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Utilisateur:Gypsophile/Brouillon

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Gisèle-Agnès Verochek, est une artiste peintre française, chanteuse comédienne, mannequin graveur, lithographe, écrivain auteur-compositeur-interprète.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origine et enfance[modifier | modifier le code]

Elle voit le jour pendant la seconde guerre mondiale à Macon, en Saône et Loire, ville du poète Alphonse de Lamartine. Son père Jean-René, est ingénieur TSF, radio et dans les télétransmissions, assistant caméraman pour Maurice de Canonge il devait faire partie de la dernière expédition avec le commandant Jean-Baptiste Charcot, du bateau le “Pourquoi-Pas?” Sa mère Denyse, d'origine slovène et autrichienne, est artiste lyrique, danseuse et meneuse de revue ,pour des cabarets spectacles parisiens, tel « L'Alhambra » et à l'étranger, sous le nom de Mary Bor .Elle fait aussi partie de la la troupe du Carrousel. Ils font du cinéma ambulant dans les villages du Beaujolais. Denyse chante parfois devant la grand-mère de l'actrice Arielle Dombasle, descendante de Louis Sonnery-Martin, au château de Chaintré, voisin de Crêches-sur-Saône.

Elle passe les cinq premières années de son enfance auprès de sa grand-mère paternelle, Anna Lamarsalle. Elle grandit dans la maison familiale construite par son arrière grand-père, également bâtisseur notamment de la poste à Crêches-sur-Saône ainsi que dans la région.[1],[2]

Scolarité et Formation[modifier | modifier le code]

A la campagne, elle est émerveillée, malgré les hivers rigoureux. Cette période lui permet d'avoir une constance ainsi qu'un équilibre pour le développement de sa personnalité.

Quand ses parents la reprennent chez eux, alors qu’elle a 6 ans, c'est un choc, car elle doit s'adapter au tempérament slave et volcanique de sa mère. Son père, réservé ne contrarie pas sa femme. Sa mère souhaite la placer comme petit rat de l'Opéra, mais elle a dépassé la limite d'âge.

Son père préfère créer son entreprise d'appareils de radiophonie, plutôt que de travailler pour le groupe Thomson. Ses parents courageux, ouvrent une librairie à Croix. Ils partent souvent en Belgique pour se ravitailler après la guerre. Seule pendant des heures, la petite Gisèle dévore des livres.

Ils retournent à Paris, où ils créent une blanchisserie-teinturerie, 43 rue Notre Dame de Lorette, à Paris dans le 9ème arrondissement, avec service de lavage automatique, ils gèrent aussi, une pension de famille l'Hôtel Pension du Midi, 9 Cité du Midi, dans le même quartier, avec pour voisin le comédien Georges Géret. Les artistes du  Cirque Medrano viennent se loger dans la maison. Très cinéphiles, ses parents l'emmènent au cinéma.

Gisèle va au Lycée Jules Ferry. Les professeurs sont très sévères, et critiquent ses dessins, les notes pas toujours brillantes, même en cours de dessin. Elle est malheureuse, mais elle écrit et dessine. Elle prend des cours de dessin chez Germain Raingo Pelouse le petit neveu de Claude Monet, ainsi que des cours de piano.

Ses parents lassés par la vie parisienne, reprennent une pension de famille “La pension Riviera” 6 rue Paul Doumer, à Beaulieu sur mer. Gisèle s'épanouit comme une fleur au soleil, entre giroflées et mimosas. Elle devient bonne élève au lycée Calmette de Nice[3]. Gigi est saluée par sa beauté et sa gentillesse. Elle fait sensation sur les chars lors des batailles de fleurs. Elle peint des paysages et se passionne pour le cinéma. Gisèle portée par sa culture cinématographique grâce la passion familiale vers le métier d'actrice, les mythiques Studios de la Victorine. D'autant qu'elle admire Greta Garbo, Marylin Monroe, Brigitte Bardot.

Mannequin et actrice[modifier | modifier le code]

Elle suit les cours de théâtre chez la comédienne Pierrette Caillol à Nice.

Les stars se pressent au Festival de Cannes.

Sur la plage lors du Festival de Cannes, on la prend pour Brigitte Bardot, car elle a de longs cheveux et des airs de ressemblance. A tel point qu' un cordon de police doit la protéger. La jeune fille effrayée par ce monde autour d'elle, accepte de faire des photos dans le restaurant Chez Felix, avec l'actrice qui lui dédicace “Gisèle, mon sosie”[4].

