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Utilisateur:Bub37/Brouillon

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Habitat participatif en Belgique[modifier | modifier le code]

En Belgique, l’habitat participatif naît à la fin du XXe siècle pour répondre à la crise du logement. Il permet à des personnes ayant un revenu faible ou moyen de devenir propriétaire de leur propre logement. Les projets d’habitat participatif sont possible grâce à des ASBL (« habitat groupé », « Fond de logement », le "Community Land Trust") qui vont les subventionner et les encadrer.

Les coopératives à Bruxelles[modifier | modifier le code]

Les coopératives donnent vie au projet participatif en guidant les habitants qui souhaitent en faire partie. Grace à des outils en ligne, et événements, elles vont faciliter la constitution des groupes de futur habitants, puis leur permettre d’influencer le projet , de sa conception jusqu’à la phase de chantier. Certains projets participatifs vont plus loin en proposant de participer à la phase de construction, en ayant au préalable suivi des formations. 

« Habitat et participation »[1][modifier | modifier le code]

L’ASBL habitat et participation a été fondée en 1982 dans le but de promouvoir et d’encadrer les processus participatifs en Wallonie et à Bruxelles. Elle agit dans le domaine de la participation citoyenne en développant des outils destinés à favoriser les dynamiques de participation comme par exemple l’aménagement d’espaces publics, la création d’outils et de méthode d’animation, la mise en place d’événement. Elle agit aussi dans le domaine du droit à l’habitat au niveau national en mettant en place des études comme habitat solidaire, des travaux d’intérêt générale sur l’accompagnement social ou encore l’auto-construction. Enfin, elle s’occupe également de favoriser le lien social et solidaire entre habitants et l’accompagnement de projet d’habitat solidaire grâce à l’organisme « habitat groupé » qu’elle s’occupe de gérer. 

« Habitat groupé »[2][modifier | modifier le code]

Cet organisme basé à Bruxelles s’occupe de gérer des projets d’habitat groupé caractérisé par l’autogestion et le volontarisme des habitants. Ce type de projet permet de mettre en commun un certain nombre de ressources matérielles, financière et sociales permettant à certaines personnes de sortir de leur situation de précarité.

« Fond de logement »[modifier | modifier le code]

Le fond de logement est une coopérative créée en 1989 par la ligue des familles et le Gezinsbon à la suite de la régionalisation de la politique du logement. Celle-ci a pour but de faciliter l’accès au logement en offrant à des ménages à revenus moyen ou modeste des crédits, des prêts ou des aides locatifs.

Le Community Land Trust[modifier | modifier le code]

Le Community Land Trust a été inventé aux Etats-Unis. Il s’agit d’un organisme sans but lucratif qui a pour rôle d’acheter des terrains sur lesquels il réalise, soit des logements devant être accessible à personnes à faible revenu, soit des infrastructures à l’usage de la communauté (espaces culturels, locaux pour des association, espaces commerciaux…). Les logements peuvent être ensuite revendu à des personnes elles aussi à faible revenu car ils ne prennent plus en compte la valeur du sol, en effet la propriété foncière et la propriété du logement sont séparées. Ce mécanisme évite la spéculation immobilière et permet à des ménage pauvre ou modeste de devenir propriétaire. Les projets réalisés par le CTL sont faits de manière participative, trois acteurs ayant chacun un tiers du pouvoir de décision y sont représenté : les habitants, les riverain et les pouvoirs publics. 

« Les Squats »[3][modifier | modifier le code]

Enfin une dernière solution à la crise du logement est celle des squats sur le modèle de l’ASBL 123 logement fondé en 2004, qui lance des projets d’occupation temporaire ou précaire en région Bruxelloise. L’un d’eux à permit à une soixantaine de personnes de vivre gratuitement dans un complexe de bureau abandonné. La région wallonne paie la moitié des charges et en échange les habitant l’entretienne afin d’éviter à la région wallonne de payer une taxe sur les immeubles inoccupé. On trouve dans ce logement 7 familles, 7 enfants et 13 nationalités différentes qui sont soit des personnes émargeant au chômage ou au CPAS, des sans-papiers, des étudiant ou des travailleurs. 

« Contrat de quartier durable »[4][modifier | modifier le code]

Enfin une dernière solution quant à elle proposé par la ville de Bruxelles, est celle des contrats de quartiers Durables. C’est dans les années soixante qu’un double phénomène a lieu : Bruxelles connait un exode de la bourgeoisie du centre-ville vers les quartiers de la périphérie et un déclin industriel croissant. Ce phénomène a eu pour conséquence l’appauvrissement de certain quartier comme Anderlecht, Molenbeek-Saint-Jean-Saint-Jean, Saint-Gilles, Saint-JosseTen-Noode et Schaerbeek. Des espaces ayant un fort potentiel de réaffectation aujourd’hui ont été laissé abandonner comme : des logements (maisons, immeubles), des industries, entrepôts ou encore des bureaux. 

« Samenhuizen »[5][modifier | modifier le code]

Samenhuizen développe plus l'habitat collectif, elle propose trois types de logement. Des « logements communautaire » qui ressemble à un peu à une maison où les chambres sont privées et ou la cuisine, salle de bain etc., sont partagées. La « résidence communautaire » qui est à plus grande échelle où chaque résident à sa chambre, son salon, sa kitchenette mais où les espaces communs sont par exemple un café, un atelier, des chambres d’amis, un jardin etc. Et enfin la « cohabitation », qui est comme la « résidence communautaire » mais avec une cuisine et une salle à manger commune.

« Cohousing »[6][modifier | modifier le code]

« Cohousing » développe des logements complètement privatifs avec des équipements mutualisé comme les accès, le jardin, et un bâtiment central dont la fonction peut être défini par les habitant : une salle de musique, une buanderie, une salle de télévision, une salle de jeux etc. Cette ASBL réalise des projets proposant une vie en communauté où le voisin le colocataire devient une personne à qui on parle et qui fait partie de son réseau.

  1. « Habitat et Participation », sur Habitat et Participation (consulté le )
  2. « Habitat Groupé », sur Habitat Groupé (consulté le )
  3. « Le 123 rue Royale à Bruxelles : une expérience d'habitat groupé solidaire vieille de huit ans », RTBF Info,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Contrats de quartiers durables », sur quartiers.brussels (consulté le )
  5. (nl) « Samenhuizen Nieuws | Samenhuizen VZW », sur www.samenhuizen.be (consulté le )
  6. (nl) « Home - Cohousing Projects », sur www.cohousingprojects.be (consulté le )