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Faut-il interdire les écrans aux enfants ?

=>Mettre à gauche photo +encadré avec : titre, auteurs, pays, genre (essai), éditeur (mordicus), date de parution (novembre 2009), nombre de pages (103) et ISBN (978-2-918414-12-4)

Introduction :

Faut-il interdire les écrans aux enfants ? est un essai du philosophe et directeur de l'Institut de Recherche et d'Innovation du Centre Georges Pompidou Bernard Stiegler et du psychiatrique et directeur de recherche à l'Université Paris 10, Serge Tisseron paru en 2009 aux éditions Mordicus.

Sommaire

  1. Présentation générale
  • contexte
  • objectif de l'essai
  1. Première partie : interview de Serge Tisseron
  2. Deuxième partie: interview de Bernard Stiegler
  3. Réception critique
  4. Voir aussi
  5. Editions (mettre lien mordicus)
  6. Liens externes /Notes et références

1) Présentation générale : 

Contexte :

En France, les enfants passent plus de 1200 heures par an à regarder la télévision, à surfer sur Internet, à jouer sur leur console ou à envoyer des sms contre 900 heures sur les bancs de l'école. Autrement dit, plus de trois heures et demi par jour devant leurs écrans. Présents aussi dans les salles de classe, avec 66 % des enseignants qui déclarent avoir utilisé un ordinateur avec leurs élèves au cours de l'année écoulée selon le rapport de d'audit de l'Inspection des finances et de l'Inspection générale de l'Éducation nationale, en mars 2007. Le débat controversé sur l'introduction de chaînes prétendant favoriser l'éveil des bébés de 3 mois à 3 ans a permis de s'interroger sur les ravages que la télévision peut causer sur des enfants. Le conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) les oblige depuis 2008, a diffuser un avertissement indiquant que « regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu'il s'agit de chaînes qui s'adressent spécifiquement à eux ».

Objectif :

Dans ce livre, les deux auteurs tentent d'expliquer le phénomène d'addiction des enfants face aux écrans. Ils considère que la consommation de télévision se fait de moins en moins en famille, et la navigation sur Internet est désormais une activité solitaire. À leur âge, la personnalité est en construction, les signes de repli sur soir et la perte de contact avec la réalité est imminent. L'objectif de ce livre est d'aider les parents à comprendre l'influence des écrans sur les jeunes et d'encadrer leurs pratiques.

2) Première partie :

Cette première partie débute sur l'interview de Serge Tisseron, qui depuis des années se penche sur les effets des images violentes sur les enfant. Il répond à toute sortes de questions concernant les risques du téléphone portable, d'Internet, des jeux vidéos d'un point de vue psychologique. Dès le départ, il émet la règle des « 3, 6, 9, 12 » : avant 3 ans l'enfant ne doit jamais être exposé aux écrans quels qu'il soient, pas de console de jeux avant 6 ans au moins, à partir de 9 ans l'enfant peut commencer à surfer sur Internet à condition d'être accompagné ; enfin à 12 ans, il doit alterner les moments où il surfe seul et ceux où on l'accompagne. Malgré l'usage fréquent des écrans à l'école, le psychiatre préconise l'alternance du papier à l'écran. Deux heures d'écran par jour sont suffisantes, que l'enfant doit organiser en fonction de ses choix. Puis, Serge Tisseron apporte une analyse sur la responsabilité des parents qui doivent exercer une autorité, selon lui les jeunes ont besoin de s'affronter à une autorité pour se structurer. Elle repose sur l'établissement d'un contrat avec des règles explicites. La bonne éducation repose aussi sur la valorisation en les récompensant lorsqu'ils limitent leurs temps passés devant un écran. Pour lui, le risque de fracture générationnelle est présent, il distingue d'un côté les jeunes maitrisant de mieux en mieux les nouvelles technologies car ils ont grandit avec, et de l'autre des adultes qui ont tendance à les diaboliser parce qu'il ne les comprennent pas. Il constate que les enfants ont cessé de grandir dans une culture du livre pour grandir dans une culture des écrans.

Tisseron dans son discours, banni le terme d'addiction pour les jeux vidéos, car cette pathologie ne peut pas s'appliquer aux adolescents. Il parle en revanche de « jeu excessif à l'adolescence » et conseil aux parents de faire respecter la norme qui fixe un limite pour les jeux. (cf « Qui a peur des jeux vidéos ? , 2008=> faire page wikipédia).

D'après Tisseron, les jeunes utilisent les écrans pour lutter contre le sentiment de solitude, mais elles peuvent aussi augmenter la frustration. Le rôle des parents est donc de cadrer, accompagner leurs enfants, leurs prévenir que la plupart des contenus sur Internet sont faux, globalement leur faire prendre conscience de l'insécurité générée par le paysage audiovisuelle et les nouvelles technologies.

3) Deuxième partie :

Dans cette seconde partie, le philosophe Bernard Stiegler, est à son tour interviewé part du constat que l'usage des écrans par la jeunesse pose « un véritable problème de santé publique » et que les responsabilités politiques doivent s'en saisir absolument au nom de l'éducation. Il fait allusion à la chaîne de télévision « Baby First » destinés aux enfants de moins de 3 ans qui selon lui formate très tôt les cerveaux et vise à créer une dépendance précoce à la télévision. Ce danger a pour conséquence chez le nourrisson des troubles du déficit de l'attention, un risque d'hyperactivité et suspend la motricité

Pour Stiegler la consommation audiovisuelle est susceptible de détruire les esprits en général ; (plus on s'expose à la télévision, plus on est sujet à la dépression, à la passivité).

Il se questionne notamment sur la place de la télévision et des écrans dans la société contemporaines pour les adultes et enfants.

(Il dénonce les effets toxiques des médias sur les individus et critique la politique du CSA).

Voir aussi :

-écrans

-télévision

-jeux vidéos

Liens externes ou notes et références

sources