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Utilisateur:Alexis-m-LAF18/Brouillon

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                                            ===== Le Franciscain de Bourges =====
           Le franciscain de Bourges, Alfred Stanke de son vrai nom Aloïs-Joseph Stanke est né à Dantzig en Pologne le 25 octobre 1904.
 En 1920, il entre à l'institut des frères Franciscains Hospitaliers de la Sainte Croix. 4 ans après, il est envoyé au Vatican où il exerce la fonction de cuisinier du pape Pie XI. De retour en Allemagne, il devient infirmier à Cologne, c'est là-bas qu'il rencontre la souffrance et la mort pour la première fois.
 Lorsque les Allemands entrent en France en 1940, il est mobilisé quelque temps dans l'armée allemande à Paris avant de rejoindre Bourges. Puis il rejoint la prison du Bordiot à Bourges en tant qu'infirmier militaire de 1942 à 1944. Il a permis à des prisonniers de se rencontrer pour préparer leur défense ou échanger des nouvelles. Il a aussi soigné les prisonniers blessés et affreusement torturés par la Gestapo, les a convaincus de ne pas abandonner et leur a apporté une aide morale. Il a fait passer des messages ainsi que du linge et un peu de nourriture. Il est venu en aide à un certain Marc Tolédano, un résistant venant prendre des nouvelles de son frère qui lui, fut prisonnier à la prison du Bordiot à Bourges, tomba dans les mains d'un sous officier allemand ( Schultz ). Lui et son équipe le tortura, tout cela d'une manière atroce, se retrouvant par la suite dans un semi coma, jusqu'à ce que Aloïs Stanke vienne pour le sauver. Ce fut la première rencontre entre Marc Tolédano et le Franciscain de Bourges. Suite à cela, en 1966 Marc Tolédano témoigne des différents actes de bravoure d'Alfred Stanke. Celui-ci sera ensuite adapté en film, sous le nom "Le Franciscain de Bourges" par le cinéaste Claude Autant-Lara. Mais ce n’est pas seulement à Bourges que Frère Alfred aura l’occasion de montrer son courage et son habileté. En avril 1944 il est muté à Dijon, ce qui fut une véritable catastrophe pour les détenus du Bordiot. Là-bas il aidera des résistants bourguignons.
Le Franciscain décède le 23 septembre 1975, sa mort fut causée par un incendie accidentel au couvent Saint-Antoine de Sélestat. Il repose aujourd'hui au cimetière de Saint-Doulchard (près de Bourges) auprès de ses amis français et anglais, comme il le souhaitait.

[1]

[2]

  1. « Le Franciscain de Bourges par Roland Narboux », sur www.encyclopedie-bourges.com (consulté le )
  2. « La prison du Bordiot à Bourges – Criminocorpus », sur criminocorpus.hypotheses.org (consulté le )