Société occitane d'électronique

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Société occitane d'électronique
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Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Disparition Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social ToulouseVoir et modifier les données sur Wikidata

La Société occitane d'électronique (SOE) est une société française de développement et d'édition de jeu vidéo, active entre 1976 et 1980.

Histoire[modifier | modifier le code]

La SOE est créée en 1976 à Toulouse par Jean-Luc Grand-Clément (il venait de Motorola France[1]). Son chiffre d'affaires est de 8 millions de francs en 1977, 20 millions en 1978. Tag International[note 1], en 1978, acquiert 51 % du capital, la Société générale 13 %. La SOE dépose le bilan en 1980[2].

Dans un contexte de développement très important du marché des consoles entre 1976 et 1980 (plus de 700 références en 1977), la SOE put produire jusqu'à 350 appareils 6-jeux par jour[1].

En , le ministère de l'Éducation nationale lance un appel d'offres pour une opération baptisée « 10 000 micros dans l'Enseignement ». La SOE fait partie des deux sociétés sélectionnées[note 2] en présentant le micro ordinateur X1[3],[4]. Le X1 est présenté ainsi : « Le micro-ordinateur français d'OCCITANE ELECTRONIQUE X1 est un système évolutif orienté gestion, et conçu pour des non-informaticiens. Clavier AZERTY. Écran phosphore vert traité anti-reflets de 1920 caractères. Mémoire centrale 32K à 48K modulaire. Mini-disquettes de 5", disquettes 8", disques durs. Connectable à différentes imprimantes suivant le type d'édition demandé. Les BASIC les plus performants : Interprété au Compilé. Logiciels standards d'application : comptabilité, paie, traitement de texte, etc... »[5][6]

Au moment du dépôt de bilan en 1980, 600 machines avaient été livrées dont 300 dans les lycées[2].

Liste des consoles[modifier | modifier le code]

Une console Occitel.
  • OC-4, 1976
  • Occitel, 1976
  • Match Junior, 1977
  • Match Junior Automate, 1977
  • Match Robot, 1977
  • OC-5000, 1977
  • Occitel 003 Télé Balle 4, 1978
  • Occitel 003 Télé Balle 8, 1978
  • OC-6000, 1978
  • OC-2000 Video Système couleur, 1978
  • OC-2000, 1979[7]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Tag International est une société créée par l'homme d'affaires saoudien Akram Ojjeh
  2. L'autre était LogAbax

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Audureau, p. 121.
  2. a et b Disabeau, p. 160.
  3. Sperenza.
  4. Émilien Pélisset, « Pour une histoire de l’informatique dans l’enseignement français, premiers jalons », Système éducatif et révolution informatique (Cahiers de la FEN), 1985 [lire en ligne]
  5. X1, p. 4.
  6. « Société Occitane d'Electronique X1 », sur silicium.org/ (consulté le ).
  7. Audureau, p. 170-171.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • William Audureau, Pong et la mondialisation : l'histoire économique des consoles de 1976 à 1980, Toulouse, Pix'n Love, , 175 p. (ISBN 978-2-918272-78-6)
  • Christophe Disabeau, « L'informatique individuelle : un peu d'histoire », L'Ordinateur individuel, no 36,‎ .
  • René Speranza, Manettes & pixels : Histoire du jeu vidéo et Retrogaming, Toulouse, La Vallée Heureuse, , 352 p. (ISBN 978-2-36696-077-8, lire en ligne)
  • « Le micro ordinateur évolutif », L'Ordinateur individuel, no 13,‎ .

Liens externes[modifier | modifier le code]