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Protestations du 2010-2011 en Tunisie
Localisation Drapeau de la Tunisie Tunisie
Date 18 Décembre 2010 -en cours
Morts 1
Blessés 5+

Les protestations du 2010-2011 en Tunisie sont des manifestations, en cours, contre le chômage et les mauvaises conditions de vie dans le pays du Maghreb , qui ont débuté en décembre 2010

Démonstrations de ce genre sont rares en Tunisie. C'est la pire des troubles auquel le pays a été confronté pendant au moins une décennie.[1]

Contexte[modifier | modifier le code]

Les émeutes, démarrés le 18 Décembre à Sidi Bouzid, sont passés largement inaperçus bien que sur les médias sociaux tels que Facebook et YouTube elles sont apparues des images de la police en dispersant les jeunes qui ont attaqué des vitrines et endommagées des voitures . Un manifestant, Mohamed Bouazizi, s'est mit feu pour protester contre la confiscation de son kiosque de fruits et légumes. Il a ensuite été transféré dans un hôpital à Tunis où il est mort le 4 Janvier [2]

Cela est arrivé malgré les réseaux de médias soulignaient que les émeutes en Tunisie ont été rares car le pays est généralement considéré comme stable dans sa région et parmi les plus riches. Al Jazeera a également déclaré que les militants tunisiens sont parmi les plus virulents dans sa partie du monde avec divers messages de soutien affichés sur Twitterpour Bouazizi. [3] Un article op-ed dans le même réseau dit de l'action qu'il s'agissait de «manifestations de désespoir suicidaire des jeunes de la Tunisie". Elle a souligné que les Fonds de Solidarité Nationale et le Fonds national de l'emploi étatiques avaient traditionnellement subsidisié nombreux biens et services dans le pays mais qu'ils ont commencé à transférer le «fardeau de la providence de l'Etat à la société" pour qu'il soit financé par les "bidon-villes" autour de la riche ville et des faubourgs. Il a également cité la "marginalisation des zones agraires et arides du centre et du sud [qui] se poursuiv sans relâche." [4] Les manifestations ont également été appelé un «soulèvement» en raison de "une combinaison mortelle de pauvreté, chômage et répression politique: trois caractéristiques de la plupart des sociétés arabes".[5]

Protestations[modifier | modifier le code]

Il avait été reporté que la police obstruait des manifestants et en utilisant du gaz lacrymogène sur des centaines de jeunes manifestants à Sidi Bou Zid en mi-Décembre. Les manifestants s'étaient rassemblés devant le siège du gouvernement régional pour manifester contre le traitement de Mohamed Bouazizi, qui s'était mis le feu pour protester contre la confiscation par la police des fruits et légumes qu'il tentait de vendre dans les rues. La couverture des événements a été limitée par les médias tunisiens. Le 19 Décembre, des unités supplémentaires de police ont été deployées dans les rues de la ville [6]

Le 22 Décembre, Lahseen Naji répondu à "la faim et le chômage" en se tuant par une électrocution après avoir monté sur un pylône électrique.[7] Ramzi Al-Abboudi aussi s'est tué à cause de difficultés financières découlant d'une dette de l'entreprise avec le programme de nationale solidarité par micro-crédit[4] Le 24 Décembre, Mohamed Ammari a reçu un fatal coup de balle à la poitrine par la police en Bouziane. D'autres manifestants ont également été blessés, y compris Chawki Belhoussine El Hadri, qui est décédé plus tard le 30 Décembre. [8] La police a affirmé qu'ils avaient abattu les manifestants par «légitime défense». Un "quasi-couvre-feu" a ensuite été imposé à la ville par la police. [9]

La violence a augmenté plus tard que les autorités tunisiennes et les résidents de Sidi Bou Zid gouvernorat se sont rencontrées une fois de plus. Les protestations ont atteint la capitale Tunis [7] le 27 Décembre avec environ 1000 citoyens exprimant solidarité [10] avec habitants de Sidi Bou Zid et appelant à des emplois. Le rassemblement, qui a été appelé par les militants syndicaux indépendants, a été arrêté par les forces de sécurité. Les protestations également s'est transmise à Sousse, Sfax et Meknassi. [11] Le lendemain, la Fédération Tunisienne des syndicats a tenu un autre rendez-vous à Gafsa, qui a également été bloqué par les forces de sécurité. Dans le même temps environ 300 avocats ont tenu un rassemblement près du palais du gouvernement à Tunis [12] Protests continued again on the 29 December.[13]

Le 30 Décembre, la police a dispersé pacifiquement une protestation à Monastir, tout en utilisant la force pour perturber d'autres manifestations à Sbikha et Chebba. Les protestes sociaux paraient continuer, avec les manifestations du 31 Décembre et d'autres manifestations et rassemblements publics par les avocats à Tunis et d'autres villes suite d'un appel par l' Ordre National Tunisien des Avocats. Mokhtar Trifi, président de la Ligue tunisienne des droits de l'homme (LTDH), a déclaré que les avocats avaient été "sauvagement battus."[8] Il y avait aussi des rapports non confirmés d'un autre homme qui aurait tenté de se suicider à El Hamma. [14]

Le 3 Janvier, des manifestations àThala contre le chômage et la hausse du coût de la vie tournaient à la violence. Une manifestation de 250 personnes, pour la plupart étudiants, en soutien des manifestants de Sidi Bouzid a été atteinte par le tir de gaz lacrymogènes par la police; une bombe de gaz a atterri dans un mosquée local. En réponse, les manifestants auraient mis le feu à des pneus et attaqué le bureau du Rassemblement constitutionnel démocratique. [15]

