Tenkatsu Shokyokusai

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Tenkatsu Shokyokusai
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 58 ans)
Nom dans la langue maternelle
松旭斎天勝Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Tenkatsu et son assistante.

Tenkatsu Shokyokusai (松旭斎 天勝, Shôkyokusai Tenkatsu?) (de son vrai nom Katsu Kanazawa (金沢 カツ, Kanazawa Katsu?) (née Nakai (中井, Nakai?), épouse Noro (野呂, Noro?)), ( Meiji 19) - (Showa 19) était une illusionniste célèbre. Elle est née à Kanda (Tokyo).

Personnalité et carrière[modifier | modifier le code]

En 1895 (Meiji 28), elle travaille dans une boutique de tempura après la faillite du bureau de prêts à gages familial. En ce temps-là, Tenichi Shokyokusai était un prestidigitateur de premier ordre et il l'engagea comme apprentie.

Affiche (Meiji 41) de la troupe de Tenichii Shokyokusai; à gauche Tenkatsu

Devenue sa concubine, après une tentative de suicide, elle prit son indépendance. Elle choisit comme nom de scène "Tenkatsu Shokyokusai".

Elle fit plusieurs séjours aux États-Unis. Ses traits et sa beauté y étaient considérés comme inhabituels pour une Japonaise. Après son retour au pays, avec son costume à paillettes, elle donna le premier spectacle de magie de style occidental au Japon. Le public est enthousiaste pour ce spectacle moderne et nouveau.

En 1911 (Meiji 44), à l'âge de 27 ans, elle devient la présidente de sa troupe. Elle épouse le manager Noro (mais elle garde son prestigieux nom de scène).

En 1915, elle joue le rôle de Salomé, en dévoilant beaucoup son corps[1].

Tenkatsu dans le rôle de Salomé (1915)

En 1925, elle engage un sextet de Chicago pour accompagner son numéro et introduit le jazz authentique au Japon[2].

En 1936, elle prend sa retraite âgée de 50 ans. Sa tombe se trouve au temple Saitokuji (dans l'arrondissement Taito-ku).

Film[modifier | modifier le code]

  • 「魔術の女王」 "La Reine de la magie" (1936)

Références[modifier | modifier le code]

  1. A. Kono, "Two Actresses in three Acts: Gender, Theater and Nationalism" in Modern Japan, in Performing "Nation": Gender Politics in Literature, Theater, and the Visual Arts of China and Japan, 1880-1940 éd. par D. Croissant et al. (Leyde-Boston, 2008), p. 241-264 (DOI: 10.1163/ej.9789004170193.i-448.46), p. 253 (avec photographie)
  2. S. Hosokawa, Shochiku Girls' Opera and 1920s Dotonbori Jazz, in Music, Modernity and Locality in Prewar Japan: Osaka and Beyond éd. par A. Tokita et H. de Ferranti (Londres, 2016), , p. 211-227, p. 221
  • 日本奇術協会監修『七十年の歩み:社団法人日本奇術協会創立七十周年記念誌』日本奇術協会、2006

Articles connexes[modifier | modifier le code]