Aller au contenu

Utilisateur:Heavierthannormal/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La charge mentale est non seulement l’exécution de plusieurs tâches, mais plutôt la simultanéité de celles-ci.[1]La charge mentale est définie comme un « espace mental et l’énergie psychologique que les femmes, le plus souvent des mères de jeunes enfants, doivent déployer pour arriver à ce que tout fonctionne dans la famille […] ».[2]


[1] Monique Haicault. La gestion ordinaire de la vie en deux . Sociologie du Travail, 1984, 26, TRAVAIL DES FEMMES ET FAMILLE (3), pp.268-277. halshs-01503920

[2] ROBERT, Camille et Louise TOUPIN. Travail invisible, Montréal, Les éditions du remue ménage, 2018, 200 p.


Les femmes, habituées à prendre en charge les tâches domestiques, tentent de différentes façons d’atténuer leur stress. Par exemple, certaines terminent plus tôt leur journée de travail au boulot afin de revenir au foyer et de pouvoir avancer différentes tâches du foyer.[1] Le temps dans la charge mentale est un facteur indissociable à celle-ci. Les femmes sont toujours en recherche de plus, mais n’en trouvent jamais davantage.[2] Il est donc difficile pour elles de dissocier ce qui est du travail de ce qui ne l’est pas. Les femmes perdent en temps de famille pour gagner en temps domestique.[3]


[1] Monique Haicault. La gestion ordinaire de la vie en deux . Sociologie du Travail, 1984, 26, TRAVAIL DES FEMMES ET FAMILLE (3), pp.268-277. halshs-01503920

[2] Ibid.

[3] Ibid.

Charge mentale et contraception

La charge mentale est non seulement présente chez les femmes sur le plan domestique, mais aussi sur le plan de la contraception. Cette charge mentale repose sur les femmes, principalement parce que celles-ci seront les premières personnes atteintes par cas de mauvaise contraception. Comme dans le principe de la charge mentale ménagère et comme illustré dans la BD Fallait demander par Emma, dans la majorité des cas, l’homme est détaché de la planification des tâches à la maison. Il en est de même avec la contraception. La charge mentale en lien avec la contraception est affectée aussi par un développement de troubles de l’humeur et de certains symptômes de dépression lors de la prise de la contraception orale.[1] Bien que la contraception masculine soit discutée, comme un manque de prise en charge de responsabilités peut être observé généralement chez les hommes, les femmes ne sont pas à l’aise de laisser leur fertilité entre les mains de leur conjoint.[2] La contraception vient aussi avec un enjeu monétaire. Sans assurances, le coût pour l’achat d’un stérilet hormonal peut s’élever jusqu’à 380$. [3]


[1] INCONNU. « ÉTUDE – Votre cerveau sur la contraception », dans uOttawa, https://www.uottawa.ca/notre-universite/medias/nouvelles/etude-votre-cerveau-pilule-contraceptive, page consultée le 20 avril 2023.

[2] CRAIG, Isabelle. « Charge mentale, avancées scientifiques et nouveau tabou », Pénélope, Radio-canada, 5 avril 2022, 00 : 29 : 27, https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/penelope/segments/entrevue/396707/pilule-contraceptive-femme-homme-responsabilite.

[3] Ibid.

*Ajout d'une image (illustration de la bande dessinée Fallait demander de Emma.)


[1] Inconnu. « ÉTUDE – Votre cerveau sur la contraception », dans uOttawa, https://www.uottawa.ca/notre-universite/medias/nouvelles/etude-votre-cerveau-pilule-contraceptive, page consultée le 20 avril 2023.

[2] Isabelle Craig. « Charge mentale, avancées scientifiques et nouveau tabou », Pénélope, Radio-canada, 5 avril 2022, 00 : 29 : 27, https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/penelope/segments/entrevue/396707/pilule-contraceptive-femme-homme-responsabilite.

[3] Ibid.


[1] Monique Haicault. La gestion ordinaire de la vie en deux . Sociologie du Travail, 1984, 26, TRAVAIL DES FEMMES ET FAMILLE (3), pp.268-277. halshs-01503920

[2] Ibid.

[3] Ibid.


[1] Monique Haicault. La gestion ordinaire de la vie en deux . Sociologie du Travail, 1984, 26, TRAVAIL DES FEMMES ET FAMILLE (3), pp.268-277. halshs-01503920

[2] Camille Robert et Louise Toupin. Travail invisible, Montréal, Les éditions du remue ménage, 2018, 200 p.