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Dictatie[modifier | modifier le code]
Le terme "dictatie" décrit l'établissement dans un pays d'une dictature aux atours démocratiques. Exemple : l'élection (apparemment démocratique) d'Emmanuel Macron — dissimulant à peine une gouvernance autoritaire), basée sur un aveuglement collectif et des élections biaisées (choix entre FN (Front National) et LREM (La République En Marche ou Est Morte selon les goûts) : l'électeur refusant de voter pour Marine Le Pen n'avait d'autre choix que de voter blanc, s'abstenir — deux minima n'ayant aucun effet en droit français, ou de voter Emmanuel Macron — entretenant ainsi l'illusion d'une adhésion pure et simple à son programme (ce qu'il ne se gênera pas pour clamer haut et fort une fois élu alors qu'il ne s'agit que d'un mensonge politique pur et simple, un de plus !).
Les élections présidentielles [Ministère de l'Intérieur, élections présidentielles] de 2017 ont été une réplique très fidèle de celles de 2007 où Jacques Chirac, bénéficiant d'un gigantesque courant anti Jean-Marie Le Pen, s'est attribué les 82% du résultat du second tour alors qu'il ne représentait — au mieux — que 25% du corps électoral (résultats du 1er tour + estimations des voix assimilables), plus de 50% ne voulant à aucun prix de l'extrême droite au pouvoir !
Surfant sur cet exemple et avec l'aide d'une classe politique complétement déboussolée, quoi de plus simple, que de se déclarer totalement soutenu par 66% des électeurs largement manipulés, quoi de plus politicien aussi !
La démocratie a ceci de commun avec l'idéal communiste, ou tout espoir utopique de gouvernance juste et éclairée, que jamais elle n'a connu le moindre commencement de réalité, restant à tout jamais du domaine des utopies pour lesquelles il convient de se battre en permanence.
Ainsi, depuis la fin de la 2ème guerre mondiale (dictature intégrale) jusqu'à nos jours, nous n'avons quitté cette dernière que pour ronronner dans une dictature douce (Mai 68 mis à part) puis en démocrature (dictature pseudo-démocratique) savamment entretenue par des dirigeants aux intérêts bien compris à défaut de ceux de leurs concitoyens.
La dictatie inaugurée par E. Macron repose logiquement sur une gouvernance totalitaire par ordonnances dans un pays où l'on a noyé l'assemblée sous un flot de représentants néophytes votant comme un seul homme les décisions de l’Élysée relayées par un Premier Ministre forcément à ses ordres, ce que ne peut qu'applaudir un syndicat patronal qui n'en attendait pas tant !
Épiloguons avec un humour digne de Sir Winston Churchill : ″Nos gens tiennent bon ! Allons, dormez bien, rassemblez vos forces pour l'aube, car l'aube viendra !″