Utilisateur:Audrey B et Marie C/Bouddhisme

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Vie du Bouddha[modifier | modifier le code]

Anciens royaumes et cités d'Inde au temps du Bouddha (vers 500 avant notre ère)
La statue dorée de"Bouddha Émacié" dans un Ubosoth in Bangkok représentant l'étape de son ascétisme
Eveil spirituel de Bouddha, dynastie Kushan, fin 2ème siècle au début du 3ème siècle de notre ère, Gandhara.

Le bouddhisme est une religion indienne[1] basée sur les enseignements d'un professeur mendiant et spirituel appelé « Bouddha » (« L’Éveillé », du Vème au IVème siècle avant J-C).[2][3] Les textes anciens disent que le nom de Bouddha serait « Gautama » (en Pāli : Gotama). Les détails de la vie du Bouddha sont mentionnés dans de nombreux textes bouddhistes anciens mais sont incohérents et son milieu social ainsi que les détails de sa vie sont difficiles à prouver, les dates précises incertaines.[2][note 1]

Les témoignages des textes anciens suggèrent que Siddhārta Gautama est né à Lumbini et a grandi à Kapilavastu,[note 2] une ville dans la plaine du Gange, près de la frontière actuelle entre le Népal et l'Inde, et qu'il a passé sa vie dans ce qui est à présent le Bihar[note 3] et l'Uttar Pradesh.[11][2] Certaines légendes hagiographiques indiquent que son père était un roi nommé Suddhodana, sa mère était Reine Maya, et il est né à Lumbini.[12] Cependant, des savants tels que Richard Gombrich considèrent qu'il s'agit d'une revendication douteuse car une combinaison de témoignages suggère qu'il est né dans la communauté Śākya, qui était gouvernée par une petite oligarchie ou un conseil pseudo-républicain où il n'y avait pas de rang mais où l'ancienneté importait plutôt.[13][note 4] Certaines histoires à propos de Bouddha, sa vie, ses enseignements et ses revendications à propos de la société dans laquelle il a grandi peuvent avoir été inventés et interpolés plus tard dans les textes bouddhistes.[16]

D'après les textes anciens tels que l’Ariyapariyesanā-sutta (« Le discours sur la quête noble », MN 26) et son analogue chinois au MĀ 204, Gautama a été touché par la souffrance (Duḥkha) de la vie et de la mort, et sa répétition sans fin due à sa renaissance (Punarbhava) Il a donc conçu une quête afin de trouver la libération à cette souffrance (aussi connue sous le nom de « Nirvāṇa »). D’anciens textes et biographies déclarent que Gautama a premièrement étudié avec deux professeurs de méditation, à savoir Arada Kalama et Uddaka Rāmaputta, apprenant la méditation et la philosophie, et particulièrement la connaissance méditative de « la sphère du Néant » avec le premier et de « la sphère sans perception ni non-perception » en compagnie du dernier (Arūpaloka).[17][18][note 5]

Trouvant ces enseignements insuffisants pour atteindre son but, il se tourna vers la pratique d’un ascétisme extrême, qui incluait un régime strict avec du jeûne et diverses formes de contrôle de la respiration (Prāṇayāma). Cela ne fut pas suffisamment à la hauteur de ses espérances et il se tourna donc vers une pratique méditative du Dhyāna. Il s’assit alors en méditation sous un Ficus religiosa, maintenant appelé « Arbre de la Bodhi » dans la ville de Bodhgaya et atteignit « L’Éveil » (Bodhi).

Selon différents textes anciens comme le Mahāsaccaka-sutta et le Samaññaphala Sutta, en éveil, le Bouddha acquit un aperçu du travail du karma et de ses premières vies, ainsi que l’extinction de la profanation mentale (Āsavas), de la souffrance et du cycle des renaissances du Saṃsāra. Cet évènement exposa aussi la certitude de la Voie Médiane, comme étant celle de la pratique spirituelle visant la fin de la souffrance.[21][22] C’est comme un « Bouddha complètement éveillé » (Buddhatva), qu’il attira des disciples et fonda le Saṅgha (communauté).[13] Il passa le reste de sa vie à enseigner le Dharma qu’il avait découvert et mourut atteignant le « Parinirvāṇa » à l’âge de 80 ans à Kushinagar en Inde.[23][24]

