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SEX-ED +[modifier | modifier le code]

SEX-ED + est un projet d'éducation sexuelle qui veut promouvoir la sexualité positive et le consentement, et améliorer nos connaissances sur l'anatomie génitale et les réponses sexuelles. En plus de la recherche et de la création de contenu, l'organisme fabrique à la main du matériel pédagogique anatomiquement correct, dont des organes génitaux moulés sur des corps humains.

Fondé à Montréal par Magaly Pirotte, une chercheuse indépendante et militante pour la défense des droits sexuels et reproductifs, le projet fonctionne dans un esprit DIY[1], dans le respect de nombreux critères éthiques et environnementaux (il s'intéresse particulièrement à la représentation de la diversité des corps[2], et se veut antiracistes et anticapacitiste). On peut notamment y trouver des outils pour parler de transition, d'intersexuation ou de "reconstruction". Il est soutenu par un réseau communautaire, féministe et scientifique et s'adresse en particulier aux professionnel.le.s de la santé et aux milieux académiques[3].

Il fait partie de la World Association for Sexual Health.

Controverse[modifier | modifier le code]

Le travail de SEX-ED + est souvent ralenti par le tabou qui entoure l'éducation à la sexualité. Le projet a d'ailleurs vu plusieurs fois ses comptes fermés par des réseaux sociaux, qui, dans leurs efforts pour contrer la pornographie, peuvent censurer des démarches d'éducation sexuelle[4][5].


  1. Catherine Lalonde, « "Éducation: l'école des sexes en 3D" », sur ledevoir.com, (consulté le )
  2. « Kit d'outils pédagogiques - Contexte trans - Chirurgie ou supplémentation hormonale », sur SEX-ED +, (consulté le )
  3. « Les mains dans la vulve », sur Dr Kpote (consulté le )
  4. Anne-Sophie Roy, « Éducation sexuelle : quand les algorithmes confondent pornographie et pédagogie », sur 24 heures, (consulté le )
  5. Par Myriam Daguzan Bernier, « Réseaux sociaux: pourquoi censure-t-on la sexualité? », sur La tête dans le cul, (consulté le )