Stéphane Gsell

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Stéphane Gsell
Biographie
Naissance
Décès
(à 67 ans)
Paris
Sépulture
Nom de naissance
Charles Émile Stéphan GsellVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Fratrie
Autres informations
A travaillé pour
Collège de France (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Distinctions
Œuvres principales
Atlas archéologique de l'Algérie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Stéphane Gsell, né à Paris le et mort à Paris le , est un archéologue et historien français, spécialiste de l'Afrique romaine et plus particulièrement de l'Algérie romaine.

Biographie

Il nait en 1864 d'un père peintre verrier originaire de Saint-Gall (Suisse) et naturalisé français, et d'une mère apparentée à Louis Pasteur. Élève de l'École normale supérieure en 1883, membre de l'École française de Rome (1886 - 1890)[1], il exécuta en 1889 les premières fouilles méthodiques dans la nécropole étrusque de Vulci[2].

Il obtient en 1894 son doctorat avec une thèse principale sur le règne de l'empereur Domitien et une thèse secondaire sur Tipaza, De Tipasa Mauretaniae Caesariensis urbe[2].

Nommé professeur à l’École supérieure des lettres d'Alger, il opère des fouilles à Tipasa et explore plusieurs sites antiques de l'Algérie, publiant en 1901 un inventaire en deux volumes Monuments antiques de l'Algérie[2] et commence un recueil des Inscriptions latines d'Algérie, dont il ne peut publier que le Tome I Inscriptions de la Proconsulaire[3].

À partir de 1900, il est inspecteur des antiquités de l'Algérie, directeur du Musée d'Alger[4], en 1919, il est nommé inspecteur général des musées archéologiques de l'Algérie, et en 1912 professeur au Collège de France.

En 1923, il devient membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres[3].

Atteint de phlébite, il décède d'une embolie le 1er janvier 1932 et est inhumé au cimetière de Meudon[5].

Son œuvre capitale est l'Histoire ancienne de l’Afrique du Nord rédigée entre 1913 et 1929.

Distinctions

Principales publications

  • Fouilles dans la nécropole de Vulci, exécutées et publiées aux frais du prince de Torlonia 1891[6]
  • Essai sur le règne de l’empereur Domitien (1893)
  • Recherches archéologiques en Algérie (1893)
  • Les Monuments antiques de l'Algérie (2 volumes, 1901)
  • Atlas archéologique de l’Algérie (1902 - 1911)
  • Histoire ancienne de l'Afrique du Nord (8 volumes, 1913-1929)
  • Inscriptions latines de l'Algérie (2 volumes, 1922)
  • Promenades archéologiques aux environs d'Alger (1926)

Notes et références

  1. Michon 1932, p. 8
  2. a b et c Michon 1932, p. 9
  3. a et b Michon 1932, p. 12
  4. Michon 1932, p. 10
  5. Michon 1932, p. 7-8
  6. cité par les Cahiers d'archéologie, no 322, p. 7, 2007

Bibliographie

  • « Stéphane Gsell », in Je m'appelle Byblos, Jean-Pierre Thiollet, H & D, 2005, p. 253. (ISBN 2-914-266-04-9)
  • Étienne Michon, « Éloge funèbre de M. Stéphane Gsell, membre de l'Académie », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 76e année, no 1,‎ , p. 7-13 (lire en ligne).

Liens externes