Skála (Lesbos)

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Skála
Vue distante de Skála depuis la forteresse de Vígla.
Nom local
(el) ΣκάλαVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays
District municipal
Eresou-Antissis Municipal Unit (en)
Former municipality of Greece
District régional
district régional de Lesbos (d)
Communauté municipale/locale
Commune of Eresos (d)
Dème
Île
Coordonnées
Démographie
Population
262 hab. ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation sur la carte de Grèce
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Skála, en grec moderne : Σκάλα, ou Gyalós (Γυαλός), est un village de l'île de Lesbos, en Grèce. Selon le recensement de 2011, la population de Skála compte alors 349 habitants[1]. Depuis 2019, le village est rattaché au dème de Lesbos-Ouest à la suite de la suppression du dème unique de Lesbos dans le cadre du programme Clisthène I[2]. Il est situé à quatre kilomètres du village d'Eresós et est relié à celui-ci par la route centrale verte bordée de mûriers, de platanes et de figuiers qui traverse la plaine d'Eresós. Sa plage s'étend sur une distance d'environ trois kilomètres et a remporté à plusieurs reprises le label du pavillon bleu européen.

Au sud-est se trouve un petit port avec la chapelle de Panagioúdas, ainsi que la colline Mastós, couverte de pins, où l'acropole antique d'Eresós était située[3],[4]. La forteresse byzantine de Vígla, attestée dès le début du XIVe siècle, est érigée à l'emplacement de l'acropole. La famille génoise des Gattilusi modifie le château à partir de 1355, avant que les Ottomans ne s'en emparent en septembre 1462. Dès lors, le lieu perd peu à peu son importance stratégique au profit de la forteresse de Sígri. Les vestiges de deux tours, d'une citerne, d'un bâtiment romain et d'habitations ont été mis au jour[5].

Au nord de la colline, un petit musée archéologique expose les découvertes de la région d'Eresós[6]. Dans la cour du musée, une basilique paléochrétienne du Ve siècle est dédiée depuis l'an 740 à saint André de Jérusalem, archevêque de Crète, qui trouva la mort au large d'Eresós lors de son retour de Constantinople[7]. Dans le centre, une station balnéaire a été développée, axée notamment sur un tourisme lesbien depuis les années 1970[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (grk) ELSTAT, « Απογραφή Πληθυσμού - Κατοικιών 2011. ΜΟΝΙΜΟΣ Πληθυσμός » [« Recensement de la population et des logements de 2011. Population permanente »] [xls], sur www.statistics.gr (consulté le ).
  2. (el) « NOMOΣ ΥΠ’ ΑΡΙΘΜ. 4555 ΦΕΚ Α’ 133/19.07.2018 » [« Loi 4555 FEK A' 133/19.07.2018 »], sur le site kodiko.gr,‎ (consulté le ).
  3. Patrice Brun, Les archipels égéens dans l'antiquité grecque (Ve – IIe siècles av. notre ère), Besançon, Presses Universitaires de Franche-Comté, , 255 p. (ISBN 978-2-251-60616-3, lire en ligne), p. 152.
  4. (en) Argyro Loukaki, The Geographical Unconscious, Londres, Routledge, , 432 p. (ISBN 978-1-317-03067-6, lire en ligne), p. 92.
  5. (el) Athína-Christína Loúpou, « Οχυρό-Βίγλα Ερεσού » [« Forteresse-Vígla d'Eresós »], sur www.odysseus.culture.gr (consulté le ).
  6. (el) Panagiótis Pólis, « Αρχαιολογική Συλλογή Ερεσού στη Σκάλα Ερεσού » [« Collection archéologique d'Eresós à Skála »], sur www.odysseus.culture.gr (consulté le ).
  7. (el) Papamichaíl Polyxéni, « Παλαιοχριστιανική Βασιλική Αγίου Ανδρέα Ερεσού » [« Basilique paléochrétienne Ágios Andréas de Skála »], sur www.odysseus.culture.gr (consulté le )
  8. (en) Susan Frohlick, Sexuality, Women, and Tourism: Cross-border Desires Through Contemporary Travel, Londres, Routledge, , 222 p. (ISBN 978-0-415-67147-7, lire en ligne), p. 199.

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