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Adèle Varillat
Autoportrait.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Anne Adélaïde Henriette TornézyVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Madame Varillat, Veuve VarillatVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Période d'activité
Autres informations
Maîtres
Genres artistiques

Adèle Tornézy, dite Madame Varillat après son mariage en 1797, née vers 1769 et morte vers 1860, est une peintre française spécialisée dans les scènes de genre et le portrait.

  • rech avec Tornesy

Biographie[modifier | modifier le code]

Atelier de Regnault[modifier | modifier le code]

époque de l'atelier Regnault
  • L'Intermédiaire des chercheurs et curieux
    • A. Y., « Mademoiselle Hémery », vol. 24, no 567, 20 décembre 1891, col. 992
    • Adrien Marcel et Gustave Zéro, vol. 25, no 572, 10 février 1892, col. 151-152
    • A. Y., « Mademoiselle Hémery », 29 février 1892, vol. 25, no 574, col. 222-223 (indique que sa source est le Figaro)
    • Erasmus, vol. 25, 30 mars 1892, no 577, col. 315 (attaque contre crédibilité d'Hémery)


  • Duchange, « La Maîtresse de Robespierre », Supplément littéraire du Figaro, samedi 26 septembre 1891, p. 154-155




apparition de la mode "à la grecque"


Carrière parisienne[modifier | modifier le code]

salon 1795
  • "Parmi les tableaux de la dernière exposition, c’est une chose remarquable que le grand nombre d’ouvrages de femmes ; vous y verrez les noms nouveaux des citoyennes Auzou, Blondin, Bouliar, Capet, Doucet, La Borey, Durieux, Laville, Mirys, Romany, Thornezi, etc. Toutes ne sont pas ou des Guiard, ou des Le Brun ; mais plusieurs du moins se distinguent par des compositions pleines de grâce, par des portraits d’une touche piquante et légère, un dessin facile et pur, une étude soignée des belles formes, un choix d’ajustements simple et de bon goût." source (Souvenirs de mon dernier voyage à Paris (1795)) gallica
mort époux
  • almanach 1809, apparaît comme marchande de vin en gros (20, rue JJ Rousseau)


Séjour londonien (1816-1820)[modifier | modifier le code]

Londres


Années 1820-1830[modifier | modifier le code]

salon de 1833
  • Portrait du duc d'Orléans, 1 x 1,84 (refusé)[1]
  • Portrait d'un enfant jouant avec des cerises(?), 58 x 51 (refusé)[2]
  • Portrait de femme, 72 x 62 (admis)[3]
  • Portrait de femme, , 72 x 62 (refusé)[4]
Portrait Gengembre
  • Lithographie en 1838 le portrait de Philippe Gengembre, ancien directeur de la manufacture royale d'Indret, qui vient alors de mourir (signé Vve Varillat), publié à Nantes - voir le portrait de Gengembre pour les sources.
    • À la mort de Gengembre, souscription auprès des employés de l'usine d'Indret pour faire réaliser deux bustes (l'un sur sa tombe à Nantes). Un tableau (portrait) aurait aussi été réalisé avec cette souscription (source Portrait peint par Varillat ? Serait-il toujours à Indret ?
    • "M. Gengembre mourut en 1838, le 19 janvier, à l'âge de 74 ans, au moment où allait expirer son contrat, après avoir rempli d'une manière honorable ses engagements envers la marine. Il fut regretté de la population ouvrière, chez laquelle son souvenir n'est pas encore effacé. Les familles résidant alors à Indret firent faire, par voie de souscription, son portrait qui fut tiré à un grand nombre d'exemplaires. On le voit encore aujourd'hui chez les anciens ouvriers". source
    • [Après la mort de Gengembre] "Une souscription est faite auprès de son personnel pour la réalisation de son portrait ainsi que de deux statues en bronze par le décorateur métalliste nantais André Joseph Chovet : l’une, qui n’existe plus, pour l’usine, l’autre, réservée à sa tombe" source
    • Le second fils d'Adèle, Alfred Varillat (Alfred-Jean-Baptiste Varillat, 1804-1836) est commis d'administration à la manufacture d'Indret en 1834 quand il épouse Adolphine-Sophie-Clotilde-Catherine Chabanel, qui est belle-soeur de M. Gengembre.
  • à moins que la Vve Varillat ne d.signe la belle-fille d'Adèle, la veuve de son fils Alfred ?

