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Schotter 1968 de Georg Nees[modifier | modifier le code]

Schotter est une des premières oeuvres numériques réalisées par Nees. Celle-ci est une oeuvre importante d'une part pour l'art numérique vu que Schotter est considéré comme étant une des premières oeuvres de l'art numérique et d'autre part pour la carrière de l'artiste parce qu'elle reflète la pensée de Bense. En effet, Schotter peut être considéré comme étant l'œuvre qui reflète le concept de néguentropie de Bense[1]. Bense a énormément influencé l'art et la pensée de Nees concernant la question de l'esthétique. Ainsi, Schotter est une oeuvre qui permet de comprendre les théories de Bense à travers l'art de Nees.

Schotter est composé uniquement d'un seul élément géométrique: le carré. Il est possible de voir que tout au long du premier tier de l'oeuvre, les carrés sont placés de manière uniforme et collé l'un de l'autre. Toutefois, plus notre regard descend plus les carrés se séparent de l'un de l'autre et détruisent en quelque sorte l'effet harmonieux créé par la premier tier. Ce changement dans la disposition peut être interprété comme une illusion à l'ordre et au chaos. Pour réaliser cette oeuvre, Nees a utilisé la procédure SERIE. Tout d'abord, il utilise une procédure non paramétrique, QUAD, pour générer le motif principal qui lui est reproduite à plusieurs reprises dans le processus de SERIE. QUAD permet de dessiner des carrés de même dimension à des endroits différents de manière aléatoire et à des angles différentes. Nees utilise entièrement un programme pour la réalisation de l'oeuvre et non les mains d'un artiste. De plus, Nees présente aussi les notions d'hasard et d'aléatoire à travers cette oeuvre numérique puisque la réalisation de celle-ci n'est pas fait avec les mains d'un artiste. Il devient ainsi intéressant de se questionner si l'oeuvre peut être considérée complètement étant un produit de l'hasard vu que c'est l'artiste qui décide quelle procédure utilisé pour la réalisation de Schotter.et comment cette oeuvre reflète les pensées de Bense

Bibliographie[modifier | modifier le code]

BENSE, Max (2007). Aesthetica : introduction à la nouvelle esthétique. Traduit de l'allemand par Judith Yacar, Paris : Cerf.

DIETRICH, Frank (1986). «Visual Intelligence: The First Decade of Computer Art (1965-1975) », Leonardo, vol. 19, n° 2, p. 159-169.

GRANT, D. Taylor (2014). When the machine made art : the troubled history of computer art, New York : Bloomsbury Academic.

NAKE, Frieder (2009). «The Semiotic Engine: Notes on the History of Algorithmic Images in Europe », Art Journal, vol. 68, n° 1, p. 76-89.

NEES, Georg ( 2000). «Growth, Structural Coupling and Competition in Kinetic Art», Leonardo, vol. 33, n°1, pp. 41–47.

ROSEN, Margit (éd.) (2001). A little known story about a movement, a magazine and the computer's arrival in art : New Tendencies and Bit international, 1961-1973, Cambridge, MA : MIT Press et Karlsruhe, Germany : ZKM/Center for Art and Media.

  1. Christoph Klütsch, « Computer Graphic—Aesthetic Experiments between Two Cultures », Leonardo, vol. 40, no 5,‎ , p. 421–425 (ISSN 0024-094X, DOI 10.1162/leon.2007.40.5.421, lire en ligne, consulté le )