Réponse politique[modifier | modifier le code]

Au cours d'une émission télévisée nationale le 28 Décembre, le Président Zine El Abidine Ben Ali a critiqués les protestations, en appellant les auteurs "des extrémistes et des mercenaires» et en avertant de fortes punitions. Il a également accusé "certaines chaînes de télévision étrangères de la radiodiffusion de fausses allégations, sans vérification, basée sur la dramatisation, la fermentation et la déformation par les médias hostiles à la Tunisie." [16] Ses remarques ont été ignorées et les manifestations se poursuivent .[13]

Le 29 Décembre, Zine El Abidine Ben Ali a remanié son cabinet en retirant son ministre des communications, Oussama Romdhani, et tout en annonçant des changements aux portefeuilles du commerce et artisanat, affaires religieuses, communication et jeunesse. [17] Le lendemain, il a également annoncé la remotion des gouverneurs de Sidi Bouzid, Jendouba et Zaghouan. [18]

Autres réactions[modifier | modifier le code]

Le Fédération internationale des droits de l'homme a condamné l'utilisation d'armes à feu par les forces de sécurité tunisiennes, et appelle à une enquête indépendante pour faire la lumière sur ces événements, individuer les responsabilités et garantir le droit à la protestation pacifique. [8]

Le 2 Janvier 2011 le groupe hacktiviste Anonyme a annoncé l'opération «Tunisie», en solidarité avec les manifestations, en piratant un certain nombre de sites web étatiques tunisiens [19] Dans une déclaration Anonymous a annoncé que "Le gouvernement tunisien veut contrôler le présent avec des mensonges et de la désinformation pour imposer l'avenir en gardant la vérité cachée de ses citoyens. Nous ne resterons pas silencieux alors que ce qui se passe. Anonyme a entendu la revendication de la liberté du peuple tunisien. Anonymeest disposée à aider le peuple tunisien dans cette lutte contre l'oppression" [20] Le lendemain, ont été attaqués les sites internet de la Bourse, ministère des Affaires étrangères, Ministère de l'Industrie, du Commerce du Gouvernement tunisien, le Carthage Palace (la maison du président), commission electorale présidentielle et un site Web du gouvernement qui est une Portan pour différents ministères. [21]

La réaction des médias[modifier | modifier le code]

Malgré les critiques sur les "rares" niveaux de couverture et de "peu d'intérêt» donné à ces manifestations par les médias internationaux, les protestations ont été salué par certains commentateurs comme «événements mémorables» de l'histoire tunisienne. [22] Brian Whitaker a écrit dans le Guardian en suggérant que des manifestations puissent être suffisantes pour mettre un terme à la présidence de Ben Ali et en notant des similitudes avec la fin du règime de Nicolae Ceaușescu en Roumanie en 1989.[22]

Le manque de couverture dans les médias nationaux contrôlés par l'État a également été critiqué. [3]

L'instabilité régionale[modifier | modifier le code]

Le 29 Décembre, affrontements avec la police ont également été signalés à Alger dans la voisine Algérie, suite à des protestations contre l'absence de logement. Au moins 53 personnes auraient été blessées et 29 autres ont été arrêtés [23]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Borger, Julian, « Tunisian president vows to punish rioters after worst unrest in a decade », The Guardian, Guardian Media Group,‎ (lire en ligne)
  2. tunisien qui a suscité des protestations rares meurt: Reuters
  3. a et b Riots reported in Tunisian city – Africa – Al Jazeera English
  4. a et b Tunisia: The battle of Sidi Bouzid – Opinion – Al Jazeera English
  5. The rebirth of Arab activism - Opinion - Al Jazeera English
  6. (en) « Images posted on social-network sites show police intervening to halt disturbances ignored by national media », Al Jazeera,‎ (lire en ligne)
  7. a et b (en) « Protests continue in Tunisia », Al Jazeera,‎ (lire en ligne)
  8. a b et c (en) « A protester dies after being shot by police, as activists criticise government repression of protests », Al Jazeera,‎ (lire en ligne)
  9. (en) « Protester dies in Tunisia clash: Several wounded in Sidi Bouzid as demonstrations against unemployment turn violent », Al Jazeera,‎ (lire en ligne)
  10. Tunisia jobless protests rage – Africa – Al Jazeera English
  11. Job protests escalate in Tunisia – Africa – Al Jazeera English
  12. Tensions flare across Tunisia – Africa – Al Jazeera English
  13. a et b (en) « Tunisia struggles to end protests », Al Jazeera,‎ (lire en ligne)
  14. (en) « video: today a young unemployed man trying to commit a suicide in El Hamma #sidibouzid », Nawaat,‎ (lire en ligne)
  15. Violent clashes continue in Tunisia - Africa - Al Jazeera English
  16. (en) « Tunisia president warns protesters », Al Jazeera,‎ (lire en ligne)
  17. (en) « Tunisian president removes ministers after protests », Al Arabiya,‎ (lire en ligne)
  18. (en) « More heads roll in Tunisian social crisis », Radio Netherlands Worldwide,‎ (lire en ligne)
  19. (en) « Tunisia under attack by Anonymous; press release », Daily Kos,‎ (lire en ligne)
  20. (en) « Operation Tunesia – English », Anonymous,‎ (lire en ligne)
  21. Hackers hit Tunisian websites - Africa - Al Jazeera English
  22. a et b (en) Whitaker, Brian, « How a man setting fire to himself sparked an uprising in Tunisia », The Guardian, Guardian Media Group,‎ (lire en ligne)
  23. Scores hurt in Algeria protests - Africa - Al Jazeera English

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