Retraite et descendance[modifier | modifier le code]

retraite
descendance

Oeuvres[modifier | modifier le code]

Une jeune fille cherchant à lire son sort dans une reine marguerite (salon 1804)
  • quasi copie d'un tableau de Marguerite Gérard, Une jeune fille effeuillant une marguerite, Salon de 1799, no 146
    • le tableau vaut à son auteur un prix d'encouragement de 5e classe et est rapidement acheté par la Société des Amis des Arts, "a good indicator of popular success" selon Margaret Oppenheimer (The French Portrait : Revolution to Restoration, p. 186)
    • Aussi copies de Sablet, Pierre-Paul Prud'hon...


Portrait de Mme Tallien (Oppenheimer)


Autres portraits
  • Jean-Marie-Claude-Alexandre Goujon
    • portrait conservé au musée de Bourg-en-Bresse notice Joconde attribué à Isabey dans Joconde)
    • attribution à Varillat : Magali Briat-Philippe, Lumières sur le XVIIIe siècle : beaux-arts et arts décoratifs des collections du Monastère royal de Brou, Bourg-en-Bresse, Monastère royal de Brou, (ISBN 978-2-916373-64-5 et 2-916373-64-0, OCLC 856652521), p. 42, no 17
      • 17 - Varillat, Madame, d'après Isabey, Jean-Baptiste (1767-1855), Portrait de Jean-Marie Goujon, Fin du XVIIIe siècle, Huile sur toile, 46,3 x 38,5 cm, Inv . 943.12 (fonds ancien) Bibl .: cat . exp . , Nancy, Rueil-Malmaison...... accréditent en effet l'hypothèse d'une copie. Il s'agit sans doute de notre tableau, qui n'intègre le musée qu'en 1952 (ou 1957 ?). (notice de Magali Briat-Philippe)
    • Marie-Dominique Nivière, Peintures françaises et italiennes: XVIe-XVIIIe siècles, Musée de Brou, 1999, p. 48 (sur le tableau) "origine inconnue : exposé dans la salle du Conseil de l'hôtel de ville de Bourg-en-Bresse en 1897, entré au musée avant 1923" (attribué à Isabey)
    • Portrait gravé de Goujon, d'après Isabey : image - notice bnf 1 - 2 -
    • miniature originale d'Isabey
  • Alexandre Claude Goujon, père du conventionnel Goujon, mort vers 1786 (portrait rétrospectif)
  • Jeanne Marguerite Nicole Ricard (1745-1802), épouse d'Alexandre Claude Goujon et mère du conventionnel


Oeuvres sur le marché de l'art
  • Portrait de dame en buste, toile, 71 x 59 cm, signée et datée en bas à gauche : VARILLAT / .. 1817, (restaurations anciennes), Expert: Cabinet Turquin, Mme Julie Ducher - Vente aux enchères, Poitiers, Hôtel des ventes de Poitiers (Boissinot et Tailliez), 30 novembre 2019, no 142 (estimation : 800-1200 euros), p. 11, 30 novembre 2019 catalogue, p. 11 - archivé
  • Les amies, 1830, huile sur toile, offered for sale, France, 2003, lot #13 artprice
  • Portrait de jeune garçon en médaillon, en pendant, fusain, signé VARILLAT et daté 1836. H. : 13 cm. Vente aux enchères, Bordeaux, Briscadieux, 26 septembre 2016, Vente "Gravures anciennes (Dans le cadre des Journées Marteau 2018 [sic]") lot no 124, vendu pour 80 euros
  • Portrait de Mme Tissot née Goujon Perrine et Mme M.A Goujon, huile sur toile, 73 x 92 cm, offerte aux enchères en France, December 21, 2007, (lot no 142) [attribué à Mme Varillat selon artprice, école française du 19e siècle selon artnet]


incertains

Bibliographie[modifier | modifier le code]

