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Utilisateur:Bruno RACINE/BrouillonNouveauAFDET2

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L’Association Française pour le Développement de l’Enseignement Technique (AFDET), fondée en 1902 pour répondre à la crise de l’apprentissage de l’époque, a joué un rôle notable dans la naissance de l’Enseignement technique en France, et dans sa promotion tout au long de son histoire jusqu’à aujourd’hui. Née d’un partenariat entre milieux économiques et organismes de formation avec l’appui des ministères du Commerce et de l’industrie et de l’Instruction publique de l’époque[1], l'AFDET[a] a développé sans discontinuer depuis plus de 120 ans son action autonome et partenarial avec l’Éducation nationale et les milieux professionnels, pour défendre la valorisation et les spécificités de l’Enseignement technique[2] et promouvoir un enseignement professionnel unifié.

Ses objectifs se sont enrichis au fil des multiples réformes du système éducatif et aux termes de ses statuts actuels, du rapprochement école entreprise à l’orientation scolaire et professionnelle pour une meilleure insertion sociale et professionnelle des jeunes, des questions de la pédagogie et de la formation des maîtres propres à l’enseignement technique à la formation professionnelle des adultes ou formation continue… Elle dispose de la reconnaissance d’utilité publique par décret du 22 janvier 1936 et est agréée par l’Éducation nationale comme association complémentaire de l’enseignement public.

Il fallait bien un professeur d’histoire pour écrire celle de l’AFDET, écrit Inffo Formation[3], à propos de l’ouvrage de Claude Hui[4], « qui ne couvre pas moins d’un siècle de combat pour la reconnaissance de l’Enseignement technique en réponse à l’ambition française de réindustrialisation ».

Actualité de l’AFDET[modifier | modifier le code]

Pour mener ces actions, l’association est structurée, aux termes de ses statuts[5], en sections territoriales sans personnalité morale regroupant les adhérents d’un territoire défini, bassin d’emploi, département(s) ou région. La section territoriale est créée par délibération du conseil d’administration de l’AFDET, ayant seule la personnalité morale, approuvée par l’assemblée générale de l’association et notifiée au préfet de Paris. Les sections territoriales d’une même région sont coordonnées au sein d’un comité régional, composé des présidents des sections élus par les adhérents ou de leur représentant, et présidé par un délégué régional. Le délégué est validé par le conseil d’administration de  l’association. A l’heure actuelle, l’AFDET est présente dans toutes les régions sauf une, en phase de reconstitution. Son nombre d’adhérents, s’il a atteint 30 000 dans ses grandes heures[6],[7] et aux termes de rapports d’activité détaillés, elle dispose d’une subvention du ministère de l’Éducation nationale. Des conventions peuvent être signées auprès de collectivités territoriales et d’établissements publics locaux d’enseignement (EPLE) par ses comités régionaux ou sections. Ses autres ressources proviennent de la taxe d’apprentissage, des produits de ses publications ou ressources pour services rendus. Néanmoins, la baisse des subventions et de la taxe d’apprentissage, à laquelle se rajoute celle des cotisations a abouti à une baisse des revenus de l’association. Ce qui l’a conduit, ces dernières années, à développer, outre ses activités traditionnelles d’appui à la relation école entreprise, de nouvelles actions d’aide à l’orientation des jeunes autour du mentorat par convention avec le programme « un jeune, une solution » d’une part, et d’autre part à chercher à répondre avec ses partenaires sur les territoires à des appels à projet en ingénierie des compétences, Programmes d’Investissements d’Avenir (PIA), devenus France 2030.

L’AFDET s’est ainsi mobilisée, ces dernières années, en apportant son expertise et son appui à la création des Campus des Métiers et des Qualifications (CMQ) décret du 29 septembre 2014, en intervenant au cours de l’élaboration des réformes de la formation professionnelle aboutissant à la loi Avenir professionnel du 5 septembre 2018 et à sa mise en œuvre. À partir de 2020, dans le contexte de la prise de conscience de l’enjeu de  réindustrialisation du pays née avec le Covid, elle soutient les coopérations entre territoires d’industrie et CMQ pour développer les nouvelles qualifications recherchées par les entreprises, notamment dans le cadre des appels à projet Compétences et Métiers d’Avenir de France 2030.

