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Utilisateur:Guims23/Brouillon

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Clinique St-Pierre
Image illustrative de l’article Guims23/Brouillon
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Vue de l’hôpital
Présentation
Coordonnées 50° 40′ 02″ nord, 4° 33′ 40″ est
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Ville Ottignies
Adresse Avenue Reine Fabiola, 9
1340 Ottignies
Site web http://www.cspo.be
Services
Service d’urgences Oui
Nombre de lits 425
Collaborateurs 1 500
(Voir situation sur carte : Belgique)
Géolocalisation sur la carte : [[Modèle:Géolocalisation/Ottignies]]
[[Fichier:Modèle:Géolocalisation/Ottignies|280px|(Voir situation sur carte : [[Modèle:Géolocalisation/Ottignies]])|class=noviewer notpageimage]]

La Clinique St-Pierre d'Ottignies, centre hospitalier régional de référence.[modifier | modifier le code]

Un petit tour dans l'histoire de la Clinique...

1937[modifier | modifier le code]

C’est en 1937 que le Dr Edouard Laduron fonda la Clinique Saint – Pierre d’Ottignies. Celle-ci était destinée au départ à venir en aide aux ouvriers des Papeteries de Genval et de Mont-Saint-Guibert. En effet, Auguste Lannoy, fondateur des Papeteries et beau-père du Dr Laduron l’acheta à la famille de Bioley au début du siècle. Ce grand bâtiment était un ancien château ayant appartenu au chevalier de Moreau D’andoi et le Dr Laduron en le transformant en clinique, y ajouta une aile gauche abritant la salle d’opération et la chapelle. C’est ainsi que le «Bois du Chenois» devint alors la Clinique Saint-Pierre.

En 1938, les sœurs franciscaines de Genval s’y installèrent. La clinique compte alors 35 lits avec 2 médecins – le Dr Laduron et le Dr Coppens- et 12 membres du personnel.

1940 - 1945[modifier | modifier le code]

En 1940, suite aux débuts de la guerre, la clinique dut fermer pendant quelques mois, et lorsque le 20 avril 1944, les alliés bombardèrent les installations ferroviaires

d’Ottignies, elle sera forcée déménager dans les papeteries de Mont-SaintGuibert pendant un an. Durant cette période, des travailleurs allemands et volontaires flamands s’y installèrent afin de reconstruire la gare. Les lieux furent ensuite occupés par la Résistance.

Les premiers agrandissements de la clinique furent entrepris en 1950, avec l’installation de 75 lits, 6 médecins et 30 membres du personnel.

Dans les années 60, on se rendit compte que ce bâtiment ne convenait plus aux nécessités d’hygiène et d’accueil. Effectivement, la clinique en 1962 comprend 125 lits disposés dans de vastes dortoirs de 20 à 30 lits, 12 médecins et 95 membres du personnel…

En 1963 un évènement est organisé à l’hôtel de Ville de Wavre pour célébrer les 25 ans de la clinique. Le Dr Laduron y présente des films sur la néphropexie, une technique chirurgicale dont il est l’auteur, ainsi que sur l’insuffisance respiratoire. Des informations sur l’asthme et l’allergie seront également partagées par le Dr Ferrière.

1964[modifier | modifier le code]

Le 24 avril 1964, Sa Majesté la Reine Fabiola honora la clinique de sa visite. Cette année-là, le Dr Laduron lança le projet d’un hôpital en 3 ailes, projet intéressant selon le Ministre André Oleffe, qui apporta le soutien politique et financier nécessaire.

1970[modifier | modifier le code]

C’est en 1970 que la première pierre de la clinique que nous connaissons actuellement fut posée sur des terrains disposés sur le plateau du Petit Ry. Alors que le chantier était déjà ouvert, une quatrième aile sera ajoutée à la construction initialement prévue : la création du site de Louvain-la-Neuve allait entraîner un apport de population.

1973[modifier | modifier le code]

Le bâtiment du site actuel fut inauguré le 31 mars 1973. Cela fait donc maintenant plus de 40 ans que le pari a été fait de donner un nouveau départ à la Clinique Saint-Pierre en la dotant d’une toute nouvelle infrastructure. Il s’agissait à l’époque d’anticiper l’évolution des besoins sanitaires de la région liés au développement démographique du Brabant-Wallon. Même si la clinique ouvrit ses portes avec seulement 17 malades, en fin d’année, près de deux cents patients étaient présents et bientôt les 397 lits agréés devinrent insuffisants. Ceci à tel point que déjà en 1977-78 on songea sérieusement à une extension pour créer 180 lits supplémentaires, mais le projet fut à l’époque refusé à cause de restrictions budgétaires.

Années 90[modifier | modifier le code]

Un nouveau projet a donc été introduit, avec un réaménagement de la cuisine et de l’entrée principale pour ainsi dégager de l’espace pour les urgences et le service d’orthopédie. Ce projet prévoyait de donner de l’air à un espace sujet à une asphyxie quasi permanente. Une amélioration de la circulation dans l’hôpital était nécessaire, ainsi que des réaménagements d’espaces de travail pour les différents services.

Ce projet connaîtra trois grandes phases :

1. Une nouvelle extension face à l’ancienne entrée principale ; urgences, bloc opératoire, centre de traitements ambulatoires

2. Une nouvelle aile entre le « u » de l’hôpital où ont été disposés cuisines et restaurants au -2 et les soins intensifs au -1.