Elle se présente au concours “Naissance d'une Etoile” en récitant un poème de Paul Claudel. Elle se fait remarquer, et reçoit du jury des encouragements. Marie Laforêt remporte le concours. Elle devient mannequin, pose pour le magazine ELLE[5], créé par Hélène Lazareff, se fait coiffer par le grand coiffeur Alexandre, fait les couvertures des magazines notamment ELLE.

Image(s) fournie(s) par le vendeur sourcer

Abe books.fr      Librairie Grégoire

ELLE-N°550-9 JUILLET 1956[modifier | modifier le code]

Sa mère très enthousiaste tient à retourner à Paris pour gérer la carrière de sa fille. Elle se sent très triste, et regrette le soleil azuréen.

Elle retourne au lycée Jules Ferry à Paris, ils habitent rue de Douai, toujours dans le dans le 9ème arrondissement, puis dans le 14ème, rue Vercingétorix. Elle s'inscrit au cours d'art dramatique d'Andrée Bauer-Théron, d'où sont sortis, Anouk Aimée, Françoise Arnoul, Michel Piccoli, Jean Le Poulain.

Après le Bac, elle s'oriente vers des études de Lettres Modernes et d'Anglais. Elle préfère l'université de la Sorbonne à l'Ecole des Beaux Arts, car il y a des bizutages. L'Ecole de cinéma l'IDHEC ne l'attire pas vraiment. Elle tourne dans l'Homme et l'Enfant[6], parmi ses admirateurs il y a Marc Allégret qui souhaite la prendre sous son aile, mais Gisèle reste concentrée sur son art et ne cherche pas les aventures. Elle tourne dans Donnez-moi ma chance[7] dans lequel débute Michèle Mercier.

Elle découvre peut-être l'univers de la beauté et ses concours. C'est alors qu'élue Miss Paris-Ile de France en 1958, elle renonce en coulisse au titre de Miss France[8][9], car elle est étudiante et n'a pas encore atteint l'âge de la majorité. Elle craint de passer un an loin de sa famille et d'arrêter les études. Mais, elle devient 1ère Dauphine[9] la même année, et accepte le mannequinat avec les photos de mode. Elle pose sur les croisières du paquebot "El Cabo San Roque", en Méditerranée.

Gisèle se présente à des auditions. Pressentie par Otto Preminger dans le concours pour Bonjour Tristesse[10], elle est retenue parmi les finalistes sur les nombreuses concurrentes et se retrouve dans les journaux. Le réalisateur choisit Jane Seberg.

Elle est invitée par un réalisateur au Festival de Berlin et se trouve avec l'acteur allemand, Peter Morgenstein, rencontre Walt Disney, Gina Lollobrigida, Orson Welles ...

Marcel Carné lui donne un rôle dans Les Tricheurs 1958[11].

Elle s'oriente vers des études de Lettres Modernes et d'Anglais. Etudie quelque mois à Sciences Po. Elle adore la Géographie, l'Histoire, la période du Moyen-Age pour son côté chevaleresque, et fuit la Révolution Française. Elle aime la Littérature qui lui permet de faire quelques remplacement de professeur des écoles. Gisèle fréquente les intellectuels de la Coupole. Parallèlement, passionnée par le théâtre, elle suit les cours de Tania Balachova professeur réputée de grands acteurs tels Michael Lonsdale, Laurent Terzieff, Darry Cowl. Elle est admise au Centre d'Art Dramatique  21 Rue Blanche, dans le 9ème arrondissement de Paris, renommé ENSATT basé à Lyon. Annie Girardot, Emmanuelle Riva, Jean Rochefort, Michel Aumont ont appris leur métier dans cette grande école. Robert Manuel, son professeur, lui demande de choisir entre l'école à plein temps ou le cinéma. Sous la pression de son impresario, et l'influence de sa mère, la jeune comédienne se trouve contrainte de s'engager dans le cinéma.

Rencontre avec Joseph Picone  et début musical[modifier | modifier le code]

Gisèle part en Italie pour tourner dans la Conjuration des Borgias[12] en 1958 à la Cinecitta.

Très appréciée, elle est photographiée par le magazine Le Ore[13].[14] en couverture du magazine.