Une histoire conjuguée avec celle de l’Enseignement technique[modifier | modifier le code]

Début du XXe siècle[modifier | modifier le code]

Au début du xxe siècle, l'AFDET, qui s'est créée en 1902 pour rattraper le retard accumulé par la France en matière d’apprentissage[8], a joué un rôle majeur dans la longue élaboration[9] de la loi Astier sur l'Apprentissage en France votée en 1919, dans le contexte des fortes oppositions entre les cultures académique et économique d'alors[10]. Cette loi pose les principes de base de l’organisation de l’apprentissage en France[11]. Elle consacre la responsabilité de l’Etat en matière d’enseignement professionnel, dont celle du ministère du Commerce et de l’Industrie auquel il était rattaché aux termes de cette loi.

L'entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Dans l'entre-deux guerres, l’enseignement technique est rattaché en 1920 au ministère de l’Instruction publique par un sous-secrétariat d’Etat à l'Enseignement technique. Son histoire est depuis associée à ce ministère, qui prendra le nom de ministère de l’Éducation nationale à partir de 1932 dans le gouvernement d’Edouard Herriot, président de l’AFDET de 1930 à 1952. Cette période, jusqu'à la fin de la deuxième guerre mondiale, est marquée par le développement de l'apprentissage et de l'Enseignement technique sous l’impulsion notamment des deux directeurs de la Direction de l’Enseignement Technique[12], Edmond Labbé[13],[14], membre de l’Association Française pour le Développement de l'Enseignement Technique, et Hippolyte Luc. L’expérience de l’École Nationale Professionnelle d’Armentières[15] dont Edmond Labbé était le directeur, sert de modèle pour l’AFDET et de laboratoire pour l’enseignement technique dans la revue de l’Association. Á partir 1936, le Certificat d'Aptitude Professionnelle (CAP), issu de la loi Astier, devient le critère de référence pour définir le statut d'ouvrier professionnel.

Les Trente Glorieuses[modifier | modifier le code]

ns les Trente Glorieuses, entre 1945 et 1975, l'essor sans précédent du développement économique en France pendant cette trentaine d'années est accompagné d’un même essor de la formation professionnelle scolaire et de l’apprentissage en CFA, ces deux voies de formation professionnelle initiales en France étant étroitement cloisonnées. L'AFDET apporte un soutien très actif aux Conseillers de l'enseignement technique. Les conseillers[16] (CET), acteurs bénévoles servant de liens entre l'école et le monde professionnel toujours profondément séparés, occupent une place importante dans l'histoire de l'enseignement technique. Beaucoup étaient membres de l'AFDET, au sein du Comité national des conseillers de l'enseignement technique (CNCET) jusqu'en 1984[17]. Face à l'orientation vers la scolarisation de l’enseignement technique pratiqué au sein des collèges d'enseignement technique, qui ne prenaient pas suffisamment en compte ses spécificités, l'AFDET a été critique. Cet enseignement sera intégré dans le collège unique avec la loi Haby du 11 juillet 1975. Il sera poursuivi dans les lycées d’enseignement professionnel à partir de 1977.

1975 - 2015[modifier | modifier le code]

Après le choc pétrolier de 1973, s’ouvre une période d’une quarantaine d'années, caractérisées par la mondialisation et le développement des nouvelles technologies, et en France par une rapide désindustrialisation[18]et une forte croissance du chômage en France. L’AFDET appuie la formation professionnelle des adultes issue de la loi Delors de 1971 et associée au nouveau rôle des régions en 1984. En formation initiale, la création en 1979 des « séquences éducatives en entreprises » a initié le développement de l’alternance sous statut scolaire conduisant à une porosité croissante entre les deux mondes éducatif et économique. L’AFDET s’y est impliquée fortement, tout en agissant pour l’introduction des technologies dès le collège et pour la formation des maîtres. Mais la déprofessionnalisation des programmes et des méthodes pédagogiques accompagnant la voie professionnelle scolaire conduit à une dévalorisation de l'enseignement technique et de sa vocation à former des personnes qualifiées. D’où la forte propension des jeunes à s’orienter vers la voie générale et technologique au détriment de l’apprentissage des métiers techniques, et l'orientation sélective et hiérarchisée subie par de nombreux élèves. L’AFDET critique ces tendances dans les débats sur la place de l'Enseignement technique dans le système de formation au tournant du siècle.

