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Utilisateur:Charlottem97/Brouillon

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Jean Antoine Bail[modifier | modifier le code]

La fanfare de Bois le Roi par Jean Antoine Bail, XIXe s., huile sur toile, 107x152 cm, musée des beaux arts de Lyon

Jean-Antoine Bail, né le 8 avril 1830 à Chasseley (Rhône) et mort en 1918 à Bois-le-Roi (Seine et Marne), est un peintre de genre français, dont les œuvres exposées dans les salons parisiens et Lyonnais ont connu un certain succès auprès du public.

Ses deux fils Frank Antoine (1858-1924) et Joseph (1862-1921) qu'il a lui-même formé ont suivi le même parcours.

Biographie[modifier | modifier le code]

jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Jean Antoine Bail naît le 8 avril 1830 à Chasseley, dans le Rhône, d'un père boulanger. Enfant, les villageois sont marqués pas ses dispositions précoces. Il est envoyé à Lyon d'autant plus facilement que plusieurs de ses oncles, commerçants ou artisans, y demeurent et que son père s'y installe à son tour et devient limonadier. Sorti au début su Second Empire, il a bénéficié de l'enseignement Bonnefond et mène à Bois-le-Roi une vie patriarcale. Il semble avoir fait plusieurs séjours aux Beaux Arts de Lyon.

carrière[modifier | modifier le code]

Jean-Antoine Bail expose à Lyon en 1854, puis retourne à Paris en août 1858, où naît son premier enfant Franck-Antoine. En janvier 1860 il est de retour à Lyon où il épouse la mère de son fils, Marguerite-Pauline Cazals. Le ménage habite place Napoléon et reconnaît Franck.

Le peintre fait plusieurs voyages en Italie à des dates non déterminées.

Leur second fils, Joseph, naît à Limonest le 22 Janvier1862 puis en 1867 naît Amélie qui figure plus d'une fois sur les tableaux de son père.

La famille habite 32 rue du Bœuf en 1872, en plein quartier de peintres-verriers.

Peu après, les Bail se fixent à Paris, où ils légitiment Franck-Antoine (8/10/1873) puis s'installent à Bois-le-roi. Leur mode de vie simple et rude séduit leurs prospecteurs.

L'un d'eux dans une lettre à Kaempfen écrite le 30 Novembre 1884 les décrit ainsi :

« gens simples, laborieux, intelligents comme de vrais artistes, vivant ensemble, père, mère, deux grands fils et une jeune fille vivant des meilleures lois de la famille ce qui est une vraie distinction. Ils sont venus à Bois-le-roi après la guerre, leurs enfants étaient petits, tous ont été élevés avec le seul travail du peintre, quelle lutte ! Aujourd'hui, tous travaillent à leur tour. En effet, Franck-Antoine est soldat au 48 Infanterie et en 1878 demande une permission de vingt jours pour aller à Bois-le-roi terminer un tableau qu'il veut exposer au salon... »

En dépit de ses résidences de campagnardes, Antoine-Jean n'a jamais été coupé de Paris, ni manqué de protecteurs et d'admirateurs. Le duc de Mortemart écrit au sujet du peintre, le 6 mai 1875. « Il veut appliquer son travail à l'art beaucoup plus qu'au commerce » . sous la plume de Platard on lit « je le considère comme très digne d'encouragement ». A en juger par le nombre d’œuvres d'arts passées en vente le peintre semble avoir une clientèle.

Comme tous les peintres de genre qui se situent dans la tradition réaliste, le portrait n'est pas la principale préoccupation de l'oeuvre de Bail qui s'attache à décrire des intérieurs pittoresquesn une auberge en Normandie, une fromagerie en Auvergne, l'atelier du peintre et souvent le sien où se trouvent des objets pour les natures mortes. Les scènes de genre peintes en extérieur comportent des échappées de paysage dont il fait parfois le sujet des peintures. Néanmoins, la recherche de caractère et du rendu le plus fidèle possible de la réalité trouvent un beau cham d'expression dans le domaine du portrait. La peinture d'Antoine Jean Bail montre la limite entre scène de genre et portrait est difficile à étabilr, dès lors que le personnage est représenté dans son cadre familier.

Jean-Antoine Bail mourut en 1918 à Nesles-la-Vallée ou Bois-le-roi en Seine et Marne.

Œuvres et Style[modifier | modifier le code]

influences, peintures[modifier | modifier le code]

La peinture au XIX° siècle est marquée par l'influence du réalisme (à peu près des années 1830 à 1880). Il s’agit de peindre les scènes de la vie quotidienne dans un style naturaliste, presque photographique. La peinture Lyonnaise en est aussi influencée et Jean-Antoine Bail, peintre d'intérieur, suit aussi ce mouvement même si ses œuvres se colorent parfois de nuances étrangères.

étude d'une œuvre : l'atelier de dessin à l'école des Beaux-Arts, 1855[modifier | modifier le code]

Ses Fils[modifier | modifier le code]

Ses Fils, Franck-Antoine et Joseph Bail ont eux-même été formé par leur père et ont suivi sa trace dans la peinture de genre

Joseph Bail réalise des natures mortes et présente des œuvres au Salon de la Société des artistes français.

Quelques années après, il en devient l'un des plus jeunes médaillés d'honneur pour son tableau Bibelots du musée de Cluny au Salon de 1886, puis pour son célèbre Le Marmiton (1887)

Passionné par le monde de la gastronomie, il peint tout autant la nourriture que ceux qui ont contribué à la préparer

comme son père, il exécute des œuvres dans le goût hollandais ou flamand, il s'attache à reproduire des scènes d'intérieur