Signe Rink

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Signe Rink
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
Christiania (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Nathalie Sophia Nielsine Caroline MøllerVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Jørgen Nielsen Møller (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Hinrich Johannes Rink (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Nathalie Sophia Nielsine Caroline Rink née Møller ( - ) est une écrivaine et ethnologue danoise du Groenland. Avec son mari Hinrich Johannes Rink, elle fonde le premier journal du Groenland, Atuagagdliutit, en 1861. Elle est probablement la première femme à publier des ouvrages sur le Groenland et la culture groenlandaise.

Biographie[modifier | modifier le code]

Nathalie Sophia Nielsine Caroline Møller née le à Paamiut au Groenland. Ses parents sont Antonette Ernestine Constance Tommerup et l'administrateur colonial danois Jørgen Nielsen Møller. Elle est élevée au Groenland jusqu'en 1850 environ, date à laquelle elle est envoyée à l'école au Danemark. À 17 ans, elle épouse le géographe danois et chercheur travaillant sur le Groenland Hinrich Rink. Le couple habite au Groenland où Hinrich est inspecteur du gouvernement à Nuuk. Ils sont en contact avec des personnes telles que le linguiste Samuel Kleinschmidt qui s'intéressent aux Groenlandais et à leur culture[1].

En 1868, Rink quitte le Groenland car son mari est en mauvaise santé. Ils emportent avec eux une collection d'illustrations de contes folkloriques illustrant la vie quotidienne des Groenlandais autochtones créés par Aron de Kangeq et qui plaisent particulièrement à Sign Rink. Elle fait don de cette collection au Musée national du Danemark. Les aquarelles de Kangeq, qui composent également une partie importante de la collection, ont été redécouvertes en 1960 et transférées au Musée national du Groenland[2].

Après Copenhague, le couple déménage à Kristiania en 1883. C'est là que Signe Rink écrit et publie Grønlændere (1886), Grønlændere og Danske i Grønland (1887), Koloni-Idyller fra Grønland (1888) et Fra det Grønland der gik (1902)[1],[3].

Signe Rink meurt à Oslo le [1],[4].

Publications[modifier | modifier le code]

Plusieurs livres et nouvelles de Rink sont traduits en anglais, mais aucun ne semble être disponible en français.

  • (en) Signe Rink, « The Girl and the Dogs—an Eskimo folk-tale with comments », American Anthropologist, no 6,‎ , p. 181–187 (DOI 10.1525/aa.1898.11.6.02a00030)
  • (en) Signe Rink, Eden of the North, International Polar Institute Press, , 155 p. (ISBN 978-0-9829155-6-1, lire en ligne) - Traduction de Koloni-Idyller fra Grønland (1888)
  • (en) Signe Rink, Kayakmen : Tales of Greenland's Seal Hunters, International Polar Institute, , 128 p. (ISBN 978-0-9961938-4-9, lire en ligne) - Traduction de Kayakmænd (1896)

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (da) Ane Marie B. Pedersen, « Signe Rink (1836 - 1909) », sur kvinfo (consulté le )
  2. (en) Mark Nuttall, Encyclopedia of the Arctic, Routledge, , 158– (ISBN 978-1-136-78680-8, lire en ligne)
  3. (da) « Hinrich Johannes Rink », Salomsens konversationsleksikon, 1915–1930 (consulté le ), p. 217–8
  4. (en) « Foreign Notes », American Anthropologist, vol. 11, no 2,‎ , p. 316–317 (ISSN 1548-1433, DOI 10.1525/aa.1909.11.2.02a00200, lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]