2015 et au-delà[modifier | modifier le code]

Au cours de la période récente au xxie siècle, la prise de conscience des effets de la désindustrialisation, « entre 1995 et 2015, la France s’est vidée de près de la moitié de ses usines et du tiers de son emploi industriel », a conduit à des politiques structurantes visant à la réindustrialisation des territoires. En 2014 est engagée au plan local la dynamique nationale des Campus des Métiers et des Qualifications  reliant le tissu éducatif et les filières professionnelles, puis en 2018 celle des Territoires d'industrie, alliant le tissu industriel et les collectivités locales et régionales. Parallèlement, est votée la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel du 5 septembre 2018, transformant les conditions de l'apprentissage. Le document d'orientation[19], qui lui a servi d’arrière-plan, expose la situation historique et les intentions gouvernementales. Conjointement se met en place la réforme des lycées professionnels développant l’alternance et la complémentarité des deux voies de production de la qualification. Des débats existent sur la réalité de la rupture réalisée. L’AFDET soutient activement ces initiatives en faisant des propositions.

En 2020 elle engage une nouvelle stratégie intitulée « Qualifications Campus Territoires d'industrie » pour répondre à l'impératif des besoins de qualifications et de réindustrialisation des territoires par la convergence de ces deux dynamiques nationales. Cette politique s'inscrit dans la perspective du projet France 2030. L'AFDET accompagne d'autre part cette politique par son action auprès des jeunes en difficulté[20] avec un projet de Mentorat qu'elle anime dans le cadre du projet national 1 jeune, 1 solution de France Relance. Elle œuvre depuis son origine pour un système de formation adapté, complémentaire et non concurrentiel entre toutes les formes de formation en alternance, formation sous statut scolaire ou en contrat d'apprentissage pratiqué en centres d’apprentissage. Pour cela, n'ayant cessé de réclamer le rattachement de toutes les formations initiales professionnelles et continues au sein d'un même ministère, l'AFDET s’est félicité de la nomination d’une ministre déléguée de l'enseignement et de la formation professionnels.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « Cette association privée reconnue d'utilité publique, créée en 1902 à la suite d'un congrès de l'Enseignement Technique, rassemble des membres des chambres de commerce, des chambres de métiers, des organisations syndicales, patronales et ouvrières, des comités départementaux de l'Enseignement technique, des groupements d'industriels et de commerçants, ainsi que des éducateurs et des administrateurs d'écoles. Perfectionner et développer les enseignements technologiques et professionnels, répartir au mieux les forces vives du pays entre les différentes branches de la production et accroître la puissance économique nationale, tels sont les objectifs visés par une organisation qui se dote d'une large gamme de moyens d'action : stimuler et coordonner les efforts des différents acteurs afin de conforter l'organisation de l'Enseignement Technique et d'améliorer ses méthodes ; susciter l'étude et la discussion des problèmes relatifs à la formation professionnelle ; assurer une liaison toujours plus étroite entre les milieux économiques et les milieux enseignants en vue d'une insertion optimale des diplômés ; enfin, " créer un courant d'opinion favorable à cet enseignement [...] afin que, numériquement, [il] ait sa juste part. dans l'Éducation nationale et que, moralement, il puisse atteindre un niveau et un prestige égaux à ceux des enseignements traditionnels » ". Encyclopédie..., p. 317. Encyclopédie générale de l'éducation française. L'enseignement technique et la formation professionnelle, Paris, Editions Rombaldi, 1954.

[b] « Lors de la réunion du comité du 24 juin 1936, Charles Pomaret, ancien sous-secrétaire d’Etat de l’Enseignement technique et vice-président de l’AFDET, annonce que l’association a dépassé 30 000 adhérents ».

