Saraha Georget Rabeharisoa

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Saraha Rabeharisoa
Illustration.
Saraha Rabeharisoa, en 2013.
Fonctions
Présidente du Parti Libéral Démocrate
Biographie
Nom de naissance Saraha Rabeharisoa
Date de naissance (53 ans)
Lieu de naissance Antananarivo (Madagascar)
Nationalité Malagasy
Diplômé de Université Paris-Dauphine (Diplôme Universitaire (DU) de 3e cycle en Sciences Politiques)

Université d’Aix-en-Provence (Droit Public Interne)

Saraha Rabeharisoa, née le à Antananarivo, est une femme politique malgache. Elle a été candidate à l'élection présidentielle malgache de 2013 sous la bannière du parti vert Hasin'i Madagasikara, puis de nouveau candidate à l'élection présidentielle malgache de 2018 pour son propre parti Le Parti Libéral Démocrate PLD dont elle est la présidente fondatrice de 2015 à aujourd'hui

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et enfance[modifier | modifier le code]

Saraha Rabeharisoa naît à Antananarivo le . Son père, Rabeharisoa Samuel, est ingénieur des travaux publics, tandis que sa mère, Raherivololona Henriette, est médecin. Elle est mère de trois enfants , et elle a deux sœurs qui sont aussi des intellectuels car leurs parents les ont toujours encouragé dans les études pour être independantes[1]. Elle suit son cursus scolaire (études primaires et secondaires) au sein d’une école catholique de la capitale, le Collège Saint Antoine, jusqu’à l’obtention de son baccalauréat[2].

Parcours universitaire[modifier | modifier le code]

Elle quitte Madagascar après le collège pour poursuivre ses études en France. En 1994, elle obtient une maîtrise en droit public interne à l’université d’Aix-en-Provence. En 1995, elle poursuit avec diplôme de 3e cycle d’études supérieures spécialisées en sciences des organisations, option administration fiscale à l’Université Paris-Dauphine[2].

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

À la fin de ses études universitaires, Saraha Rabeharisoa revient à Madagascar dans le but de contribuer au développement du pays et commence sa carrière dans l’enseignement.Elle a aussi fondé une société de Transit et de consignation maritime[3].

Actions sociales et civiques[modifier | modifier le code]

Elle intègre en 2008 l’ONG New Mind pour venir en aide et défendre les droits des malades mentaux. L’ONG a également œuvré pour la scolarisation[4]. En 2009, elle participe aux débats sur la politique de l’eau (la vente de l’eau douce en vrac (fleuve Faraony) en Arabie saoudite[5], sur le respect de l’environnement (conférence du Parti Vert sur le conteneur contenant des produits chimiques qui a explosé à Tamatave, la dénonciation du bateau Gulser Anna à Faux Cap qui a déversé des produits toxiques dans les eaux territoriales malgaches[6], ainsi que sur la lutte contre les exploitations illicites des richesses naturelles minières et forestières du pays.

Parcours politique[modifier | modifier le code]

2009
2010
  • Présidente du Groupe parlementaire « Arc en ciel », un groupe qui vise à assurer la concrétisation des résolutions de la Conférence Nationale et des accords politiques d’Ivato de 2010[4]
2010-2011
  • Sénatrice au titre de membre du Conseil Supérieur de la Transition[4],[9], fonction dont elle démissionne le , en raison du « non-respect de la feuille de route »[10].
  • Présidente de la commission environnement, gestion des risques et catastrophes naturels au CST.
2011
  • Fondatrice de la plateforme des partis politiques pour les élections ou 3Pe qui rassemble les partis AME, MAFI et le Parti Vert Hasin’i Madagasikara
  • Présidente du Groupe Écologique de Madagascar Grema, une initiative des Verts malgaches avec des associations et ONG œuvrant dans le domaine de l’environnement[2]
  • Chef de délégation du Groupement des Forces Centristes ou GFC qui regroupe le GREMA, le FMM ou Forces Médianes Mixtes, la NACD ou nouvelle alliance pour le changement démocratique
2013

Candidate du parti vert à l'élection présidentielle[11], elle remporte un score de 4,50 % des voix au premier tour, classée 6e sur les 33 candidats en lice. Elle a soutenu le candidat de l'opposition, Jean-Louis Robinson, au second tour.

2014

Saraha Rabeharisoa ne fait plus partie du Parti Vert Hasin'i Madagasikara

2015

Saraha Rabeharisoa est co-fondatrice du Parti Libéral Démocrate dont elle devient la Présidente.

2018

En août 2018 Saraha Rabeharisoa annonce sa candidature à l'élection présidentielle malgache pour son parti le Parti Libéral Démocrate PLD, mais en novembre 2018 durant la campagne électorale, elle se désiste et a décidé de soutenir un autre candidat.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Assanatou Baldé, « Saraha Rabeharisoa : « Il y a un génocide silencieux du peuple malgache » », sur Afrik, (consulté le )
  2. a b c et d Gros plan sur les élections : Saraha Rabeharisoa, sur Tananews, Malagasy politician
  3. « N°16 - Saraha Georget Rabeharisoa », sur latribune.cyber-diego.com, (consulté le )
  4. a b c et d Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Gabonews
  5. "Madagascar ne doit pas vendre son eau douce", dans Courrier international, 2 octobre 2009.
  6. Affaire Gulser Ana Faux Cap : Négociation honteuse par le Ministère du Transport de la Transition pour un crime contre l’environnement, sur Madagascar-Tribune.com, samedi 30 janvier 2010.
  7. Madagascar : « la diplomatie française est toujours dans le brouillard », sur Survie, 2 septembre 2013.
  8. Présidentielle en 2013, le 25 octobre avec 33 candidats', sur Madonline.com, 25/08/2013.
  9. Le CST faisant office de Sénat - Un consensus en vue, RFI, 7 octobre 2009 - MADAGASCAR : Antenimieran-ny Mpanolo-tsaina Avon'ny Tetezamita - Conseil Supérieur de la Transition, Site du Sénat français
  10. Démission de Saraha Rabeharisoa du CST Tananews, 5 décembre 2011
  11. La Lettre de l'Océan Indien, 24 avril 2012, Saraha Rabeharisoa

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]