Synagogue de Komotiní

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Synagogue de Komotiní
Vestiges actuels de la synagogue.
Présentation
Type
Patrimonialité
Bâtiment protégé en Grèce (d)
Site archéologique de Grèce (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Localisation
Coordonnées
Carte

La synagogue de Komotiní (en grec moderne : Συναγωγή Κομοτηνής), connue sous le nom de Beth-El, signifiant en hébreu Maison de Dieu[1], est une ancienne synagogue juive située au sein de la forteresse de Komotiní (el), dans la ville grecque homonyme, dont la construction remonte au milieu du XIXe siècle[2] ou au début du XVIIIe siècle[3]. Elle est située au départ de la rue de l'empereur Théodose, en face de l'église de la Dormition-de-la-Vierge-Marie. En 1983, elle est classée monument historique par la 4e éphorie des monuments modernes, cependant, en avril 1994, sa démolition est décidée[2],[4],[5].

Le bâtiment de la synagogue présente une architecture unique dans la région des Balkans, tandis que le même modèle de synagogue existe à Istanbul et à Bursa[3]. Elle est dotée d'un dôme central sous lequel se trouve la bimah. À l'intérieur, elle comprend une série de colonnades qui soutiennent le toit sur un plan circulaire. Le « Heikhal » est situé sur le mur oriental[4].

À Komotiní, le secteur de la forteresse, où se situe la synagogue, est connu jusqu'à la Seconde Guerre mondiale sous le nom de « quartier juif de Kalé » (grec moderne : εβραϊκά του Καλέ)[1]. Au cours de la période de l'Occupation, entre 1941 et 1944, le mobilier de la synagogue est enlevé et, pendant quelques années, le bâtiment est utilisé comme écurie[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (el) Vassílis Ritzaléos, Οι εβραϊκές κοινότητες στην Ανατολική Μακεδονία και τη Θράκη από τα μέσα του 19ου αιώνα μέχρι το Β΄ Παγκόσμιο Πόλεμο [« Les communautés juives de Macédoine orientale et de Thrace du milieu du XIXe siècle jusqu'à la Seconde Guerre mondiale »], Université Aristote de Thessalonique,‎ (lire en ligne), p. 50
  2. a et b (el) Thrasybule Or. Papastratís, « Σημειώματα Θρασύβουλου Ορ. Παπαστρατή » [« Notes de Thrasybule Or. Papastratís »] [archive du ], O Chrónos,‎ (consulté le )
  3. a b et c (en) Nicholas Stavroulakis, Jewish sites and synagogues of Greece [« Sites et synagogues juifs de Grèce »], Talos Press, (ISBN 978-9607459015, lire en ligne), 126
  4. a et b (el) « Η Εβραϊκή Κοινότητα της Κομοτηνής » [« La communauté juive de Komotiní »], Comité central des communautés juives (consulté le )
  5. (en) Ismail Serageldin, Ephim Shluger et Joan Martin-Brown, Historic Cities and Sacred Sites: Cultural Roots for Urban Futures [« Villes historiques et sites sacrés : Des racines culturelles pour des avenirs urbains »], World Bank Publications, (ISBN 978-0821349045, lire en ligne), p. 311

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]