[c] «13 Parmi les partisans de la scolarisation, un groupe de pression très influent se constitue autour du ministère du Commerce. L’Association française pour le développement de l’enseignement technique (AFDET), créée en 1902, défend une lecture précise de la situation de l’enseignement technique et de son évolution, et s’attache à renforcer les liens entre l’administration du Commerce et de l’Industrie et les chefs d’entreprise, eux-mêmes méfiants vis-à-vis du ministère de l’Instruction publique. Ce groupement réunit en effet des hommes politiques, députés, parfois anciens ministres – son premier président est Émile Maruéjouls, ministre des Travaux publics –, et des industriels comme Camille Cavallier, administrateur de la Compagnie de Pont-à-Mousson, ou Émile Cail, représentant de la métallurgie lourde du Nord». in Stéphane Lembré, La « crise » de l’apprentissage : De l’échec à la loi (fin xixe siècle années vingt).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Michel Chapoulie, L’AFDET et la constitution d’un parti de l’enseignement technique (1902-1914), in L’école d’État conquiert la France, Deux siècles de politique scolaire. Chapitre X. Une organisation autonome pour les enseignements à finalités professionnelles (1860-1940) - Presses universitaires de Rennes, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Collection : Histoire », , Publication sur OpenEdition Books : 03 octobre 2019 EAN (Édition imprimée) : 9782753510388 EAN électronique : 9782753567375 616 p. (EAN 9782753510388, DOI 10.4000/books.pur.111018, lire en ligne Accès libre), paragraphes 20 à 49 - p. 239-269
  2. Encyclopédie générale de l'éducation française. L'enseignement technique et la formation professionnelle, Paris, Editions Rombaldi, 1954.
  3. Nicolas Deguerry, « L'entretien - Claude HUI, historien de l’AFDET “L’enseignement technique a besoin de reconnaissance” », Inffo Formation - N° 1052 •,‎ du 15 au 30 avril 2023, p. 24 (p. 24 – L’entretien – Claude Hui, historien de l’Afdet : “L’enseignement technique a besoin de reconnaissance”. Historien de l’Afdet le temps d’un livre, ancien professeur puis proviseur dans l’enseignement technique, Claude Hui porte un regard aiguisé sur une filière trop longtemps décriée. Du haut de ses 84 ans, il continue de guetter les évolutions et plaide pour la pleine reconnaissance d’une filière qui répond à l’ambition française de réindustrialisation., lire en ligne Accès payant [PDF])
  4. Claude Hui, L'AFDET et l'Enseignement technique - 1902 - 2002 : une histoire partagée, Paris, Collection AFDET ÉTUDES, , 511 p. (ISSN 2556-3092)
  5. « AFDET-Statuts.pdf » [PDF],
  6. Claude Hui, L'AFDET et l'Enseignement technique - 1902 - 2002 : une histoire partagée, p131
  7. [b] « Lors de la réunion du comité du 24 juin 1936, Charles Pomaret, ancien sous-secrétaire d’Etat de l’Enseignement technique et vice-président de l’AFDET, annonce que l’association a dépassé 30 000 adhérents ».
  8. Stéphane Lembré, La « crise » de l’apprentissage : De l’échec à la loi (fin xixe siècle années vingt) – III. La recherche de la loi - in L’ÉCHEC A-T-IL DES VERTUS ÉCONOMIQUES ? Natacha Coquery, Matthieu de Oliveira. © Institut de la gestion publique et du développement économique, 2015 - Licence OpenEdition Books, (lire en ligne), Paragraphe 18-19-20-21-22-23-24
  9. Jean-Michel Chapoulie, Représentations de la main-d'œuvre, actions parlementaires et administratives. Le developpement de l'enseignement technique entre les deux guerres. Dans Vingtième Siècle. Revue d'histoire 2005/4 (no 88), pages 23 à 47, Cairn.info., mis en ligne sur cairn.info le 01/01/2006 (présentation en ligne, lire en ligne Accès libre), p29-30-32-38-39-40 -