3. Un réaménagement des espaces libérés, notamment un espace hôpital de jour chirurgical au 5ème étage.

La Clinique du sein, ouverte en 1993, est l’une des premières à exister en Belgique. Rénovée en 2007, la clinique du sein a concrétisé le concept d’itinéraire clinique en entourant la patiente et son entourage d’une équipe pluridisciplinaire:

médecins spécialistes (radiologue, gynécologue, anesthésiste…) mais également psychologue, infirmière coordinatrice et coordinatrice administrative.

2003[modifier | modifier le code]

En 2003, la clinique est transformée en plateau de cinéma lorsque Roger Hanin tourna le film « Ne meurs pas », suivi de Pierre Arditi et Pierre Joassin en 2007, qui vinrent pour le tournage de la série « Sauveur Giordano ».

2005-2010[modifier | modifier le code]

Très vite un manque de place ainsi qu’un besoin de rénovation se font de nouveau ressentir. Afin de répondre à une continuelle émergence de nouvelles exigences de terrain, l’institution s’est engagée dans un ambitieux processus d’amélioration, de rénovation et d’extension de ses infrastructures. La rénovation de toutes les chambres et staffs infirmiers s’étalera jusqu’en 2010.

Une nouvelle aile pour le service de psychiatrie fut construite en 2008, et le 2 décembre de la même année, un nouveau service de radiothérapie fut inauguré en présence de Madame la Ministre Laurette Onkelinx. Celuici est animé par une équipe des Cliniques St-Luc Woluwé dans des locaux appartenant à l’institution. Ce centre universitaire de radiothérapie est le premier en Brabant-Wallon.

2010[modifier | modifier le code]

Après 3 ans et demi de travaux, une nouvelle aile, l’aile « 800 » fut inaugurée le 25 juin 2010 en présence de la Princesse Claire. Ce bâtiment donnera une bonne bouffée d’air à la clinique qui se sentait trop à l’étroit dans le bâtiment principal. Cette nouvelle aile accueille d’une part les salles de consultations et de petites interventions d’une douzaine de disciplines ainsi qu’une toute nouvelle pharmacie et un laboratoire de biologie clinique flambant neuf.

Le service de Néphrologie s’est lancé, depuis 1991 dans l’expérience de l’autodialyse extrahospitalière dans une villa en dehors de la Clinique. Dans ce but, un nouveau programme d’hémodialyse péritonéale a été créé en 2003. En outre, dans un souci de fournir un traitement de qualité près de leur domicile aux patients en insuffisance rénale, un centre d’Autodialyse a été créé en 2011 à Perwez, en collaboration avec les Cliniques St-Luc de Bouge et Ste-Elisabeth de Namur.

2012[modifier | modifier le code]

Le 5 décembre 2012 on célébra l’inauguration officielle de la Polyclinique de Louvain-la-Neuve. Elle est le résultat d’un partenariat entre la Clinique Saint-Pierre d’Ottignies et les Cliniques Universitaires Saint-Luc.

La polyclinique de Louvain-La-Neuve, après les centres médicaux de Wavre et Jodoigne, offre à la Clinique Saint-Pierre la possibilité de remplir sa mission de proximité en donnant aux patients l’occasion de consulter près de chez eux.

2013[modifier | modifier le code]

En juin, ont été inauguré les nouveaux locaux des services de Gynécologie, Endoscopie et Urgences. Ces services ont déménagé pour disposer d’un nombre plus important de locaux et de cabinets de consultation.

L'institution accueille un nombre impressionnant d’urgences, et il devenait indispensable d’agrandir ce service. Déjà en 1985, 35% des admissions se faisaient par ce service. Aujourd’hui, c’est 45% de toutes les hospitalisations de la clinique qui se font via les urgences.

Ce service accueille en moyenne plus de 130 patients par jour et les jours d’affluence, plus de 160 patients sont pris en charge. Au total 40.000 admissions par an et 1.000 de plus chaque année!….

En plus de l’agrandissement et la rénovation des locaux et dans le but d’une meilleure organisation, un tri des patients basé sur l’Echelle de Tri Suisse a été établi. Cette dernière est une échelle de tri codifiée et se base sur le degré d’urgence des patients plutôt que sur l’heure d’arrivée, afin de hiérarchiser la prise en charge de ceux-ci.

Dans le futur...[modifier | modifier le code]

Prochainement, nous pourrons voir encore de nombreux changements au sein de la clinique. En effet, celle-ci se doit de s’adapter en permanence aux besoins et exigences des patients, ainsi qu’à l’évolution incessante des nouvelles technologies. La croissance démographique continuelle en Brabant-Wallon couplée avec un vieillissement de la population ne cesse d’augmenter le nombre de patients pris en charge dans la clinique.

D’autres projets sont en cours de réalisation, comme l’extension des salles de naissance et l’augmentation des chambres de maternité ainsi que la reconstruction du service de pédiatrie et du service de néonatologie ou encore la transformation du 5ème étage en un plateau réservé aux hôpitaux de jour chirurgical et médical.

Pour finir, la construction d’un nouveau bâtiment administratif permettra de libérer de nouvelles surfaces pour les activités médicales.