Entre deux plateaux de cinéma, elle réussit le 2ème Bac par correspondance, en Italie, aidée par ses dons de médium avec le pendule. En effet, la seule chose qu'elle a pu apprendre parfaitement concerne les éclipses de lune.

Elle y rencontre le talentueux couturier américain Joseph Picone d’origine sicilienne, créateur de la marque Evan Picone et l'un des pionniers de la fabrication à la chaîne du prêt-à-porter[15], associé à l'acteur et producteur  Robert Evans.

Gisèle accepte de partir aux Etats Unis en plein hiver à New York. Elle fait quelques photos de mode, rencontre des producteurs dont Sam Spiegel, intéressé pour lui proposer un rôle et lui remet un exemplaire du scénario de son prochain film Lawrence d'Arabie et reçoit des propositions pour la télévision.

Joseph très épris et maladroit, demande Gisèle en mariage trop vite. Loin de son pays et de sa famille, la jeune fille prend peur de cette vie de femme au foyer dans une belle cage dorée car il souhaite qu'elle renonce à sa carrière d'actrice.

Elle craint de ne pas s'adapter à un homme autoritaire, dans un pays lointain, un changement de vie radical de luxe et de représentation maritale. Malgré les très beaux cadeaux de Joseph Picone, Gisèle lui demande de prendre le temps de réfléchir et de retourner à Paris. Il insiste pour qu'elle accepte quand même les très beaux cadeaux.



A son retour, Giselle répond a des interviews fait la couverture de Cinémonde 28 juillet 1959 n°1303 a propos de la Nouvelle Vague

elle reçoit d'autres propositions de films, poursuit ses études, et ne repart pas aux Etats-Unis. Avec la distance, ils s'éloignent peu à peu l'un de l'autre, mais resteront en amitié pendant de longues années. Les États-Unis se révèle une étape déterminante avec sa famille, très déçue, qui voyait leur fille installée et la suivre à l'étranger.

Elle joue dans quelques pièces de théâtre, «Dommage qu’elle soit une P »[16], «Le jeune homme en colère » de John Ford, elle tourne aussi dans Cléopâtre 1963, de Mankiewicz à la Cinecitta.

Elle se sent découragée par le cinéma. Pourtant, Elle est approchée par Bernard Bordery pour le rôle d'Angélique, elle n'insiste pas pour le rôle. Elle a regretté de ne pas avoir accepté le rôle principal du feuilleton Janique Aimé 1963, ni fait les tournées avec les galas Karsenty.

Elle perd un peu ses repères et la tension familiale se fait sentir car elle ne gagne pas assez sa vie. Lassée d'être courtisée, Gisèle sait dire non aux producteurs trop empressés. Le roman La Porte étroite, d'André Gide la passionne, car il parle du cheminement de rigueur selon le précepte du Christ. Elle préfère rester une femme libre, par sa rigueur morale, le travail, et garder sa modestie. Sa force de caractère, elle le doit aussi à son parcours spirituel, effectivement Gisèle confirmée par le Nonce apostolique le Cardinal Roncalli,(En 1952) à Paris, futur Jean XXIII.  se trouve attirée par le Bouddhisme et admire le Dalaï-Lama. Elle pratique le Yoga. Elle se sent mystique, idéaliste, philosophe, aimant la nature, et la Mythologie et seront ses sources d'inspirations.

Cela lui donne une force intérieure pour savoir résister, garder l'équilibre et son bon caractère. Alors elle se tourne vers la chanson en composant.

Sa mère voyant que la carrière de comédienne ne suffit pas pour se faire remarquer, et connaissant ses talents de musicienne lui conseille de suivre les cours de chant d'un professeur très réputé, Roland Berger, qui a découvert la chanteuse Dalida, à Bobino.

Premier disque[modifier | modifier le code]

Le professeur se montre sévère comme avec tous ses élèves mais il apprécie son style d'auteur-compositeur-interprète[17], et la fait travailler. Ses musiques mélodieuses, parlent d'amour et de nature. Très vite, il sent qu'il peut placer son élève chez Philips, la maison de disque où il est directeur artistique. La marque de disque croit aussi en elle. Début des années 60, pendant période du YéYé, l'artiste enregistre son premier disque sous le nom d'Agnès Fontaine. Elle plait beaucoup, passe à la radio, la télévision, les scopitones, répond aux interviews pour les médias. Une nouvelle carrière s'ouvre devant elle. Elle entre dans les charts musicaux français pour devenir une des idoles des jeunes.[18]

Tout comme pour la mode et la comédie, Gisèle rencontre le succès. Dès lors, elle se consacre à sa nouvelle carrière, mais veut oublier le cinéma.

