Tsongdu
Le Tsongdu tibétain : ཚོང་འདུས་, Wylie : tshong-'dus est l'Assemblée nationale tibétaine, qui de 1872 à 1959 comprenait des représentants des monastères de Lhassa et des fonctionnaires laïques[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1862, à la suite du renversement du régent du Tibet (desi) Réting Rinpoché (Ngawang Yeshe Tsultrim Gyaltsen), par Shatra Wangpug Gyalpo, kalön du kashag (assemblée du gouvernement) qui avait été poussé à la fuite par celui-ci, prend sa place, accompagné des moines de Ganden et Drépung (Gandre Drungche)[2]. Cette assemblée dirige alors le Tibet[1]. En 1864, Shatra décède et est remplacé au titre de dési par Lobsang Khyenrab Wangchug (nl) jusqu'en 1872. En 1872 le Gandre Drungche est dissous, et le Tsongdu, qui comprenait des représentants de tous les monastères de Lhassa ainsi que des fonctionnaires laïques, est créée.[réf. nécessaire]
À la fin du XIXe siècle, les Tibétains commençaient mettre en place un système politique alliant des intérêts ecclésiastiques et laïques et ayant ainsi le potentiel de résoudre les défauts de la méthode de gouvernement exclusivement ecclésiastique du Tibet.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Smith 2019, p. 139.
- (Goldstein 1992, p. 197,198)
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Warren Smith, Tibetan Nation : A History Of Tibetan Nationalism And Sino-tibetan Relations, New York, Routledge, (lire en ligne), p. 139
- (en) Shukla, Archana et Dikshit, Vineet K., « Political Structure and Social Change among Tibetan Diaspora », Himalayan and Central Asian Studies, New Delhi, vol. 13, no 1, , p. 78 (lire en ligne)
- (en) Melvyn C. Goldstein, A History of Modern Tibet, 1913-1951 : The Demise of the Lamaist State, (lire en ligne)