Utilisateur:Callinou777/Brouillon

RapidFire
Image illustrative de l'article Callinou777/Brouillon L’un des deux canons 40mm RAPIDfire du BRF Jacques Chevallier
Présentation
Pays	France
Type	Système de canon polyvalent multiplateforme
Utilisateur(s)	France, Belgique, Ukraine
Munitions	65 x 255 mm
Projectiles	40 mm télescopé
Fabricant	Thales en partenariat avec Nexter
Caractéristiques techniques
Mode d'action	lutte antiaérienne très courte portée, lutte anti surface
Portée pratique	de 50 m à 4 000 m
Cadence de tir	200coups/min
Capacité	140 obus dans la tourelle
Précédé par	40 CTC
Catégorie	Batterie auxiliaire

Le RapidFire appelé également 40mm RapidFire est un canon polyvalent multiplateforme polyvalent appartenant au projet France 2030 visant à moderniser l’armée française. Il est notamment destiné à remplacer son prédécesseur le canon 40 CTC vieillissant.

Origine et début du projet

L’armée française souhaite donc le remplacer son système 40 CTC, elle confie l’élaboration du projet à ses industries militaires nationales tel que Thales ou Nexter cette dernière attendant notamment l’aboutissement du projet pour la fabrication du ECB Jaguar du programme Scorpion qui sera composé d’une variante du RapidFire: le canon 40CTA. Cependant les entreprises doivent respecter un cahier des charges exigeant notamment sur les délais dans lesquelles ils doivent développer et produire le système, mais aussi des contraintes techniques comme la polyvalence, par ce therme est sous entendus la lutte anti-aérienne très courte distance mais aussi la destruction de cibles au sol ou d’embarcations rapide dans le cas d’un système RapidFire Naval, la capacité en combat urbain mais aussi la capacité multiplateforme de l’engin, en d’autres thermes, le système de canon doit pouvoir être monter sur blindés de reconnaissances, camions ou encore sur navires. Seulement nous pouvons nous poser la question pour quel raison la France souhaite elle se munir d’un tel système de lutte antiaérienne ? En effet les défenses françaises sont constitué d’excellents systèmes tel que les crotales, les systèmes Simbads équipé de missiles mistrals, ou encore des Aster 15 et 30. Pourquoi financer un autre projet principalement tourné vers La Défense du ciel ? Le RapidFire est un type de défense antiaérienne que l’on peut qualifier de ponctuel, en d’autre therme il s’agit d’obus/balles non guidé, ni autopropulsé (comme les missiles). Le principal atout de ce type de défense est qu’il peut continué à fonctionner malgré la guerre électronique engagé par l’adversaire qui peut se traduire par un brouillage radar, des leurres thermique… Il ne nécessite pas non plus d’énorme quantité d’énergie pour fonctionner comme les lasers (en cours de développement). Enfin le prix d’un obus pour abattre une cible est bien moindre que les autres systèmes employés. Ce point très important notamment avec l’utilisation massive de munitions radioguidées bon marché de plus en plus récurrente dans les conflits actuels. Les économies de missiles à capacité accrue comparé au RapidFire permet de dédier les systèmes plus cher à l’interception d’engin plus furtif ou rapide tel que des missiles de croisière ou des avions ennemi. Cela permet également de conserver un plus grand stock de munitions afin de faire face à des attaques de saturation par le ciel. La défense ponctuelle a aussi l’avantage de pouvoir intercepter des cibles évoluant en très basse altitude comme des hélicoptères.

Élaboration

Le projet est donc confié aux industries d’armement national Nexter et Thales qui vont ainsi quérir l’aide de BAE Système afin de mettre au point les munitions employées qui seront similaires au 40 CTC. Pour le Rapidfire les industriels ont élaboré le 40 CTAI, il s’agit du canon 40 CTA élaboré pour le Jaguar qui a la particularité d’être « intelligent ». Les industriels doivent dès à présent choisir le type de munitions employés, en effet ils auraient put opter pour l’obus de 20mm du Phalanx CWIS ou le 30mm de l’AK-630 pouvant chacun atteindre d’impressionnante cadence (respectivement 4 500 et 5 000 coups/min). Le choix de ce calibre vient de plusieurs raison. Tout d’abord le système est vendu comme privilégiant une meilleure précision quitte à sacrifier la quantité de plomb envoyer. En effet les deux systèmes précédent se base sur le principe de faire un mur de plomb afin de se défendre des avions/missiles ennemi. Cette précision permettrait alors d’économiser les munitions et ainsi de l’argent, argument marketing du système. De plus le choix du 40 mm télescopé permet de réduire la taille de la chambre de chargement argument de poids notamment pour l’espaces restreint que peut avoir la tourelle d’un engin blindé (Jaguar), ce gain de place permet également une élévation du canon de -10° à +75°. Ce qui permet notamment de pouvoir frapper des positions en hauteur à courte distance comme des immeubles dans une rue, ce point permet de rendre le système opérationnel dans le combat urbain. Enfin revenons sur le RapidFire original (pas la version de canon 40 CTA du Jaguar énoncé précédemment) la tourelle à été choisie d’être télé-opérée se qui réduit la taille de la tourelle est permet également en cas d’explosion des munitions de celle-ci d’assurer le maximum de serviabilité à l’équipage qui la contrôle à distance.

