Utilisateur:DragonComander/Beretta 418

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Royaume d'Italie (1861-1946)

DragonComander/Beretta 418
Image illustrative de l'article DragonComander/Beretta 418
Beretta 418 avec cadre léger en aluminium
Présentation
Pays d'origine royaume d'Italie
Type Semi-automatic pistol
Munitions a
Concepteur Beretta
Fabricant Beretta
Caractéristiques techniques
Mode d'action Straight blowback

Catégorie a

Le Beretta M418 est un pistolet de poche 6.35 mm ( .25 ACP ) facilement caché "italien ". Les premiers exemplaires ont été fabriqués entre 1919 et 1922. Il existe plusieurs versions, notamment les modèles 1920 (V1 et V2), 1926, 1926 - 31 (V1 et V2), 1934, 318 et 418.

Premiers modèles[modifier | modifier le code]

L’incertitude entoure l’année où Beretta commence à produire son premier pistolets de poche de calibre .25. Les dates suggérées par diverses sources vont de 1919 à 1922. Les travaux de conception ont peut-être commencé avant la Première Guerre mondiale. Toutefois, la société a accordé la priorité aux exigences militaires donc le travail sur le compact 6.35 mm n’a repris qu’à la fin du conflit. La première version de l'arme ressemblait beaucoup au modèle 1922 ; presque un modèle réduit en fait, avec la seule différence importante d'un percuteur à ressort plutôt que d'un marteau interne. Mécaniquement, ce changement était préjudiciable. Il a probablement été fait pour des raisons de taille. Dans tous les autres cas, les deux pistolets sont identiques. Ils partagent le mécanisme de déclenchement équipé d'un déconnecteur d'échappement, typique de tous les pistolets Beretta de cette époque. Peu de temps après, une deuxième version (Model   19) est apparu, avec une sécurité de préhension automatique installée sur la sangle du cadre. Vraisemblablement, la sécurité a été ajoutée pour compenser le niveau de sécurité réduit inhérent aux armes à feu à percussion.

En 1926, une troisième version (parfois connue sous le nom de modèle 1926) a été introduite, dans laquelle le mécanisme de tir a été complètement repensé pour incorporer un sectionneur similaire à celui utilisé dans la Beretta M1923. Cette modification simple et économique a contribué à la renommée et au succès commercial de la 418. Cela impliquait un léger changement de la poignée gauche et peut être facilement vu sans démonter le pistolet.

Outre les modifications de 1926, la production s'est poursuivie de manière constante du début des années 1920 au milieu des années 1930, lorsque Beretta a procédé à de nouvelles modifications. Vers 1935, l’apparence du pistolet fut considérée comme dépassée et la poignée fut modifiée pour ressembler au modèle Beretta 1934. Plus tard, un indicateur d’armement a également été introduit: une extension du percuteur faisant saillie à l’arrière de la diapositive. Sinon, les soi-disant petits Berettas sont restées plus ou moins inchangées, dans la mesure où la plupart des pièces essentielles (baril, chargeur, etc.) étaient interchangeables. Bien que les changements apportés au pistolet pendant cette période aient été minimes, le nom a souvent été changé. Ces différents numéros de modèle ne figurent que dans les catalogues Beretta. Toutes les armes fabriquées jusqu'au milieu des années 1930 portent simplement la mention IBREV. 1919 . Les modèles suivants jusqu'à la fin de la guerre sont marqués Brevettata . Ils ont inclus leur date de fabrication à la fois dans le calendrier julien et dans les chiffres romains basés sur l'ère fasciste. Des armes similaires produites immédiatement après la guerre peuvent être marquées Brevettata, mais le plus souvent ils sont marquées Brevet .