Les enseignements de Bouddha se sont propagés grâce à ses disciples et devinrent, durant les derniers centenaires av. J.C., diverses écoles de pensée Bouddhiste, chacune avec ses propres ensembles de textes contenant différentes interprétations et des enseignements authentiques de Bouddha.[2][25] Au fil du temps, ils évoluèrent en de nombreuses traditions parmi lesquelles les bouddhismes Theravāda, Mahāyāna et Vajrayāna sont les plus connus et étendus à l’ère moderne.[26][2][note 6] [[Catégorie:Religion du monde indien]] [[Catégorie:Siddhartha Gautama]] [[Catégorie:Bouddhisme]]

  1. Jonathan H. X. Lee et Kathleen M. Nadeau, Encyclopedia of Asian American Folklore and Folklife, ABC-CLIO, (ISBN 978-0-313-35066-5, lire en ligne), 504, Quote: "The three other major Indian religions – Buddhism, Jainism and Sikhism – originated in India as an alternative to Brahmanic/Hindu philosophy";

    Jan Gonda (1987), Indian Religions: An Overview – Buddhism and Jainism, Encyclopedia of Religion, 2nd Edition, Volume 7, Editor: Lindsay Jones, Macmillan Reference, (ISBN 0-02-865740-3), p. 4428;

    K.T.S. Sarao et Jefferey Long, Encyclopedia of Indian Religions: Buddhism and Jainism, Springer Netherlands, (ISBN 978-94-024-0851-5, lire en ligne), Quote: "Buddhism and Jainism, two religions which, together with Hinduism, constitute the three pillars of Indic religious tradition in its classical formulation."
  2. a b c d et e Gethin 1998.
  3. Bronkhorst 2013.
  4. Swearer 2004, p. 177.
  5. Gethin 1998, p. 15–24.
  6. Keown et Prebish 2010, p. 105–106.
  7. Buswell 2004, p. 352.
  8. Lopez 1995, p. 16.
  9. Carrithers 1986, p. 10.
  10. Armstrong 2004, p. xii.
  11. a et b Gombrich 1988, p. 49.
  12. Edward J. Thomas, The Life of Buddha, Routledge, , 16–29 p. (ISBN 978-1-136-20121-9, lire en ligne)
  13. a et b Gombrich 1988.
  14. Gombrich 1988, p. 50.
  15. Gombrich 1988, p. 50–51.
  16. Kurt Tropper, Tibetan Inscriptions, Brill Academic, , 60–61 with footnotes 134–136 (ISBN 978-90-04-25241-7, lire en ligne)
  17. a b et c Alexander Wynne, The Origin of Buddhist Meditation, Routledge, , 8–23 p. (ISBN 978-1-134-09740-1, lire en ligne)
  18. Hajime Nakamura, Gotama Buddha: A Biography Based on the Most Reliable Texts, Kosei, , 127–129 p. (ISBN 978-4-333-01893-2, lire en ligne)
  19. (en) Johannes Bronkhorst, Buddhist Teaching in India, Wisdom Publications, , 19–32 p. (ISBN 978-0-86171-811-5, lire en ligne)
  20. Hirakawa 1993, p. 22–26.
  21. Johannes Bronkhorst, Buddhism in the Shadow of Brahmanism, Brill Academic, , 233–237 p. (ISBN 978-90-04-20140-8, lire en ligne)
  22. Kohn 1991, p. 143.
  23. Keown 2003, p. 267.
  24. Keown et Prebish 2010.
  25. Barbara Crandall, Gender and Religion, 2nd Edition, Bloomsbury Academic, , 56–58 p. (ISBN 978-1-4411-4871-1, lire en ligne)
  26. Sarah LeVine et David N Gellner, Rebuilding Buddhism, Harvard University Press, , 1–19 p. (ISBN 978-0-674-04012-0, lire en ligne)
  27. Gethin 1998, p. 1–2, 49–58, 253–271.
  28. (en) Paul Williams, Mahāyāna Buddhism: The Doctrinal Foundations, Routledge, , 1–25 p. (ISBN 978-0-415-02537-9, lire en ligne)


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