Munitions

Le RapidFire est équipé de munitions semblables aux 40 CTC.

Munitions télescopées pour le canon 40 CTC

Les munitions ont une longueur de 255 mm et un diamètre de 65 mm à la base de la cartouche. La masse totale d’une munition est de 2 kg dont 550 à 980 g pour le projectile. L'encombrement est légèrement supérieur à celui d'une munition de 25 mm. La faible taille de la 40 mm CT permet l'emport d'un plus grand nombre d'obus à volume égal, par rapport aux autres projectiles de 40 mm.

Munitions télescopées de 65 x 255 mm développées pour le système d'arme CTAS

• OFLT (Obus FLèche Traceur) : un obus-flèche en alliage de tungstène, il est capable de perforer à 1 500 m 140 mm d'acier à blindage (plaque de 70 mm d'épaisseur sous une incidence de 60°). Sa vitesse initiale est de 1 500 m/s pour une portée pratique de 2 500 m. Des obus-flèche ont atteint une portée de 40 km au cours de tirs d'essai lorsque le canon était pointé en site à +45°[1].
• PPM CHR (Projectile Perforant Multiple Chronométrique) : un obus anti-aérien à fusée programmable, pré-fragmenté, il détone à proximité de sa cible en projetant 200 billes de tungstène. Il est aussi efficace au sol contre les fantassins. Sa vitesse initiale est de 900 m/s pour une portée pratique de 4 000 m.[2]
• BOAT (Boulet Ogivé Acier Traceur) : un boulet perforant de 980 g ayant une vitesse initiale de 1 000 m/s. Il représente une alternative moins coûteuse à l'obus-flèche contre les blindés légers, il peut également être utilisé contre les structures non cohérentes telles que les bunkers et les murs en terre crue.
• OET CHR (Obus Explosif Traceur Chronométrique) : un obus explosif à fragmentation possédant une fusée multi-mode programmable pour fonctionner par contiguïté, à l'impact, ou avec un retard permettant la pénétration de l'obus avant son explosion. À 1 000 m, il est capable de traverser 210 mm de béton ou 15 mm d'acier à blindage. Sa vitesse initiale est de 1 000 m/s pour une portée pratique de 2 500 m[3].
• OET (Obus Explosif Traceur ) : un obus explosif à fragmentation détonant à l'impact. À 1 000 m, il est capable de traverser 210 mm de béton ou 15 mm d'acier à blindage. Sa vitesse initiale est de 1 000 m/s pour une portée pratique de 2 500 m[4].
• A3B(Anti-Aerial AirBrust) : un obus nouvelle génération expulsant des billes à la façon d’un shrapnel. Cette munitions intelligentes uniquement utilisable sur les Rapidfirea et leur canons intelligent 40CTAI permet de frapper à faible coût et avec une grande efficacité des cibles aériennes comme des troupes au sol(fantassins)
• OXT (Obus d’eXercice Traceur) : munition d'entraînement, son projectile inerte possède la même balistique que les munitions GPR-PD-T and GPR-AB-T. Sa vitesse initiale est de 1 000 m/s pour une portée maximale de 8 500 m[5].
• OXT GAB RED (Obus d’eXercice Traceur Gabarit Réduit) : munition d'entraînement à portée réduite, son projectile inerte possède la même balistique que les munitions GPR-PD-T et GPR-AB-T. Sa vitesse initiale est supérieure à 1 000 m/s pour une portée maximale ne dépassant pas les 6 500 m[6].

Variantes

• Versions navals, montée sur plateforme naval comme artillerie principale sur les navires de second rang ou comme artillerie secondaire sur les bâtiments de premier rang
• Versions terrestres montée sur camion
• Versions blindé projet visant à monté sur un blindé de transport de troupes.
• Versions avec missiles il s’agit d’une tourelle Rapidfire équipée de 8 missile sol/air à courte ou très courte portée sûrement des Mistral ou des crotale
• Versions 40CTC ils s’agit du même canon installé dans une tourelle de blindés tel que le Jaguar

Emplois

• Ukraine aurait reçut une version terrestre du Rapidfire lors du conflit russo-ukrainien en janvier 2023, nous ne connaissons ni l’état actuel du système, ni son efficacité. Une version blindé devait être envoyé à des fins de test sur théâtre d’opérations.
• France possède des Jaguar ainsi que quelques unités versions terrestres bien que le nombre actuel soit inconnu. Elle dispose également de plateformes navales sur certain de ses navires
• Belgique possède des Engins Blindé de Combat et de Reconnaissance Jaguar

Versions naval

Certaines marine se dote de ce système, des projets émergent comme par exemple :

• Jacques Chevalier sont des navires de la classe de Bâtiment Ravitailleur de Force de la marine nationale
• Le projet ECP Il s’agit d’une corvette, un navire de second rang qui pourrait être doté de ce système comme artillerie principale. Elle devrait servir dans de nombreuse marine de l’Europe.
• PANG Porte Avion Nouvelle Génération il s’agit du projet visant à moderniser l’aéronaval français, il utiliserait ce système comme canon d’autodéfense pour les menaces aériennes.

Sources

https://wikipedia.org https://meretmarine.com https://thalesgroup.com https://marinnationale.fr