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[image]L' Entretemps[modifier | modifier le code]

L’ Entretemps est une maison d’édition indépendante créée en 1997 par Christophe Bara et Philippe Grand. Spécialisée dans les arts du spectacle, elle publie des livres dans les domaines suivants  : théâtre, arts de la rue, marionnettes, musique, danse, scénographie, cirque, cinéma, arts et nouvelles technologies, lieux et politiques culturelles, spectacle et société, ethnoscénologie… Les livres publiés sont de nature diverse  : essais, livres pédagogiques, beaux livres, répertoire, etc.[1]



Historique[modifier | modifier le code]

1997-1998  : Création et développement de l’association l’ Entretemps[modifier | modifier le code]

En 1997, Christophe Bara mûrit l’idée d’un projet porteur de sens à ses yeux  : recueillir des récits de doyens dans de petites communautés (villages, entreprises…) et les transcrire dans un souci de conserver la mémoire des anciennes générations. Philippe Grand, qui a une déjà une expérience dans les organisations culturelles le rejoint et ils fondent ensemble l’association l’Entretemps dont le nom fait référence à la transmission de savoirs et d’informations, d’une génération aux suivantes, d’un temps à l’autre. La première année, ils s’efforcent de trouver un lectorat  : cercle familial, amis, villages. Puis, rapidement, le projet se complexifie en raison de la nécessité de rechercher des aides institutionnelles.

1998-2001[modifier | modifier le code]

C’est dans cette situation incertaine qu’intervient Patrick Pezin, qui vient lui-même de mettre en suspens la publication de sa revue Bouffonneries ainsi que la direction de l’Institut international de l’acteur. Intéressé par la démarche de l’ Entretemps, il fait une proposition  : céder le fonds de sa revue encore disponible à l’Entretemps pour que celle-ci poursuive sa diffusion et s’impliquer lui-même dans la recherche de nouvelles publications. L’activité de l’association prend alors un premier tournant. Elle continue et diversifie la ligne de Bouffonneries et produit des livres sur le théâtre, puis par la suite sur les arts du spectacle en général. À partir de l’été 1998, l’ Entretemps, devenue une véritable maison d’édition, propose trois titres à la vente dans une collection appelée « Les voies de l’acteur  », dirigée par Patrick Pezin. La question de la commercialisation des ouvrages produits se pose alors. Après des accords passés avec d’autres éditeurs, Christophe Bara met en place un système de diffusion basé sur la mutualisation des moyens. Aussi il présente aux librairies le catalogue de l’ Entretemps ainsi que ceux d’un certain nombre de petits éditeurs leur permettant de cette manière de profiter d’une plus grande visibilité en librairie que dans le cas d’une auto diffusion individuelle. Sur la même période, la production de l’ Entretemps s’accroît, six titres sont proposés au catalogue.

2001-2007[modifier | modifier le code]

Au cours de l’année 2000, le chiffre d’affaires de l’ Entretemps réalisé via la représentation en librairie des autres éditeurs (une quinzaine environ) dépasse celui réalisé par l’activité éditoriale de l’ Entretemps à proprement parler. Face à ce constat, Christophe Bara et Philippe Grand décident alors de créer une société à responsabilité limitée consacrée exclusivement à la diffusion de petits éditeurs. Cette nouvelle société est baptisée le Passevent et voit le jour en 2001. Elle cesse néanmoins son activité en 2004 en raison d’une insuffisance de fonds propres pour son développement. Philippe Grand s’éloigne de l’activité de l’ Entretemps à la fin de cette expérience et c’est Élodie Dombre qui participe désormais au développement de la maison d’édition. Le rythme de production s’accélère, de nouvelles collections naissent. Une gestion très carrée de la structure permet de remonter la pente suite à l’échec du Passevent. À cette même époque, l’ Entretemps fait le choix de l’auto-diffusion et de l’auto-distribution.

2007-2009[modifier | modifier le code]

Dix ans après la création de l’Entretemps, la maison d’édition est redevenue stable économiquement. Elle a trouvé son public, acquis une certaine légitimité dans le milieu professionnel des arts du spectacle et bénéficie d’une reconnaissance institutionnelle. Un changement de fonctionnement intervient  : des contrats pour l’externalisation des activités de distribution et de diffusion sont signés  : avec Les Belles Lettres pour la distribution et avec la Centrale Édition Diffusion pour la prise de commandes en librairie.

