Scipion Rousselot

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Scipion Rousselot

Naissance
Drapeau de l'Empire français Empire français
Décès vers 1880
Activité principale Compositeur, violoncelliste
Style Romantique
Formation Conservatoire de Paris
Maîtres Baudiot et Reicha
Famille Joseph-François Rousselot (frère)

Scipion Rousselot est un violoncelliste et compositeur français né le et mort vers 1880.

Biographie[modifier | modifier le code]

Scipion Rousselot naît le [1],[2], possiblement à Nîmes[1].

Il étudie le violoncelle auprès de Baudiot au Conservatoire de Paris, où il obtient un 1er prix en 1823[1],[2], ainsi que l'harmonie et la composition avec Reicha[1],[3].

Sa Première symphonie est jouée à la Société des Concerts du Conservatoire en 1834 et reçoit un bon accueil[1],[3].

Comme interprète, Rousselot se produit régulièrement à Londres dans les années 1830 à la Philharmonic Society et dans divers concerts. À Paris, il est membre de l'orchestre de l'Opera-Buffa et est familier des séances de musique de chambre de Baillot et des frères Tilmant, qui jouent notamment ses quatuors à cordes[1],[3],[2].

En 1845, il s'installe à Londres et devient le violoncelliste attitré de la Beethoven Quartet Society (en), qu'il préside entre 1846 et 1852[1],[3]. En 1846, il fait éditer un nouveau jeu de parties séparées des quatuors à cordes de Beethoven chez Robert Cocks & Co. (en)[3].

À partir des années 1850, il est associé en affaires avec Jean-Baptiste Arban sur Conduit Street (en) comme fabricant d'instruments de musique militaire et éditeur de musique[3].

Comme décrit par Hector Berlioz dans Les Soirées de l'orchestre, Scipion Rousselot est un « homme du monde, homme d'esprit, violoncelliste habile, compositeur savant et ingénieur, artiste dans la plus belle acception du mot »[1].

Il meurt vers 1880[1].

Il est le frère du corniste et compositeur Joseph-François Rousselot[1],[3].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Comme compositeur, Scipion Rousselot est principalement l'auteur d'œuvres de musique de chambre, dont un septuor écrit dans la veine beethovénienne, créé à Londres en 1847 et favorablement reçu, des trios avec piano, quatuors à cordes et quintettes à cordes, mais également de deux symphonies, au moins, dont une créée à la Société des Concerts du Conservatoire le , et d'un opéra-comique[3],[4]. Au sein de son catalogue, figurent notamment[3] :

  • Trios avec piano, op. 7 ;
  • Quatuors à cordes nos 1-3, op. 10 (Paris, vers 1828) ;
  • Quatuor à cordes no 4, op. 25 (Paris, vers 1844) ;
  • Quintette à cordes no 1, en la majeur, op. 14 (Paris, vers 1830) ;
  • Quintette à cordes no 2, en mi bémol majeur, op. 16 (Paris, vers 1830) ;
  • Quintette à cordes no 3, en majeur, op. 21 (Paris, vers 1830) ;
  • Quintette à cordes no 4, en fa majeur, op. 23 (Leipzig, vers 1832) ;
  • Quintette à cordes no 5, op. 26 (Paris, vers 1834) ;
  • Septuor, en mi bémol majeur, pour piano, violon, violoncelle, contrebasse, hautbois, cor et basson, op. 28 (Paris, vers 1845) ;
  • des pièces pour violoncelle et piano et pour violon et piano.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j Fauquet 2003, p. 1094.
  2. a b et c Constant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 845
  3. a b c d e f g h et i Grove 2001.
  4. « Répertoire de la Symphonie française (French Symphony index) », sur www.ums3323.paris-sorbonne.fr (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]