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Seddik Larkeche né le 6 avril 1965 à Lyon est un intellectuel franco algérien. Il est le fils de Hocine Larkeche et de Delimi Mérième, originaire d’un petit village Beni Belaid dénommé aujourd’hui Kheiri Oued Adjoul.

Il poursuit ses études dans des écoles publiques et obtient son bac option sciences économiques en 1984 avec mention.


Parcours académique

En 1990 il rentre en France, il intègre l’université Lyon 2 en troisième cycle professionnelle (DESS) spécialité management des organisations où il effectue un stage de plusieurs mois chez Rhône-Poulenc Pont de Claix où il réalise un audit de formation relative à la population immigrée où la question de la discrimination est centrale.

Il poursuit ses études en intégrant un troisième cycle recherche (DEA) au sein de l’Institut d'administration des entreprises (IAE) de l’université Lyon 3, spécialité management international où il effectue son mémoire de recherche au sein de l’entreprise américaine Pfizer.

Il conclue son cycle de formation par un doctorat en Sciences de gestion (1997-2002) ayant pour thème la problématique du Risque Algérie et des investissements directs étrangers. La partie empirique de sa thèse de doctorat est consacrée à l’investissement industriel du groupe leader mondial de l’industrie pharmaceutique, la multinationale Pfizer en Algérie en pleine décennie noire. Il soutient sa thèse en décembre 2002 et obtient son doctorat. Les rapporteurs sont Bernard Marois[1] (HEC Paris) et Jacques Lebraty (IAE), spécialistes du risque pays.

Il enseigne dans différentes institutions académiques (HEC, EM Lyon, ENS Cachan, Euromed…) et devient professeur permanant en stratégie et gestion des risques (2003-2014) au sein de l’ESC Saint Etienne (Groupe EM Lyon).

Partisan d’une approche transdisciplinaire et de la théorie de la complexité, il complète ses formations en obtenant un deuxième  doctorat en droit public (option sciences politiques) au sein de l’université Lyon 3 où il approfondi le thème du Risque Algérie.  

Pour renforcer son analyse transversale des phénomènes complexes, il intègre l’école des avocats de Clermont Ferrand et obtient son CAPA (Certificat d’aptitude à la profession d’avocat). Il prête serment devant la Cour d’appel de Riom en décembre 2004.

Il conclut ses formations en obtenant son habilitation à diriger des recherche en 2012 et devient professeur des universités au sein de différentes institutions. Il publie plusieurs ouvrages sur le risque.


Posture épistémologique

Fervent adepte du paradigme de la complexité ou l’interdisciplinarité et la multidimensionnalité caractérise son parcours et ses engagements. Il est un fervent défenseur de la combinaison théorique/pratique lui permettant d’avoir une lecture transversale des acteurs et des organisations. Il est l’auteur de l’ouvrage Epistémologie du risque où il développe un nouveau concept, le risque stratégique remettant en cause l’approche classique du risque enseigné dans les institutions académiques.


Engagement politique

Il poursuit son engagement et sa carrière en rédigeant plusieurs  articles et ouvrages en France et en Algérie. Il devient un spécialiste reconnu du risque Algérie et anime de nombreuses conférences en France et à l’étranger. Dans une approche transversale, il rédige de nombreux articles et publient des ouvrages de référence sur l’immigration, la philosophie du risque (Epistémologie du risque), la biographie de Messaoud Zeghar, un ouvrage sur le racisme anti musulman en France "Le poison Français", un ouvrage sur la corruption en Algérie "Du poison algérien au génie d’une nation, lettre au Président de la République algérienne" et un dernier ouvrage sur la question mémorielle entre la France et l’Algérie "Réponses d’un franco algérien au Président Macron et à Benjamin Stora". Ces ouvrages bousculent l’ordre établi en France et en Algérie, il est l’auteur aux cotés de Louisette Ighilahriz , de Henri Pouillot et de Olivier Le Cour Grand maison du manifeste pour la reconnaissance et la réparation des crimes coloniaux français en Algérie[2] .

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Organigramme HEC »
  2. Louisette IGHILAHIRIZ, Henri POUILLOT, Oliver Lecour Grand Maison, Seddik Larkeche, « Manifeste pour la reconnaissance et la réparation des crimes et dommages coloniaux français en Algérie », Journal,‎ (lire en ligne)