à voir
  • (en) Norman Bryson, Hersilia’s Sisters: Jacques-Louis David, Women, and the Emergence of Civil Society in Post-Revolution France, Getty Publications, (ISBN 978-1-60606-771-0). - p. 221 à 224, 243
autres
  • (en) Algernon Graves, « Varillat, Madame », dans The Royal Academy of Arts; a complete dictionary of contributors and their work from its foundation in 1769 to 1904, vol. 8 : Toft to Zwecker, Londres, Henry Graves & Co / George Bell & Sons, (lire en ligne), p. 73.
  • M. Batcave, « Pétition de peintres en faveur du Bois de Boulogne », Bulletin de la Société historique d'Auteuil et de Passy, vol. 7, no 71,‎ , p. 40 (lire en ligne) (signe sous le nom de "Tornesy" avec 17 autres peintres)
    • identification Tornesy - Varillat dans Philippe Nusbaumer, Jacques-Augustin-Catherine Pajou, peintre d'histoire et de portraits, Le Pecq-sur-Seine, Nusbaumer éditeur, 1997. (ISBN 2951186002 et 9782951186002) p. 132, 214
  • (en) Roy Forward, Joseph Merceron : White Over Black, Canberra, coll. « National Gallery of Australia Research Paper » (no 17), 14 p. (lire en ligne).
  • Gabriel Debien, « De Saint-Domingue à Cuba avec une famille de réfugiés, les Tornézy : 1800-1809 », Revue de la Faculté d'ethnologie de Port-au-Prince, Port-au-Prince, no 8,‎ , p. 7-31.
  • (en) Anne Higonnet, « Through a Louvre Window », Journal18 : A Journal of Eighteenth-Century Art and Culture, no 2 « Louvre Local »,‎ (ISSN 2470-5683, DOI 10.30610/2.2016.7, lire en ligne, consulté le ).
  • (en-GB) Katie Hanson, « Jean-Baptiste Regnault’s Three Graces and the Winckelmannian Female Nude », Nineteenth-Century Art Worldwide, vol. 11, no 2,‎ (lire en ligne, consulté le ). (discussion de l'utilisation possible d'élèves pour modèles)
  • Séverine Sofio, « Former les jeunes filles à la peinture dans la première moitié du XIXe siècle », dans Alain Bonnet et France Nerlich (dir.), Apprendre à peindre : Les ateliers privés à Paris 1780-1863, Presses universitaires François-Rabelais, (ISBN 978-2-86906-587-1), p. 71–84. (enseignement de Regnault)
  • (en) Heather Belnap Jensen, « The Journal des dames et des modes: Fashioning Women in the Arts, c. 1800-1815 », Nineteenth Century Art Worldwide, vol. 5, no 1,‎ (lire en ligne).
  • (en) Margaret A. Oppenheimer, Women Artists in Paris : 1791-1814 (thèse de doctorat en histoire de l'art), New York, New York University, Institute of Fine Arts, (lire en ligne Accès payant), p. 158-159. (état civil de l'artiste, mariage, attribution portrait de Mme Tallien)
  • Françoise Brunel et Sylvain Goujon, Les Martyrs de prairial : textes et documents inédits, Genève, Georg, (ISBN 2-8257-0433-4 et 978-2-8257-0433-2, OCLC 28547839).
    • p. 87
      • "la liste des portraits :
        • Goujon ( J . M . C . A . ) , miniature sur ivoire par Isabey et peinture à l'huile par Mme Varillat (copie de la miniature ) . Dans un cadre de l’époque révolutionnaire se trouve une mèche de cheveux de Goujon, coupée par lui et remise à sa famille, peu avant sa mort."
      • "La collection comprenait également :
        • "trois autres tableaux de Mme Varillat : portraits du père, de la mère du conventionnel et de Sophie Tissot avec l'épouse d'Alexandre, née Saint-André ;"
    • reproduction du portrait de Goujon conservé à Bourg-en-Bresse
      • description ref : "Portrait de J.M.C.A Goujon par J.-B. Isabey. Huile sur toile, 45,5 x 38,5 cm. Musée de Brou, Bourg-en-Bresse, France" (reproduit sur une planche, non paginé)
    • aussi rech. avec "Jean-Marie Goujon" + Isabey
  • Antoinette Ehrard, « La mémoire des « Martyrs de Prairial » dans l'espace public », Annales historiques de la Révolution française, vol. 304, no 1,‎ , p. 431–446 (DOI 10.3406/ahrf.1996.1984, lire en ligne, consulté le ) (sur un portrait à l'huile de Goujon par Isabey au musée de Bourg-en-Bresse et sur la gravure, p. 434-435

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Register of Works for 1833 # 171 », sur Database of Salon Artists, 1827-1850 (consulté le ).
  2. (en) « Register of Works for 1833 # 264 », sur Database of Salon Artists, 1827-1850 (consulté le ).
  3. (en) « Register of Works for 1833 # 265 », sur Database of Salon Artists, 1827-1850 (consulté le ).
  4. (en) « Register of Works for 1833 # 266 », sur Database of Salon Artists, 1827-1850 (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Notes de recherches[modifier | modifier le code]

notices
William Thornton
Royal Academy
Critiques
  • Le Constitutionnel, rapportant le commentaire d'un article anglais qui complimente les tableaux de Varillat, surtout celui du duc de Chartres
  • Critique raisonnée des tableaux du Salon , dialogue entre Pasquino, voyageur romain, et Scapin [Salon de 1804], critique de Une jeune femme sortant des bains (no 508), p. 73
Ico