Tuigpaard
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Tuigpaard
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 Coenraad, un Tuigpaard noir entraîné par Stal Huisman | |
| Région d’origine | |
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| Région |  Pays-Bas
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| Caractéristiques | |
| Morphologie | Cheval carrossier |
| Taille | 1,60 m environ |
| Robe | Alezan majoritaire |
| Tête | Grande, profil rectiligne |
| Pieds | Grands |
| Caractère | Vif |
| Statut FAO (conservation) | En danger |
| Autre | |
| Utilisation | Attelage |
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Le Tuigpaard (néerlandais : Tuigpaard) est une race de chevaux originaire des Pays-Bas. Elle constitue désormais une section de la race KWPN réservée à l'attelage, bien que ses caractéristiques soient nettement différenciées des autres sections de ce stud-book.
Histoire[modifier | modifier le code]
Son nom se traduit par « cheval d'attelage » ou « cheval de carrosse »[1] ; ce cheval est davantage à percevoir comme un concept néerlandais que comme une race au sens habituel[2]. Race indigène des Pays-Bas[1], il descend du Groningen et du Gelderland, croisés avec le Hackney et le Saddlebred[3]. Il dispose d'un stud-book dans son pays natal[1].
Description[modifier | modifier le code]
Il toise en moyenne 1,60 m[3]. Il présente une grande tête de profil rectiligne, dotée d'oreilles longues et de petits yeux[3]. Il porte son encolure particulièrement haut[3]. Le dos est assez long, la croupe plutôt courte et horizontale, avec une queue attachée haut et de grands pieds[3].
La robe est généralement alezane, plus rarement noire, baie, bai-brun, grise ou rouanne[3]. Les marques blanches sont possibles[3].
Son trot est particulièrement relevé[3]. Le guide Delachaux indique que les allures relevées du Tuigpaard seraient obtenues sans usage d'artifices[3], ce que contredit un auteur bien plus expert, Jean-Claude Grognet, qui précise que les chevaux sont entraînés à l'aide d’enrênements et de ferrages spéciaux (un second fer fixé sous le premier), qui incitent le cheval à lever les membres plus haut ; ces artifices sont simplement enlevés pendant les concours[2].
Le tempérament est réputé vif, voire nerveux[3]. La sélection de la race est assurée par la Koninklijke Vereniging Warmbloed Paarden Stamboek Nederland (KWPN)[1], et vise essentiellement l'attelage[3]. Ces chevaux sont recherchés avec une allure fière et élégante[2].
Utilisations[modifier | modifier le code]
Ces chevaux sont exclusivement réservés à des présentations attelées, qui ne constituent pas réellement des épreuves sportives, mais plutôt des épreuves jugeant l'élégance et la tenue de l'animal, extrêmement codifiées aux Pays-Bas, et très proches des épreuves de Hackney d'Angleterre[2].
Diffusion de l'élevage[modifier | modifier le code]
Le Tuigpaard est en danger d'extinction aux Pays-Bas, son pays natal, dans lequel il est considéré comme une race à rayonnement européen régional[1]. En 2016, l'effectif néerlandais est de 16 000 têtes d'après la base de données DAD-IS[1]. Le Guide Delachaux, sans citer ses sources, indique un effectif fantaisiste de 2 000 têtes, dont 40 étalons[3]. En 2018, Les échantillons de sperme de 3 465 reproducteurs différents étaient disponibles aux Pays-Bas[1].
La race a été exportée vers la Belgique voisine, mais ces effectifs belges sont extrêmement réduits, estimés à environ 5 chevaux en 2013[4]. Le Tuigpaard a enfin été exporté vers l'Amérique du Nord[3].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- DAD-IS.
- Grognet 2008.
- Rousseau 2016, p. 197.
- DAD-IS.
Annexes[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (en) « Tuigpaard / Netherlands (Horse) », DAD-IS (consulté en )
- (en) « Tuigpaard / Belgium (Horse) », DAD-IS (consulté en )
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- [Grognet 2008] Jean-Claude Grognet, « Le Tuigpaard, cheval de Présentation », L'attelage magazine,
- [Porter 2002] (en) Valerie Porter, « Tuigpaard », dans Mason's World Dictionary of Livestock Breeds, Types and Varieties, CABI, (ISBN 085199430X et 9780851994307), p. 205
- [Rousseau 2016] Élise Rousseau (ill. Yann Le Bris), Guide des chevaux d'Europe, Delachaux et Niestlé, (ISBN 978-2-603-02437-9), « Tuigpaard », p. 197