Depuis juillet  2012[modifier | modifier le code]

Dès début 2009 les effets de la crise se font sentir avec une baisse des ventes par titre. Les ventes du fonds et de nouveautés sont progressivement divisées par deux. En revanche les partenariats perdurent, et de nouveaux se créent, comme par exemple avec l’Institut technologique européen de la musique pour le livre La Réparation du piano, paru en 2010. En 2011, la conjoncture ne s’étant pas améliorée, la commercialisation reste insuffisante et l’Entretemps est contraint de déclarer ses difficultés de trésorerie au tribunal de grande instance de Montpellier. Un plan de cession est mis au point et l’association est dissoute le 24 mai 2012, avec reprise de son fonds et de ses actifs par Jean-Charles Gérard, P.D.G. des éditions Max Milo. La maison passe d’un statut associatif à un statut d’entreprise S.A.S. La commercialisation revient à un système d’auto-diffusion mais s’appuie pour sa logistique sur une distribution par Interforum.[2]


Collections[modifier | modifier le code]

Au fil du temps, diverses lignes éditoriales ont été développées sur les nombreuses disciplines relevant du domaine des arts du spectacle.[3]

Tableau des collections[modifier | modifier le code]

Nom de collection Directeur de collection Domaine
« Les voies de l’acteur » Patrick Pezin Les pratiques théâtrales et le métier d’acteur
« Champ théâtral  » Patrick Pezin et Christophe Bara L'histoire et l’esthétique du théâtre
« Théâtre et cinéma  » - Le jeu, le sens, l’écriture ou la réception du spectateur
« Carnets de rue  » Claudine Dussollier Les arts de la rue
« La main qui parle »  Collection fondée par Margareta Niculescu et dirigée par Lucile Bodson Les marionnettes
« Écrits sur le sable  » Maripaule B. et Philippe Goudard Le cirque
« Ex machina  » Luc Boucris et Chantal Guinebault-Szlamowicz La scénographie
« Lignes de corps  » Jean-Marc Adolphe La danse
« États des lieux  » - Les monographies sur des lieux culturels
« Papier à musique  » En collaboration avec l'institut technique européen des métiers de la musique La musique
« L’électron musagète  » - Les arts numériques
« Les points dans les poches  » - Collection Poche


La bibliothèque Scénogrammes se distingue de par sa nature transversale. Elle est consacrée au répertoire en publiant des textes dramatiques ou partitions de spectacle dans les disciplines précitées.

Tableau de la bibliothèque[modifier | modifier le code]

Série Animateur
Série "Matériau" Créée Philipe Chanuel et animée par Matthieu Mével[4]
Série "Interlignes" -
Série "Pistes" -
Série "Longitude" -
Série "Rue" Animée par Claudine Dussollier
Série "Interlignes" Animée par Philippe Goudard


Revues[modifier | modifier le code]

Tableau des revues[modifier | modifier le code]

Nom Domaine
"Puck" Revue sur la marionnette et les autres arts (en co-édition avec l’Institut international de la marionnette)[5]
"L'Ethnographie" Revue d'ethnographie: Les pratiques artistiques et le fait esthétique dans les sociétés humaines[6]
"Bouffonneries" Revue de théâtre[7]
"E pur si muove" Revue sur les marionnettes[8]
" Musique et technique" Revue sur la musique[9]


Récompenses[modifier | modifier le code]

- Anatoli Vassiliev, au cœur de la pédagogie théâtrale. Rigueur et anarchie, de Stéphanie Lupo  : prix Georges Jamati 2006. [2]

- Encyclopédie mondiale des arts de la marionnette, dirigé par Thieri Foulc et Henryk Jurkowski  : prix de la critique 2009-2010 « meilleur livre sur le théâtre  » (décerné par le Syndicat professionnel de la critique de théâtre, de musique et de danse).[10]

- Les utopies du masque sur les scènes européennes du XXe siècle, de Guy Freixe  : prix de la critique 2010-2011 « meilleur livre sur le théâtre  » (décerné par le Syndicat professionnel de la critique de théâtre, de musique et de danse).[11]

- Bric-à-brac. Du cauchemar réel au réalisme magique, de Lucian Pintilié  : prix du meilleur livre étranger sur le cinéma 2009 (décerné par le Syndicat français de la critique de cinéma).[12]


Références[modifier | modifier le code]