Sophie El Goulli

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Sophie El Goulli
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Sophie El Goulli (arabe : صوفي الجولي), née le à Sousse[1] et morte le , est une romancière et historienne d'art tunisienne.

Elle est aussi autrice de recueils de poésie, de contes et d'une monographie sur Ammar Farhat.

Biographie[modifier | modifier le code]

Née le dans une famille bourgeoise de Sousse, elle étudie au kouttab puis effectue son cursus primaire et secondaire à l'Institut Émilie-de-Vialar à Tunis[2]. Après avoir obtenu un baccalauréat en philosophie et lettres en 1951, elle étudie notamment à l'Institut des hautes études de Tunis (ar) et à l'université de Paris[2]. Diplômée d'anglais, de lettres modernes et de littérature comparée, par ailleurs titulaire d'un certificat d'études théâtrales, d'un doctorat d'art et d'archéologie et d'un doctorat en histoire de l'art, elle enseigne le français et l'anglais dans des lycées de Tunis, notamment le lycée de la rue du Pacha et le lycée de Montfleury[2].

Entre 1953 et 1958, Sophie El Goulli anime le ciné-club de Tunis et fonde en 1958, avec l'aide d'Henri Langlois, la Cinémathèque tunisienne qu'elle dirige pendant plusieurs années[3].

Fonctionnaire au ministère des Affaires culturelles entre 1973 et 1980[3], elle occupe les postes de responsable de la division du cinéma et de la documentation, puis de cheffe de service des arts plastiques[2]. En parallèle, elle donne des cours d'histoire de l'art à la faculté des lettres de Tunis, d'histoire du cinéma à l'Institut de presse et des sciences de l'information et d'histoire de l'art à l'Institut technologique d'art, d'architecture et d'urbanisme de Tunis[3].

Maîtrisant à la fois le français, le latin, le grec ancien, l'anglais et l'italien[2], elle écrit aussi pour les quotidiens francophones L'Action tunisienne, La Presse de Tunisie et Le Temps[3].

Elle meurt le [4].

Publications[modifier | modifier le code]

Elle publie aussi des poèmes et contes pour enfants, dont certains avec Nafila Dhahab[3].

Prix[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. D'autres sources évoquent l'année 1932 comme Christiane Ndiaye (dir.), Introduction aux littératures francophones : Afrique, Caraïbe, Maghreb, Montréal, Presses de l'Université de Montréal, , 276 p. (ISBN 978-2-7606-1875-6, lire en ligne), p. 246 et (en) Simon Gikandi, Encyclopaedia of African Literature, Londres/New York, Routledge, , 648 p. (ISBN 978-1-134-58223-5, lire en ligne), p. 293.
  2. a b c d e f g et h Olfa Belhassine, « Tunisie : hommage à Sophie El Goulli - Il y a un an elle nous quittait ! », La Presse de Tunisie,‎ (ISSN 0330-9991, lire en ligne, consulté le ).
  3. a b c d et e Imed Bahri, « À la Galerie Medina : hommage à Sophie El Goulli », sur kapitalis.com, (consulté le ).
  4. « Sophie El Goulli n'est plus : Tunis perd l'un de ses monuments », sur kapitalis.com, (consulté le ).
  5. a et b Olfa Belhassine, « Tunisie : vient de paraître - Les Mystères de Tunis II, de Sophie El Goulli - Sur un fond d'histoire... une saga tunisienne », La Presse de Tunisie,‎ (ISSN 0330-9991, lire en ligne, consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]