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Taxi en Côte d'Ivoire

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Taxi-compteur d'Abidjan

Les taxis en Côte d'Ivoire se distinguent par leurs couleurs spécifiques et selon les différentes régions du pays.

Description[modifier | modifier le code]

En Côte d'Ivoire, il existe trois grands types de taxis. Premièrement le « Taxi compteur » ou taxi inter-communal, un taxi autorisé à transporter les personnes sur l'ensemble des communes d'Abidjan. Deuxièmement le « Wôrô-wôrô », un taxi collectif qui est limité à transporter les personnes dans une même commune, et troisièmement le « Taxi Brousse » un transport collectif qui relie les villes entre elles.

Caractéristiques de taxis par ville[modifier | modifier le code]

Abidjan[modifier | modifier le code]

En 2010, il existe à Abidjan 5 599 wôrô-wôrô et 14 864 taxi-compteur [1]. L'autorisation de circulation des taxi communaux ou intercommunaux se distingue par leur couleur. La couleur rouge tirant vers l'orange sont des taxi-compteur. La couleur bleue sont des wôrô-wôrô de la commune de Yopougon. La couleur jaune sont des wôrô-wôrô de la commune de Cocody. La couleur verte sont des wôrô-wôrô des communes de Marcory, Koumassi et Adjamé. La couleur belge avec deux bandes marron sont des wôrô-wôrô d'Abobo. La couleur jaune avec bas de caisse bleu sont des wôrô-wôrô de Port-Bouet et Vridi. La commune du Plateau, le quartier d'affaire d'Abidjan, n'a pas de wôrô-wôrô et par conséquent seul le taxi-compteur y circule.

Yamoussoukro[modifier | modifier le code]

À Yamoussoukro, les taxis sont de couleurs blanches avec des bandes vertes et orange.

Bouaké[modifier | modifier le code]

Les taxis et les gbakas ont fait leur entrée dans le paysage urbain de Bouaké quelques années après la proclamation de l'Indépendance, en 1965. L'absence de transports collectifs conventionnels a permis à ces deux modes de transport d'assurer le déplacement des populations pendant plus de trois décennies avant l'arrivée des motos-taxis en 2002[2].

Korhogo[modifier | modifier le code]

À Korhogo, la capitale de la région du Poro, dans le nord de la Côte d’Ivoire, les taxis-villes sont en voie de disparition. Les motos-taxis et triporteurs leur mènent une rude concurrence, ce qui menace leur existence. En comparaison aux grandes villes de la Côte d'Ivoire, le transport urbain ne reflète pas l'image de la ville[3].

Quelques autres villes du pays[modifier | modifier le code]

Pratiquement dans toutes villes de la Côte d'Ivoire la question du transport urbain est une question majeure. c'est la raison qui a poussé de nombreux operateurs économiques à investir dans ce domaine. Notamment l'introduction des « Taxi-tricycles », qui sont des moyens de transport que nous trouvons dans la plupart des petites villes du pays, à l'instar de Boundiali, Méagui, Katiola et même dans certaines communes du grand Abidjan.

Notes et Références[modifier | modifier le code]

  1. Transport terrestre en Côte d’Ivoire :Un parc national de plus de 423500 véhicules
  2. Kouakou Attien et Jean-Michel Konan, « Les services collectifs de transport intra-urbain à Bouaké : des offres de mobilité à hauts risques pour les populations », EchoGéo, no 40,‎ (ISSN 1963-1197, DOI 10.4000/echogeo.14882, lire en ligne, consulté le )
  3. « Korhogo: Les motos-taxis prennent le dessus sur les taxis-villes | FratMat », sur www.fratmat.info (consulté le )