Aller au contenu

Utilisateur:Fleury Jean/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Fils de René Fleury, officier de marine, Jean Fleury est né à Brest le 1er décembre 1934[1]. Il effectue une carrière complète dans l'Armée de l'air, en atteignant les plus hautes responsabilités, puis une carrière civile diversifiée.

[modifier | modifier le code]

Carrière militaire

[modifier | modifier le code]

Reçu au concours d'entrée à l'École de l'air en 1952[2] , il y rentre le 30 septembre. Il effectue son entraînement au pilotage au Canada où il est breveté pilote de chasse en 1955[3].

Après un séjour opérationnel de six ans en Algérie pendant lequel il est cité cinq fois et se voit attribuer la Croix de la valeur militaire[4], il est affecté au Centre d'expériences aériennes militaires de Mont-de-Marsan où il dirige l'expérimentation des avions de la famille Mirage III[5].

Il continue sa carrière en alternant les postes en unités opérationnelles et en état-major.

En unité, il commande la 30e escadre de chasse à Reims de 1968 à 1970 puis le Centre d'opérations de Zone de défense aérienne à Romilly[4]. Le 19 avril 1977, il prend le commandement de la base aérienne de Saint-Dizier[6].

En état-major, il est responsable de la politique de guerre électronique de l'Armée de l'air de 1973 à 1975. Il est le chef du bureau des programmes de matériel de 1978 à 1981 et, à ce titre, responsable de la définition, de la réalisation et de la mise en service de tous les matériels nouveaux de l'Armée de l'air[4].

Il est promu au grade général de brigade aérienne le 1er octobre 1980[7] et le 1er septembre 1981, il est commandant de la Zone aérienne de défense Nord et adjoint opérationnel du général commandant la 2e Région aérienne à Villacoublay[8]. Le 1er octobre 1983, il est promu au grade de général de division aérienne et nommé sous-chef "organisation" de l'état-major des Armées[9]. À ce titre, il est président du comité mixte Armées-CEA. En octobre 1985, il est nommé commandant des Forces aériennes stratégiques à Taverny et nommé général de corps aérien[10].

Le 31 juillet 1987, le Président de la République, François Mitterrand, le choisit comme chef de son état-major particulier[11]. En tant que son représentant personnel, il est chargé par le chef de l'État de missions particulières auprès de certains dirigeants africains[12].

Général d'armée aérienne, il est nommé chef d'état-major de l'Armée de l'air le 24 avril 1989[13]. Il est ainsi responsable de l'implantation des unités de l'armée de l'air française au Moyen-Orient durant la guerre du Golfe et de leur soutien logistique. Il participe également aux prises de décisions concernant l'utilisation des unités aériennes françaises au sein de la coalition. Atteignant la limite d'âge de son grade, il quitte le service actif de l'Armée de l'air le 2 décembre 1991. Il totalise alors 5 500 heures de vol sur plus de 100 types d'avions de toutes natures et de nationalités différentes[4].

Carrière civile

[modifier | modifier le code]

Le 15 juillet 1992, Jean Fleury est nommé président d'Aéroports de Paris (ADP). Son mandat est renouvelé le 15 juillet 1994 pour une période de cinq ans[14].

Sous sa présidence, après un processus de plusieurs années, le 15 septembre 1997, le ministre des transports et du logement donne son accord pour la construction de deux pistes supplémentaires à Roissy-Charles de Gaulle. Les travaux sont immédiatement lancés. La première piste est opérationnelle en mars 1999 et la deuxième le sera en 2001[15]. Air France développe sa plateforme de correspondances.

Jean Fleury est un des sept représentants de l'Europe au sein de l'Airports Council International.(ACI)[16]de 1993 jusqu'à la fin de son mandat à ADP. L'ACI est l'association qui regroupe 80% des aéroports des cinq continents. Le siège est alors à Genève. En juin 1997, Jean Fleury est élu président de l'association pour les années 1998 et 1999[17].Il représente alors la communauté aéroportuaire auprès des États et des organisations internationales telles que l'OACI (Organisation de l'aviation civile internationale) ou l'IATA (International Aviation Transport Association).

En novembre 1992, l'ACI décide la création d'un Fonds destiné à fournir une assistance aux aéroports des pays en voie de développement, le Fonds ACI[18].Le siège en est à Genève et Jean Fleury en est le président et le restera jusqu'à son départ d'ADP[19].

Fin 1999, Jean Fleury, ayant terminé son mandat à ADP ainsi que celui de président de l'ACI, se retire en Bretagne dans la propriété familiale.

Mais il n'a que 65 ans et s'estime trop jeune pour arrêter de travailler. Il choisit une profession libérale, celle de conseiller en aéronautique. Cela lui permet, conformément aux statuts de l'ACI de siéger pendant encore quatre ans à son conseil d'administration en tant que dernier président en exercice.

Le 1er novembre 2001, il est nommé pour six ans conseiller économique et social de Bretagne en tant que personnalité qualifiée[20]. Avec Jean-Paul Guyomac'h, universitaire biologiste à Brest, il rédige un rapport sur la pollution des eaux Le défi de la qualité des eaux en Bretagne[21].

Ayant constaté qu'aviateurs civils et militaires faisaient le même métier mais n'échangeaient pas assez leurs expériences, il monte à Paris des conférences, les Rencontres aviation civile - aviation militaires (RACAM). Il en est le président pour les années 2007, 2008 et 2009[22].

Le 31 décembre 2009, ayant 75 ans, Le général jean Fleury arrête toute activité professionnelle. Il continue cependant à écrire des ouvrages sur les conflits récents.

  1. Who's who in France
  2. J.O. du 28 août 1952
  3. Ailes françaises en Amérique du Nord 1943-1958 , éditions ARDHAN, 2009
  4. Ordre du jour du ministre de la Défense du 2 décembre 1992.
  5. Faire Face, mémoire d'un chef d'état-major de l'Armée de l'air, éditions Jean Picollec,1997.
  6. L'Est républicain du 20 avril 1977
  7. J.O. du 5 septembre 1980
  8. J.O. du 1er août 1981;
  9. J.O. du 5 octobre 1983.
  10. J.O. des 30 septembre et 1er octobre 1985.
  11. J.O. du 1er août 1987.
  12. Communiqué du ministre de la Défense du 8 septembre 1987.
  13. J.O. du 5 avril 1989.
  14. Décrets du 15 juillet 1992 et du 15 juillet 1994.
  15. Rapports annuels 1998 et 1999 d'Aéroports de Paris.
  16. Site www.airports.org
  17. Who's who in France et Les Échos du 25 juin 1997.
  18. Communiqué de presse de l'ACI fait à Genève le 18 novembre 1992.
  19. Les statuts du Fonds ACI et la liste des membres sont déposés et consultables en l'étude de maitres Mottu et Compte, notaires à Genève, 4 chemin de Karmely.
  20. Le Télégramme du 1er novembre 2001.
  21. Le Télégramme du 16 octobre 2003.
  22. Site www.ienair.fr.