Deuxième disque et mariage[modifier | modifier le code]

Sa mère n'apprécie pas Roland Berger et ne croit pas en son sérieux. Il se montre exalté, parfois tyrannique, quand il sent les progrès d'un élève, car il exige de lui le meilleur. Gigi, très travailleuse, veut réussir et se sent plus assurée. Le professeur et son élève s'entendent bien, il respecte la jeune artiste qui lui fait confiance. Ses parents sentent que leur fille leur échappe, craignant de la voir partir avec un homme plus âgé, et autoritaire, ils lui font des reproches. Mais Gisèle n'avait pas cette intention au début de sa carrière, et préservait une relation professionnelle.

Roland auditionne en 1963 Michèle Torr, chez Philips. Par une inversion d'écriture sur les bandes d'essais d'enregistrement, la voix de Michèle se fait entendre. Louis Hazan, directeur général, décide de la produire et de prendre des risques pour elle aussi.[19] [20] Gisèle perturbée par les graves scènes de famille s'apprête à enregistrer, dans ces conditions douloureuses, son deuxième 45 tours. Elle se rapproche de Roland. Son affection grandissante et reconnaissante pour son professeur, lui même attaché à cette belle élève, les amènent à se marier en présence de Michèle Torr, à Courthézon, la même année. Le deuxième disque connait aussi la réussite.

Elle continue la musique. Mais son mari la retient pour lui. Elle voit moins ses parents.

Portraits de stars[modifier | modifier le code]

Elle se réfugie dans la peinture tout en composant. Devenue maman d'une petite fille, elle consacre du temps à sa vie de famille, et ne relance pas tout de suite un disque. Roland se montre très attentif lors de la première année de leur union. Avec leur Setter irlandais Neptune et leur petite fille, ils semblent heureux.

Très ami avec Bruno Coquatrix, Roland devient l'un des professeurs de l'Ecole de l'Olympia.

Ils sont invités à Neuilly par Alain Robe-Grillet, reçoivent dans leur appartement Avenue Kellermann dans la 13ème arrondissement, Jacques Pills, mari d'Edith Piaff, Pierre Delanoé...

Son mari l'encourage dans la réalisation de portraits. Elle préfère reprendre le nom de son grand-père maternel, Johann Verochek. Danyel Gérard lui commande son portrait qu'il met sur sa pochette de disque. Dalida lui commande également le sien[21]. Agnès par ses dons de médium ressent des ombres en le préparant. Elle n'y arrive pas. Dalida, peu après tente de se suicider à cause du décès tragique de Luigi Tenco 1967. Dalida renait et tient toujours à son portrait. Elle est très satisfaite, le met sur la pochette disque en 1968, puis à l'effigie de sa marque de disque, et sur les cartons d'invitation de la première de l'Olympia en 1971 avec Mike Brant.

Le Tout-Paris a le document entre ses mains. Dalida fait un triomphe.

La chanson “Dans la Ville endormie”, figurant sur l'album de 1968 "Le Temps des Fleurs", est reprise par James Bond en 2021. [22]

Ils écrivent des contes pour enfants, ils tentent de réaliser un film pour le cinéma d’animation avec leur chanson dans le conte musical. Ils enregistrent chez leur ami Yves Chamberlan créateur des Studios Davout le plus grand studio d'enregistrement, réputé dans le monde entier. Séduite par leur projet , la productrice Mag Bodard veut les financer. Et fait des essais. Mais, suite à des problèmes financiers, elle renonce au projet.

Roland travaille chez AZ. Il incite sa femme à quitter la Philips, pour y enregistrer. à voir

En 1969, Agnès Berger, sort un disque. Il plait, mais son environnement n'est pas favorable. Roland a un caractère turbulent et souhaite se consacrer à un film d'animation et à l'écriture.

Malgré toute cette richesse culturelle, confrontée à la difficulté de la vie de chanteuse à l'instabilité financière, de logement, une solitude, les conflits familiaux, les projets qui n'aboutissent pas. ont raison de son mariage. Ses parents acceptent de l'héberger avec sa fille, mais elle doit donner son chien par manque de place, et divorcer.

