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Démographie[modifier | modifier le code]

La démographie de ce phénomène est complexe et peut être sujette à certains bémols dans la véracité des recensements à cause de deux facteurs. Le premier facteur est l’époque. Les années 1700 n’avaient pas d’ordinateur pour garder toutes les données en un seul endroit et il y avait de hauts risques de perdre les papiers officiels des recensements. Le deuxième facteur est le désir d’avoir plus de francophones que d’anglophones au sein de l’église. Il aurait été possible et facile pour les prêtres et l’Église francophone de falsifier les données de recensements. Il y a peu de données des Canadiens anglais dans les années 1700, les premières arrivent en 1851. Le site du gouvernement du Québec mentionne qu’en 1851, au Québec, il y avait 890 261 habitants tandis qu’en Ontario, dans la partie anglophone du Canada, il y avait 952 004 habitants, soi-disant 61 743 de plus que le Québec.[1]

Une femme sur cinq dans les années 1800, avait 10 enfants ou plus. En général, les femmes avaient en moyenne 5 enfants par famille.[2] À cette époque, il y avait un haut taux de mortalité infantile, ce qui pourrait expliquer pourquoi les familles avaient tendance à avoir plusieurs enfants.[3] Dans cette dynamique de famille traditionnelle, le mariage est presque obligatoire et toujours religieux et le divorce est interdit. Le désir et le devoir de reproduction est élevé.[4] Bien que la revanche des berceaux ait augmenté le taux de fécondité et d’habitants au Québec dans les années 1700/1800, aujourd’hui ce n’est plus la même chose, car après la fin de la revanche des berceaux vers la fin des années 1960, le Québec est devenu en sous-fécondité.[5]

Définition[modifier | modifier le code]

La conceptualisation du crime politique porte à ambiguïté, car ce n’est pas tous les experts qui en donnent une même définition. Ils ne s’entendent pas sur une définition claire et nette, c’est donc un concept flou. La complexité avec ce concept est qu’il peut y avoir plusieurs appellations différentes. On peut autant l’appeler un délit politique qu’une infraction politique ainsi qu’un crime politique. Ces trois termes veulent dire la même chose. Le crime politique à plusieurs sous-sections, elle peut autant toucher les coups d’État que les attentats et que les assassinats, ce terme est vaste et touche plusieurs autres concepts définis.

Malgré le fait que cette source date, elle est intéressante à analyser et sa définition semble la plus complète pour comprendre le concept du crime politique. Selon le sociologue Henri Lévy-Bruhl, ce concept est trop incertain pour y donner une définition claire, car le tout dépend de chaque État. Chaque État a sa propre façon de gouverner alors qu'il est logique de constater que la définition va changer d’un régime autoritaire à un régime démocratique.[6] Cependant, il mentionne, dans une revue française de sociologie, que le terme « délit politique » n’est pas proprement donné, car il peut y avoir des délits qui sont d’ordres religieux, sociaux et/ou même philosophiques. Il propose donc un nouveau terme : un délit idéologique.

Selon la cour tribunal de Belgique, un délit politique est une infraction qui vise à corrompre le bien d’être des institutions d’un pays.[7] Quand on parle d’institution d’un pays, on parle des parlements, des organisations gouvernementales, des assemblées générales, etc.

Selon Jean-Michel Blanquer, un haut fonctionnaire français, c’est la qualité du crime qui va déterminer s’il est de nature politique ou non. Il en donne quelques exemples dans une revue politique : les violences de la rue, la violence sociale avec les affrontements ou les revendications d’ordres sociaux, le crime organisé, la violence d’État, la violence ethnique et la terreur politique organisée.[8]

Selon Thibault Moulin, un docteur en droit, le crime politique va s’appeler une infraction politique. Ce concept va être utilisé lorsqu’il y a une infraction dirigée contre un État ou un gouvernement. L’infraction politique va être différente de l’infraction individuelle, les conséquences ne sont pas les mêmes et les crimes non plus.[9]


  1. BEMIER Gérald et Robert BOILY. « Québec en chiffres de 1850 à nos jours », dans bibliothèque et archives nationales du Québec, Montréal, ACFAS, 1986, https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2828103, page consultée le 19 mars 2023.  
  2. PICHÉ Victor et Céline LE BOURDAIS. La démographie Québécoise, Montréal, Presse de l’Université de Montréal, 2003, 324 p., https://books.openedition.org/pum/23997?lang=fr, page consultée le 19 mars 2023.
  3. PICHÉ Victor et Céline LE BOURDAIS. La démographie Québécoise, Montréal, Presse de l’Université de Montréal, 2003, 324 p., https://books.openedition.org/pum/23997?lang=fr, page consultée le 19 mars 2023.
  4. ONTARIO. COMMISSION ONTARIENNE DES DROITS DE LA PERSONNE. L’évolution des familles Canadiennes, Ontario, inconnue, https://www.ohrc.on.ca/fr/les-droits-de-la-personne-et-la-famille-en-ontario/l%E2%80%99%C3%A9volution-des-familles-canadiennes#:~:text=La%20famille%20%C2%AB%20traditionnelle%20%C2%BB%2C%20compos%C3%A9e,de%20familles%20sont%20souvent%20ignor%C3%A9es., page consultée le 11 mai 2023.
  5. HENRIPIN Jacques. « Trois siècle de grosses familles », dans Cap-aux-diamants, numéro 39, automne 1994, p.30-35,https://www.erudit.org/en/journals/cd/1900-v1-n1-cd1042227/8656ac.pdf, page consultée le 19 mars 2023.
  6. HENRI, Lévy-Bruhl. « Les délits politiques. Recherche d’une définition », dans Revue française de sociologie, volume 5, numéro 2, 1964, p.131-139, https://www.persee.fr/doc/rfsoc_0035-2969_1964_num_5_2_6319, page consultée le 6 mars 2023.
  7. INCONNUE. « Délits politiques », dans Cours et tribunaux de Belgique, 2023, https://www.rechtbanken-tribunaux.be/fr/bevoegdheden/delits-politiques , page consultée le 6 mars 2023.
  8. BLANQUER, Jean-Michel. « Criminelle politique. À propos de l’essence politique du crime », dans Raisons politiques, volume 1, numéro 17, 2005, p.5-7, https://www.cairn.info/revue-raisons-politiques-2005-1-page-5.htm, page consultée le 7 mars 2023.
  9. MOULIN, Thibault. « Qu’est-ce que l’infraction politique dans une procédure d’extradition ? Une analyse inspirée de l’affaire Assange », dans Revu des droits et libertés fondamentaux, numéro 47, 2022, http://www.revuedlf.com/droit-international/quest-ce-que-linfraction-politique-dans-une-procedure-dextradition-une-analyse-inspiree-de-laffaire-assange/#_ftn49, page consultée le 7 mars 2023.