Sigmar Rettich

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Sigmar Rettich
Concours de l'Aviette, 1912
Informations
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 64 ans)
ZurichVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Spécialités
Équipes professionnelles
1901-1907
1908
1909-1914
Individuel
La Française
Individuel

Sigmar Rettich, né le à Waldshut, dans le Grand-duché de Bade, à l'époque dans l'Empire allemand[1] et mort le à Zurich, est un coureur cycliste sur piste allemand de naissance, courant aussi parfois sous la nationalité suisse. Il a remporte de nombreuses victoires en tandem associé à Gabriel Poulain.

Biographie[modifier | modifier le code]

Sigmar Rettich est né à Waldshut à l'époque dans l'Empire allemand.

En 1901, il est licencié en classe B, par la fédération allemande (Verband Deutscher Radrennbahnen)[2]. Il s'installe à Paris en 1901 et court sous la nationalité suisse[note 1],[1],[3]. Il s'aligne sur Toulouse-Luchon-Toulouse en 1902[4]. Il court le Derby d'Allemagne en 1903[5]; Il prend le départ des six jours de New York en 1903[6], associé à Beaugendre[7] qui abandonne, Rettich continue avec Gougoltz[8], mais abandonne à la suite d'une chute[9],[10]. La question de sa nationalité fait débat[11]. Il participe au Grand Prix de Paris 1904[12].

Il court pour l'Allemagne aux championnats du monde de cyclisme sur piste 1905 à Anvers[13]. Il est éliminé en série[14] et court l'épreuve de tandem avec Gabriel Poulain. Il participe au Grand Prix de Paris 1906 où il remporte le Prix de l'Espérance, cette année là[15],[16]. Il arrive en demi-finale du championnats du monde de vitesse 1906[17]. Il court en tandem avec Gabriel Poulain, lors du Grand Prix de Paris 1907 et finit 2e du Prix de l'Espérance[18].

En 1908, il s'entraine sur route et court Paris-Roubaix où il est mis hors course. Il prend le départ de Bordeaux-Paris 1908[19],[20]. Il abandonne 20 km avant Ruffec[21]. Le Rad-Welt (de) le considère bien comme un coureur allemand[22].

Il participe aux six jours de Berlin 1910, associé à Albert Schipke[23], mais abandonne et est remplacé par Julius Bettinger (de)[24].

Le 19 octobre 1912, au Parc des Princes, Sigmar Rettich remporte, le prix Dubos, pour un « vol » en aviette (bicyclette volante) sur une distance de plus d'un mètre à une hauteur d'au moins dix centimètres[note 2],[25],[26],[27],[28],[29].

Le 31 juillet 1914, il court encore au Parc des Princes[30]. Le 3 août, il est conduit aux Sables d'Olonne, où il reçoit un laissez-passer pour Barcelone où il vit quelque temps sans travail et dans le plus grand dénuement. Le 2 octobre, son père lui envoie l'argent nécessaire pour rentrer à Bâle où il habite. Pendant son voyage vers Gênes, il est arrêté, le 10 octobre, à bord du navire italien Sibilla, par les autorités françaises et interné à Casabianda en Corse[1], puis à Uzès et finalement à l'Île Longue de 1916 à 1919.

En 1928, L'Auto indique que Sigmar Rettich a demandé une licence pour recourir[31].

Palmarès[modifier | modifier le code]

Championnat national[modifier | modifier le code]

  • 2e du championnat de Suisse de demi-fond : 1900[32]

Championnat régional[modifier | modifier le code]

  • Champion de Zurich : 1905[33]

Grand-Prix[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il se marie en septembre 1905 à Paris, avec Emma Muller (1875-1922)[50], la secrétaire de Choppy Warburton, le manager de Tom Linton et Jimmy Michael[51].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Son père est chef du bureau des télégraphes à la gare badoise de Bâle où il habite depuis 1897.
  2. Prix d'une valeur de 500 francs offert par Bernard J. Dubos. Gabriel Poulain a remporté le premier, le prix Peugeot de 1000 francs, pour un vol de plus de 1 mètre, le 4 juillet 1912

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  2. « Journal amusant », sur Gallica, (consulté le )
  3. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  4. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  5. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  6. « La Vie au grand air », sur Gallica, (consulté le )
  7. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  8. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  9. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  10. « Le Monde sportif », sur Gallica, (consulté le )
  11. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  12. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  13. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  14. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  15. « L'Ouest-Éclair », sur Gallica, (consulté le )
  16. « La Vie au grand air », sur Gallica, (consulté le )
  17. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  18. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  19. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  20. « L'Humanité », sur Gallica, (consulté le )
  21. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  22. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  23. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  24. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  25. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  26. « L'Aéro », sur Gallica, (consulté le )
  27. « Excelsior », sur Gallica, (consulté le )
  28. « La Vie au grand air », sur Gallica, (consulté le )
  29. (de) Wiener Luftschiffer-Zeitung, (lire en ligne)
  30. « Journal amusant », sur Gallica, (consulté le )
  31. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  32. « Cyclette revue », sur Gallica, (consulté le )
  33. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  34. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  35. « L'Écho de la Riviera », sur Gallica, (consulté le )
  36. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  37. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  38. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  39. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  40. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  41. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  42. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  43. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  44. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  45. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  46. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  47. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  48. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  49. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  50. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  51. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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