Sylvia Rafael

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Sylvia Rafael
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Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Ramat HaKovesh (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Condamnée pour
Plaque commémorative
Vue de la sépulture.

Sylvia Rafael Schjødt (née le au Cap en Afrique du Sud - morte le à Pretoria, en Afrique du Sud) est une espionne israélienne d'origine sud-africaine[1].

Biographie

Née dans fratrie de cinq enfants, d'un père juif d'origine ukrainienne et d'une mère issue fille d’une famille de Boers chrétiens, elle est élevée d'une manière très bourgeoise[2]. Avant de devenir institutrice, après avoir rejoint le Mossad où elle atteint le rang le plus élevé[réf. souhaitée], elle part pour Paris où elle devient photojournaliste sous le nom de « Patricia Roxburgh ». De 1968 à 1970, elle vit avec Jon Swain, journaliste britannique au Sunday Times. Elle se distingue durant la prise d'otages des Jeux olympiques de Munich[2].

Dans le cadre de l'Opération Colère de Dieu, elle participe à l'assassinat à Lillehammer en Norvège d'Ahmed Bouchiki, un simple serveur norvégien d'origine marocaine, confondu avec Ali Hassan Salameh, l'instigateur principal de la prise d'otages de Munich. Elle est arrêtée par la police norvégienne et condamnée à la prison dans le cadre de cette affaire. Grâce aux efforts de son avocat, Annæus Schjødt, Jr. (en) (1920-2014), un ténor du barreau d'Oslo qu'elle finira par épouser[Note 1], elle bénéficie d'une libération anticipée en 1976, après plusieurs années d'incarcération[source insuffisante][2].

Elle décède d'une leucémie en 2005. Selon ses dernières volontés, elle fut inhumée en Israël, dans la partie militaire du cimetière du kibboutz de Ramat HaKovesh (en)[2].

Liens externes

Notes

  1. De par son mariage, obtient la nationalité norvégienne

Références

  1. 2000: 6 Norwegian Official Report (Summary)
  2. a b c et d « Sylvia, une vie au sein du Mossad », sur tribunejuive.info, (consulté le )