Retour chez les parents[modifier | modifier le code]

Après un divorce difficile, au début des années 70, Agnès redevient Gisèle pour sa famille et continue la peinture dans le 17ème. Son ex-mari travaille à nouveau comme professeur de chant, donne des répétitions à l'Olympia, puis au cabaret-spectacle le Don Camilo. Gisèle pour élever sa fille, tourne dans “Le Mans” avec Steve Mac Queen, “La Porteuse de Pain”. Le cinéma est devenu compliqué. L'artiste chante en Belgique, fait des concerts-expositions au Sporting Club de Cannes, expose rue des Saints-Pères.

En 1977, elle prépare un disque au studio Ferber avec de nouvelles chansons. La crise du vinyle se fait sentir, le monde change encore. Aussi, elle doit renoncer à placer la maquette. L'artiste chante ses nouvelles chansons au Don Camilo[23] Elle expose à Cagnes-sur-Mer, au Château Musée, et fait partie du Groupement des artistes du Haut-de-Cagnes avec Richard Lomazzi, car ses parents ont une petite villa avenue Ziem, près de la villa du père de Jean-Claude Brialy.

Mécontents de son amitié, avec Berger, Gisèle se réfugie avec son enfant et son chien dans sa mansarde pour éviter la promiscuité parentale. Son ex-mari lui fait travailler chant classique Lakmé, Carmen, Les contes d'Hoffmann, des airs de Francis Lopez. Elle chante ses nouvelles chansons au Don Camilo[23] , réalise des portraits, fait des gravures à l'eau forte, vend des dessins et des tableaux. Elle peint sur le palier une grande fresque, la Crucifixion au 20ème siècle.

Ses parents voyant l'exiguïté du lieu, lui donne un travail avec un petit logement. Elle accepte pour mieux élever son enfant. Le métier de peintre est difficile pour en vivre à plein temps surtout pour une femme. Elle s'éloigne de l'insouciance artistique. Cette sorte de stabilité financière lui donne les moyens pour acheter des toiles et peindre dans sa salle de bains pour plus d'espace.

En 1981, Richard Lomazzi, lui propose de faire une exposition personnelle au Centre Créer sur trois niveaux, rue Saint-Honoré. près de Beaubourg. Elle se prive pour y exposer. Mais sa famille s'occupe de la réception des nombreux invités de marques lors du vernissage. Louis Hazan, Mouloudji, sont présents parmi Michèle Torr, Edmonde Charles-Roux et le président Valéry Giscard-d'Estaing, s'excusent de ne pas venir. Lors d'une permanence, sa mère aperçoit Gala l'épouse de Salvador Dali en visiteuse. Gisèle a placé le grand peintre dans sa fresque, la Crucifixion. Elle vend des oeuvres.

Commande de l'Elysée[modifier | modifier le code]

Elle reçoit une commande par un adjoint politique de François Mitterrand[24]. En 1982, la famille se rend à l'Elysée pour la remettre au Président de la République. Cette œuvre se trouve au Musée de Château Chinon.

Elle expose dans la galerie Paul Pétridès dans les années 90, découvreur de Maurice Utrillo et Vlaminck.

Elle participe à des salons et figure dans les éditions de Patrick Sermadiras, propriétaire du Manoir d'Erignac.

Sa fille grandit, va à l'université étudier les Sciences Humaines.

Gisèle reste dans un travail matériel, mais décroche des commandes de portraits, vend des fresques, notamment “Le Monde comme il va”, exposé au Bistrot des deux Théâtres[25].

René Brisard, grand capitaine d'industrie, leader de la construction métallique, après lui avoir acheté la fresque La Crucifixion, lui commande la Cène sur cuivre, pour la Chapelle Sainte Marie-Madeleine des Jouvencelles à Prémanon[26], en 1989, continue de réaliser des portraits pour différentes Personnalités et développe son imaginaire.

L'artiste peint beaucoup dans la maison de Crêches-sur-Saône et à Cagnes, pays de Renoir, puis Nice dans la maison de ses parents.