  10. [c] «13 Parmi les partisans de la scolarisation, un groupe de pression très influent se constitue autour du ministère du Commerce. L’Association française pour le développement de l’enseignement technique (AFDET), créée en 1902, défend une lecture précise de la situation de l’enseignement technique et de son évolution, et s’attache à renforcer les liens entre l’administration du Commerce et de l’Industrie et les chefs d’entreprise, eux-mêmes méfiants vis-à-vis du ministère de l’Instruction publique. Ce groupement réunit en effet des hommes politiques, députés, parfois anciens ministres – son premier président est Émile Maruéjouls, ministre des Travaux publics –, et des industriels comme Camille Cavallier, administrateur de la Compagnie de Pont-à-Mousson, ou Émile Cail, représentant de la métallurgie lourde du Nord». in Stéphane Lembré, La « crise » de l’apprentissage : De l’échec à la loi (fin xixe siècle années vingt).
  11. Stéphane Lembré, Gérard Bodé et Marianne Thivend dir., Une formation au travail pour tous ? La loi Astier, un projet pour le XXe siècle., Paris, Classiques Garnier, coll. « Histoire des techniques », , 416 p.
  12. Jean-Pierre Briand, Jean-Michel Chapoulie, L'institution scolaire, les familles, les collectivités locales, la politique d'État. Le développement de la scolarisation sous la IIIe République [article]. Histoire de l'éducation, (lire en ligne), p. 15-46
  13. Édouard Herriot, « Un grand commis de l’État : Edmond Labbé 1866-1944, Paris, 1946. Brochure commémorative préfacée par Édouard Herriot. »
  14. Bodé Gérard, « Edmond Labbé, une vie au service de l’enseignement technique », dans d’Enfert Renaud et Fonteneau Virginie (dir.), Espaces de l’enseignement scientifique et technique. Acteurs, savoirs, institutions, xviiie-xxe siècles., Paris, Hermann., (présentation en ligne, lire en ligne Accès libre), p. 131-143
  15. Stéphane Lembré - Maître de conférences en histoire contemporaine Université d’Artois – CREHS ESPE Lille Nord de France., « L’École nationale professionnelle d’Armentières entre formation, technique et industrie au début du XXe siècle. », HAL Open Science,‎ (lire en ligne)
  16. Les conseillers de l'enseignement technique (CET) ont été créés par un décret du 28 mars 1946, en remplacement des inspecteurs départementaux de l'enseignement technique, fonctionnaires qui jouaient un grand rôle bénévole dans la construction de cet enseignement par la liaison qu'ils assuraient, outre leurs tâches administratives, avec les professions. Détachés des tâches administratives, ils ont conservé jusqu'en 2017 la mission de liaison entre la profession et l'Enseignement technique. Comme représentants qualifiés d'une branche d'activités professionnelles et nommés par le ministre ou les recteurs, ils ont concouru à la concertation permanente entre l'Etat et les organisations professionnelles. Les CET assurent notamment la présidence des jurys des C.A.P. et des B.E.P. Ils sont appelés, en raison de leur vécu professionnel et de leur réseau relationnel, à apporter leur concours aux actions d'information sur les métiers en faveur des collégiens et des lycéens. Claude Hui, , Paris, Collection AFDET Etudes, 2019, 511 p. (p. 143 ; 155) ; pages 167-172 ; pages 193-200).
  17. Claude Hui, L'AFDET et l'Enseignement technique. 1902 - 2002 : une histoire partagée, , ,, Paris, Collection AFDET Etudes, , 511 p., p.143 ; 155 ; p 167-172 ; p 193-200 ; p 211-224 ; p 241, 244-245, 248-254.
  18. Nicolas Dufourcq, La Désindustrialisation de la France 1995-2015., Paris, Odile Jacob, , 384 p. (ISBN 2415002178)
  19. Ministère du travail, Réforme de la formation professionnelle : document d’orientation 15 novembre 2017, 10p., (lire en ligne)
  20. Ministère du Travail et de l'Emploi, « https://www.1jeune1solution.gouv.fr/ », sur https://travail-emploi.gouv.fr,

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Section de fin de pages[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liste des portails et catégories[modifier | modifier le code]