Beretta Modèle 418[modifier | modifier le code]

Le 418 était le modèle final produit et très réussi. Bien que considéré par certains comme sous-puissant pour le combat, il a trouvé la faveur des officiers italiens de haut rang au cours de la Seconde Guerre mondiale. Le commandement allemand à Rome en a fourni des exemplaires; ceux-ci se distinguent par un timbre de vérification "4UT". Le M418 est resté en production jusqu'au milieu des années 50, se chevauchant avec la production d'armes sophistiquées que Beretta avait développées entre-temps. Vers la fin des années 1940, un cadre en alliage léger a été mis au point. De légères modifications esthétiques ont également été ajoutées peu de temps après. [1]

La 418 a été commercialisée aux États-Unis sous le nom de "Bantam" à partir d'environ 1952. À partir de 1958 environ, il a été commercialisé sous le nom de "Panther". La Panther présentait des améliorations sur le Bantam, mais les pièces étaient interchangeables. [2]

Le M418 dans la fiction[modifier | modifier le code]

Le Beretta 418 est également un candidat au pistolet favori de James Bond dans les cinq premiers romans de la série de Ian Fleming. Le pistolet de Bond est décrit comme "un Beretta .25 très plat (le numéro de modèle n’est jamais spécifié par Fleming) automatique avec une poignée squelette" (c’est-à-dire des panneaux de poignée latéraux enlevés - cadre uniquement), et soit un canon fileté servant de support à un silencieux ou un tonneau complètement scié. [3] À la fin du cinquième roman, Bon Baisers de Russie, Bond est incapable de dégainer le Beretta à un moment critique où son silencieux s'accroche à la ceinture de son pantalon et est presque tué à la suite. Cet incident donne lieu à un ordre de son officier supérieur, M, de commencer à porter une nouvelle arme de service dans les premiers chapitres du sixième roman, Dr No. Le Major Boothroyd, armurier du MI-6 et "le plus grand expert au monde en armes légères " selon M, insiste sur le fait que Bond doit l'échanger contre une arme offrant un plus grand pouvoir d'arrêt . Bond reçoit un revolver Walther PPK de 7,65 mm [4] et un revolver Smith & Wesson Centennial Airweight pour les situations où il a besoin de plus de puissance que ce que le PPK peut offrir. Il utilise les deux armes lors d'une mission en Jamaïque pour ce roman, puis s'appuie sur le PPK dans les récits suivants. Dans l'adaptation cinématographique de Dr. No, le premier de la série, Boothroyd n'offre que le PPK et Bond rend à contrecœur son Beretta (un M34 plus grand qui remplace le 418). [5]

En réalité, Ian Fleming a reçu une lettre de fans en 1957 de Geoffrey Boothroyd, passionné de Bond et expert en armes à feu, critiquant le choix de l’arme à feu pour Bond. Boothroyd a appelé le Beretta "un pistolet de femme" et a suggéré plusieurs alternatives, dont le Walther. Fleming a remercié Boothroyd en donnant son nom à l’armurier du MI6 dans Dr. No.

Numéros de série[modifier | modifier le code]

Numéro de modèle Plage de numéros de série
Mod. 1920 version I 100000 à 106000
Mod. 1920 version II 106000 à 112000
Mod. 1920 version III 112000 à 155000
Mod. 1926 155000 à 187000
Mod.1926-31 187251 à 198000
Mod. 1934 603700 à 608300
Mod. 318 609000 à 610000
Mod. 418 611000 à 658016, de 10001A à 99999A, de 00001C à 46410C

Références[modifier | modifier le code]

  • http://www.berettaweb.com/418/Beretta%20418.htm
  • Wilson, « The World of Beretta: An International Legend », Skyhorse Publishing (ISBN 978-1-5107-0930-0), p. 898
  • « The .25 Beretta of Ian Fleming's James Bond » (consulté le )
  • « The Walther PPK of Ian Fleming's James Bond » (consulté le )
  • « The Guns of James Bond », BBC (consulté le )
  • Liens externes[modifier | modifier le code]

    [[Catégorie:Pistolet semi-automatique]] [[Catégorie:Pages avec des traductions non relues]]