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Sœurs du Très Saint Sauveur

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Sœurs du Très Saint Sauveur
Image illustrative de l’article Sœurs du Très Saint Sauveur
Les sœurs photographiées par François Rothier au début du XXe siècle.
Ordre de droit pontifical
Approbation pontificale 7 mai 1863
par Pie IX
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
But soins des malades, personnes âgées ou handicapées
Structure et histoire
Fondation 28 août 1849
Niederbronn-les-Bains
Fondateur Élisabeth Eppinger
Autres noms Sœurs de Niederbronn
Patron Joseph, Alphonse de Liguori, Thérèse d'Avila[1]
Branche(s) sœurs du Rédempteur
sœurs du Divin Rédempteur
Site web site officiel
Liste des ordres religieux

Les Sœurs du Très Saint Sauveur (en latin : Congregationis Sororum a Ss.mo Salvatore) sont une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical.

La congrégation est fondée sous le nom de Filles du Divin Rédempteur le à Niederbronn-les-Bains par Élisabeth Eppinger (1814-1867) pour venir en aide aux malades. Elle reçoit l'aide du curé Jean-David Reichard (1796-1867) et l'approbation de l'archevêque de Strasbourg, Mgr Raess. Un décret impérial du reconnaît civilement la congrégation.

L'institut reçoit le decretum laudis le et change le nom de filles du Divin Rédempteur pour l'actuel, il est définitivement approuvé par le Saint-Siège le . Deux scissions donnent naissance aux Sœurs du Rédempteur (1866) et aux Sœurs du Divin Rédempteur (1868).

En 1887, la clinique de la rue Georges-Bizet est créée. Elle est mitoyenne de leur chapelle et tient une bonne réputation : Clemenceau, Joséphine Baker et la comtesse Greffulhe y ont reçu des soins. L'asepsie y aurait été introduit très tôt[2].

Activités et diffusion

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Les sœurs se vouent aux soins des personnes âgées, des personnes handicapées et des malades, à domicile, en maison de retraite et les hôpitaux dirigés par les sœurs elles-mêmes. À partir des années 1940 l'institut s'ouvre à l'apostolat en territoire missionnaire.

Elles sont présentes en[3]:

La maison mère est située à Oberbronn dans le Bas-Rhin.

En 2017, la congrégation comptait 1195 sœurs dans 151 maisons[5].

Résistance

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Pendant la Seconde Guerre mondiale, leur engagement dans la Résistance vaut à la congrégation de recevoir la médaille de la Résistance française avec rosette (décret du 24 avril 1946)[6]

Notes et références

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  1. « Les saints patrons de la congrégation » (consulté le ).
  2. Dominique Missika, Thérèse, le grand amour caché de Léon Blum, Alma Éditeur, , 262 p. (ISBN 978-2-36279-181-9), p. 248.Voir et modifier les données sur Wikidata
  3. « Provinces/Délégations/Régions », sur cstss.org (consulté le ).
  4. (hu) « Legszentebb Üdvözítő Nővérei Magyarországi Körzete », sur katolikus.hu, Église catholique en Hongrie, (consulté le ).
  5. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1640
  6. Ordre de la Libération - base des collectivités civiles médaillées de la Résistance française, « Fiche Religieuses de l’Ordre du Très Saint-Sauveur dites Sœurs de Niederbronn (Bas-Rhin) » (consulté le )

Bibliographie

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  • Abbé Lucien Pfleger, La Congrégation des Sœurs du Très-Saint-Sauveur dites Sœurs de Niederbronn. Contribution à l'histoire de la Charité chrétienne à l'époque contemporaine, Lille, Desclée de Brouwer 1925, 623 p.
  • A. Ponsin. La Congrégation des Sœurs du T.-S.-Sauveur dites Sœurs de Niederbronn. Les Ordres religieux. Editions Letouzey et Ané, Paris, 1926. 161 p.
  • Collectif, Lettres de Monsieur le Chanoine Jacques-Ignace Simonis, Supérieur des Sœurs du Très-Saint-Sauveur dites Sœurs de Niederbronn, Colmar Imprimerie Alsatia, 1945.
  • Chanoine Schaeffer, Les Sœurs du Très Saint Sauveur, Niederbronn. Lyon, Lescuyer et Fils), 1949.
  • Anonyme, Vie de Mère Alphonse-Marie. Élisabeth Eppinger. 1814-1867, Colmar, Imprimerie Alsatia, 1949, 293 p.
  • Mgr L. Cristiani, L'Extatique de Niederbronn Élisabeth Eppinger ou Mère Alphonse-Marie, fondatrice des Sœurs Du Très-Saint-Sauveur 1814-1867, Bibliothèque Ecclesia, 1958

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Liens externes

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