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Utilisateur:Archibald Tuttle/JPV

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Jeu des Perles de Verre (JPV)
Jeu de société
cercles de différentes couleurs reliés par des lignes fines
Représentation spatiale éclatée d'une partie de Perles de Verre de moyenne complexité (N = 7)
Données clés
Auteur Hermann Hesse
Illustrateur Archibald Tuttle
Éditeur Wikimedia foundation
Format Informatique
Mécanismes Support de perles virtuelles
Hasard des interactions entre joueurs
Combinatoire entre types de perles
Esthétique des formes tridimensionnelles obtenues
Joueur(s) 1 à X
Durée annoncée indéterminée
habileté
physique

 Non
 réflexion
décision

 Oui
générateur
de hasard

 Oui
information
Incomplète et imparfaite
Empilement animé de billes de verre colorées
Représentation matérielle animée d'une partie terminée de 5 x 7 = 35 perles de 5 couleurs utilisant le concept mathématique de nombre tétraédrique.
Vous êtes en Castalie


Deux êtres humains quelconques sur notre planète sont reliés par un nombre de maillons étonnamment faible, qui selon la théorie des six degrés de séparation de Karinthy ayant conduit à l'hypothèse de Milgram, ne serait pas supérieur à cinq. Ce type de représentation des réseaux sociaux n'est pas sans rappeler l'organisation en réseau neuronal que réalise à une autre échelle l'ensemble des connexions des 100 milliards de neurones du cortex cérébral humain.

De la même manière deux pages encyclopédiques quelconques sur Wikipédia peuvent avoir un degré de proximité inattendu par la vertu des hyperliens. Le Jeu des Perles de Verre, imaginé par l'écrivain allemand Hermann Hesse à la fin des années 1930 est un jeu d'association des différents éléments du savoir humain dont l'agrément consiste simplement à établir ces relations, lesquelles peuvent se révéler extraordinairement fécondes en stimulant la créativité intellectuelle et en multipliant à l'infini les voies de recherches à explorer. Il s'agit d'une véritable mine de sérendipité dans laquelle nous pouvons jouer à creuser un labyrinthe de galeries !

Origine du jeu[modifier | modifier le code]

peinture d'un paysage dans les tons chauds.
La fontaine de Castalie à Delphes vue par Edward Dodwell (1821).

« Le Jeu des Jeux avait acquis, sous l'hégémonie alternée de l'un ou l'autre des arts et des sciences, le caractère d'une sorte de langage universel, qui permettait aux joueurs d'exprimer des valeurs par des signes riches de sens et d'établir entre elles des relations »[1].
Dans la conception du JPV proposée dans ces sous-pages, chacune des différentes couleurs de perles symbolise un champ de connaissance particulier.

Le but du jeu est de trouver les combinaisons permettant d'associer le maximum de perles de couleurs différentes.

Principes généraux du JPV[modifier | modifier le code]

On peut distinguer divers types de parties de JPV, selon les perles utilisées et selon la manière de les utiliser.

Les perles de verre[modifier | modifier le code]

Les jeux possibles[modifier | modifier le code]

Selon le mode d'arrangements des perles empilées[modifier | modifier le code]

  • Jeux tétraédriques (base triangulaire)
  • Jeux pyramidaux (base carrée)
  • Jeux à bases polygonales
  • Jeux coniques (base circulaire)
Une partie terminée de JPV de 12 x 7 = 84 perles aux 7 couleurs de l'arc-en-ciel compactée en un tétraèdre de Pascal de base 7

Selon les couleurs des perles utilisées[modifier | modifier le code]

  • Jeux monochromatiques
  • Jeux dichromatiques
  • Jeux polychromatiques

Version encore plus ludique du JPV[modifier | modifier le code]

  • Une autre conception du Jeu, moins sérieuse, donc plus amusante, incluant une interaction ludique entre les joueurs eux-mêmes. La République de Castalie y devient la Comté.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Hermann Hesse. Le jeu des perles de verre. Trad. Jacques Martin. Calmann-Lévy 1955, Paris. (ISBN 2-7021-0045-7). p. 48.