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Utilisateur:Alcaios/Brouillon

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La Marseille du VIe siècle est ainsi l’héritière directe de la cité romaine tardo-antique dont elle a conservé les principaux éléments architecturaux à l’instar du forum, de la cathédrale et du baptistère ou encore du palais épiscopal. La disparition de cette cité antique se situerait plutôt vers la fin du VIIe siècle au moment où l’évêque, engagé dans une lutte d’influences avec le comte (qu’atteste l’édification d’une enceinte fortifiée réduite connue sous le nom de Castrum Babonis) perdit nombre de ses prérogatives au profit de ce dernier. Le pouvoir civil, lui, est d’abord détenu par un rector provincie – ainsi, ce Dynamius, rector en 581 et ami de Venance Fortunat – puis par des patrices qui profitent de l’effacement du pouvoir mérovingien pour affirmer une certaine indépendance, du moins jusqu’à la reprise en main de la Provence par Charles Martel en 739. Le dernier patrice, Abbo, est d’ailleurs attesté vers 750 tandis que le premier comte carolingien apparaît en 780. Il n’empêche que, durant tout cette période, Marseille est plutôt supplantée par Arles où s’installent justement les comtes de Provence dont la fonction ne devient héréditaire que vers le milieu du Xe siècle au moment où est mentionné le premier vicomte de Marseille, Guillaume. Du point de vue urbain strictement dit, la ville voit l’édification, vers 840, d’une seconde enceinte réduite correspondant au pouvoir comtal et répondant au Castrum Babonis édifié par l’évêque quelque cent cinquante ans plus tôt, tandis qu’entre ces deux pôles s’étend un vaste espace dépeuplé comprenant notamment toute l’ancienne zone portuaire en voie d’abandon complet. Marc Bouiron met en exergue le coup d’arrêt brutal que représenta la reprise en main de Charles Martel en 739, rejoignant ainsi les analyses portées depuis longtemps sur la Septimanie voisine où la reconquête carolingienne est généralement considérée comme la véritable rupture entre le cadre urbain antique et la ville médiévale.

https://crm.revues.org/11857


Il montre ainsi comment s’opéra tout d’abord la reconquête de l’espace urbain entre l’an mil et la fin du XIIe siècle à travers le renouveau monastique dont témoigne la refondation du monastère de Sainte-Marie des Accoules en 1030 implanté par le pouvoir vicomtal dans l’espace laissé désert entre le Castrum Babonis et le réduit vicomtal. 

Ayant retrouvé à la fin du XIIe les dimensions de la cité antique, la Marseille médiévale peut alors entamer une première expansion qui se traduit par la construction d’une nouvelle enceinte en 1190 et la multiplication de fondations hospitalières hors les murs tandis que l’espace intra muros voit, vers 1223-1224, l’édification, face à l’église des Accoules, du premier palais communal qui sert de siège au podestat et devient le cœur politique de la ville basse. Enfin, la Marseille angevine se caractérise, après 1257, par le développement de faubourgs urbains – à l’instar du bourg Sainte-Catherine pour lequel la confrontation des données archéologiques et archivistiques permettent de proposer une reconstitution tout à fait saisissante de son état en 1301 (fig. 14 et 20, la maquette présentée permettant d’appréhender pleinement le phénomène de lotissement qui a présidé à la constitution de ces faubourgs) – où viennent s’implanter les ordres mendiants (ainsi les Frères Prêcheurs dans le faubourg Sainte-Catherine).

principales places commerciales visitées par les navires affrétés à Marseille : Bougie où les Marseillais possèdent un fondouk, Chypre et surtout les ports de la Méditerranée occidentale qu’ils se situent sur la côte occidentale de la péninsule italienne (Gênes, Savone et la Sardaigne), sur le littoral languedocien et provençal, ou dans l’espace catalan. Mais on aurait tort de voir en Marseille un port très actif dans le grand commerce méditerranéen et une rivale des principales places italiennes dans le trafic vers l’Orient : elle ne possède en effet « qu’un statut de place moyenne (…) délaissant, faute de puissance suffisante, les destinations les plus éloignées et se concentrant plutôt, par des lignes serrées et un commerce soutenu, sur des zones plus proches et des pôles de redistribution de marchandises, comme Majorque » (p. 383).

https://books.google.fr/books?id=hnYJyK9zzlIC&pg=PA299&lpg=PA299&dq=commerce+marseille+xve&source=bl&ots=S7tJssYTCh&sig=n0FCwUOzO20ImAZmPclXU5vGsOI&hl=fr&sa=X&ved=0CCkQ6AEwAjgKahUKEwjUiqKctpzJAhXEXRoKHY4vCdA#v=onepage&q=commerce%20marseille%20xve&f=false

VIe siècle [modifier | modifier le code]

533 : Auxanius ? Eucherius ?

566-591 : Théodore

Probablement nommé par Sigebert. Il apparait en désaccord fréquent avec Gontran, qui le fait prisonnier à plusieurs reprises.

596 - 601 : Serenus

Célèbre pour avoir détruit les images des saints dans toutes les églises de son diocèse. Il est connu seulement par des lettres du pape Grégoire le Grand. La tradition date son décès à 601, mais ce n'est pas certain.

VIIe siècle[modifier | modifier le code]

L'étude des évêques du VIIe siècle est difficile puisque nous avons de certitude que pour un seul d'entres eux, présent au concile de Paris en 614.

614 : Petrus (Peter)

C'est le seul évêque dont nous soyons sûr ed l'existence au VIIe siècle. Mentionné au concile de Paris de 614, Peter est pour Jean-Pierre Poly une abréviation de Petrus ou Petreius, ce qui est probable.

v.650-660 : Venator 675-800 ? : Babon (Babo)

Marc Bouiron pense que c'est le frère de sainte Sigolène.

v.680-v.700? : Godabertus

VIIIe siècle - XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Nous ne connaissons pas avant 780 de nom d'évêque pour le VIIIe siècle.

779-780 : Mauront (Maurontus)

Obtient de l'empereur la restitution des biens de l'église.

786 : Ivo 

Mentionné dans un acte conservé par le cartulaire de Saint-Victor. Sa datation traditionnelle (781) a été rectifié par J.P. Poly à 786.

813-822? : Wadalde (Wadaldus)

Connu par les descriptions faites de l'église en 813/814 et 818. La restitution des biens de l'Église a sans doute été effectuée par ses prédécesseurs.

822-835 : Théodebert ou Thibert (Theodebertus)

Connu à partir du 1er novembre 822 dans une confirmation des privilèges accordés à Saint-Victor et remontant à Charlemagne. Il est déjà cité comme archidiacre en 817/818.

843/844 : Albuin (Albuinus)

Obtient la restitution du tonlieu de Legunio qui avait été confisqué par le comte Leibulf. C'est la seule mention de lui. Marc Bouiron pense qu'il est mort (ou parti) avant 850.

v.850 : vacance ?

878-879 : Léodoin (Leoduinus)

v. 882 : vacance ?

884-886 : Berengarius

Un évêque nommé Adalung (Adalungus) est également cité, mais nous ne connaissons rien de lui.

Xe siècle[modifier | modifier le code]

v. 904 : vacance ?

923/924 : Dragon (Drogo)

Peut-être d'une famille carolingien. Mis en place par Manassès, archevêque d'Arles et neveu d'Hugues d'Arles

948-977 : Honorat (Honoratus)