Au fil du temps, ses œuvres deviennent plus colorées, le trait plus fin et lisse. Elle s'empare de sujet d'actualité dans se fresques, sur la famine et l'Occident avec les célébrités, dans la Crucifixion, mais au XXème siècle, le Monde comme il va, La Princesse Grace, La fresque Europa. L'Europe, en 1996, avant la disparition de la Princesse Diana, qui cherche sa monnaie et son union, représentée par des personnalités et les symboles. On trouve une réflexion sur la tragédie du monde mais aussi le sens de la fête dans ses toiles, mais avec une gravité cachée. Elle aime dévoiler la beauté du monde invisible et la magie des nymphes, des dryades pour le rêve et la poésie.

Complicité mère et fille[modifier | modifier le code]

Fin 90, Constance sa fille, qui a toujours rêvé de devenir sculpteur sur métal depuis l'enfance, très ingénieuse prend des cours de bijouterie joaillerie puis de dinanderie. Comme sa famille elle aime les animaux. Elle soigne les oiseaux avec sa mère. Elle se sent inspirée dès qu'elle se trouve à la campagne. Pour cette raison, mère et fille s'installent sur la cote d' Albâtre, et créent l'Espace l'Alchimère à Paris.

Très jeune, Constance s’est révélé un soutien important et dans la carrière de sa mère, en l'aidant à préparer ses expositions, la réalisation des gravures, des photographies des œuvres, la communication.   Leur art se trouve ainsi en osmose.

Références[modifier | modifier le code]

  1. En-tête de l'enveloppe de l'entreprise Lamarasalle bâtisseur des bâtiments publics dans la région de Crèches-sur-Saône Saône et Loire.
    En-tête de l'enveloppe de l'entreprise Lamarasalle bâtisseur des bâtiments publics dans la région de Crèches-sur-Saône en Saône et Loire.
    ,
  2. « France (Creuse) SAINT-MARTIN-CHÂTEAU (23460) Conflits commémorés1914-18 1939-45 Monument communal », sur Les monuments aux morts France - Belgique - Autres pays
  3. « Le lycéé de jeunes filles de Nice fournisseur de vedettes », Riviéra Magazine,‎
  4. « Au restaurant Chez Félix avec Bardot qui lui écrit mon sosie », Nice Matin, no 554,‎
  5. En couverture du magazine ELLE N°550 - 9 Juillet 1956
  6. « L'Homme et l'enfant de Raoul André (1956) - Unifrance », sur www.unifrance.org (consulté le )
  7. « Donnez-moi ma chance de Léonide Moguy (1957) - Unifrance », sur www.unifrance.org (consulté le )
  8. Article dans un journal du 25 décembre 1958 : "A Marseille Mlle Annie Simplot élue miss France-Europe 1958"
  9. Article dans un journal du 24 décembre 1958 "Etats généraux à Paris des misses de France pour disputer le titre national le 31 décembre".
  10. « Résultat du concours "bonjour tristesse" », Elle, no 554,‎
  11. « Les Tricheurs de Marcel Carné (1958) - Unifrance », sur www.unifrance.org
  12. (fr-fr) La congiura dei Borgia (1959) | Drame
  13. « LE ORE 285 1958 GISELE GALLOIS [SC47] – IL NEGOZIO DI CICOS »
  14. Couverture Leore 1958
  15. (en) Constance L.Hays, « Joseph Picone, 83, a Founder Of Line of Women's Clothing »,
  16. Dommage qu'elle soit une P...  de John Ford  dirigé par Visconti      avril 1961      au Théâtre de Paris
  17. « Chanson écrite de sa main », Bonjour les amis, no 10,‎
  18. « Les chanteuses françaises, les idoles d'une génération »
  19. "La Parenthèse inattendue" avec Michèle Torr 2014
  20. « Michèle Torr, les grandes dates d’une petite Française (7) L’année 1963 – Suite 1 »
  21. Le portrait de Dalida, Emission sur Dalida avec Michel Drucker TF1  1993
  22. (en) Christopher BUDD, « Dalida, le temps des fleurs », Shindig!, no 141,‎ , p. 96,97
  23. a et b « Tour de chant au Don Camilo », Pariscop, no 510,‎
  24. Le portrait du Président François Mitterrand,  Reportage sur le Musée de la République TF1   Août 1988
  25. « Le Bistro des deux Théâtres », Le Figaro TV Magazine,‎
  26. Livret pour la chapelle Sainte Marie-Madeleine des Jouvencelles édité en novembre 2019, mention de l'artiste page 14.