Sabal mauritiiformis

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Sabal mauritiiformis
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Sabal mauritiiformis
[1]
Classification APG III (2009)
Règne Plantae
Clade Angiospermes
Clade Monocotylédones
Clade Commelinidées
Ordre Arecales
Famille Arecaceae
Sous-famille Coryphoideae
Tribu Sabaleae
Genre Sabal

Espèce

Sabal mauritiiformis
(H.Karst.) Griseb & H.Wendl.
[[1864[2]]]

Synonymes

Sabal mauritiiformis est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Arecaceae. C'est un palmier américain se trouvant au Mexique (Oaxaca, Chiapas, Campeche, Quintana Roo, Tabasco, Veracruz), en passant par l’Amérique centrale, la Colombie, le Venezuela et Trinidad[4].

Description[modifier | modifier le code]

C'est un palmier de sous-bois de climat chaud, dans presque tous les pays tropicaux, se trouve en Amérique Latine ou on utilise ses feuilles comme couverture ou plafond des maisons paysannes. Ces feuilles ont la grande vertu d'être insectifuges, elles ne laissent pas entrer les insectes aussi bien mouches que moustiques du genre anophèle, propagateur de la malaria, ne laissant pas aussi nicher les scorpions et les guêpes, tellement communs dans ces zones. De plus c'est une couverture très isolante au niveau thermique, un plus nécessaire dans ces climats tellement chauds.

C'est une des espèces qui possède la tige la plus fine du genre (et peut dépasser les vingt-cinq mètres de hauteur, et avec un diamètre jusqu'à 20 cm (un peu plus gros à la base)[4]. Le stipe est habituellement vert pendant quelque temps[4]. Le pétiole de la feuille peut faire jusqu’à trois mètres de long. C'est un palmier de croissance assez lente, pouvant tarder quelque douze ans avant de dévoiler son début de stipe ; mais il est déjà assez décoratif. Végétal des zones humides aussi bien que sèches, il peut même se développer dans des sols calcaire[4]. Il produit des fruits noirs, de 8 à 11 mm de diamètre[5].

Taxonomie[modifier | modifier le code]

Sabal mauritiiformis a été décrit par ( H.Karst. ) Griseb & H. Wendl. et publié dans Flora of the British West Indian Islands 514 .1864 . (Flore des îles des Indes occidentales britanniques) [6]

Étymologie

Sabal : nom générique d'origine certainement indigène, peut-être basé sur un nom vernaculaire [7].

mauritiiformis : épithète latine composée signifiant "ayant la forme d'un Mauritia ".

Synonymie
  • Trithrinax mauritiiformis H.Karst. basonyme
  • Sabal coerulescens (répertorié provisoirement en Syn.) .
  • Sabal nematoclada Burret
  • Sabal allenii L.H.Bailey
  • Sabal morrisiana Bartlett, ex L.H.Bailey
  • Sabal glaucescens Lodd. ex H.E.Moore [8] , [9]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Dransfield, Natalie W. Uhl, Conny B. Asmussen et William J. Baker, « A New Phylogenetic Classification of the Palm Family, Arecaceae », Kew Bulletin, vol. 60, no 4,‎ , p. 559–69 (JSTOR 25070242)
  2. ↑ WCSP. World Checklist of Selected Plant Families. Facilitated by the Royal Botanic Gardens, Kew. Published on the Internet ; http://wcsp.science.kew.org/, consulté le 8 novembre 2019
  3. ↑ « Sabal mauritiiformis », Royal Botanic Gardens, Kew: World Checklist of Selected Plant Families (consulté le )
  4. ↑ a b c et d del Cañizo, José Antonio, Palmeras, Ediciones Mundi-Prensa, (ISBN 84-7114-989-3)
  5. ↑ Andrew Henderson, Gloria Galeano et Rodrigo Bernal, Field Guide to the Palms of the Americas, Princeton, New Jersey, Princeton University Press, , 64–65 p. (ISBN 0-691-08537-4)
  6. ↑ « Sabal mauritiiformis », Tropicos.org. Missouri Botanical Garden (consulté le )
  7. ↑ (J. Dransfield, N. Uhl, C. Asmussen, W.J. Baker, M. Harley and C. Lewis. 2008)
  8. ↑ « Sabal mauritiiformis », Royal Botanic Gardens, Kew: World Checklist of Selected Plant Families (consulté le )
  9. ↑ Sabal mauritiiformis en PlantList

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  1. Balick, MJ, M. Nee et DE Atha. 2000 Liste de contrôle des plantes vasculaires du Belize. Mem. New York Bot. Gard 85: i-ix, 1–246.
  2. CONABIO 2009 Catalogue taxonomique des espèces du Mexique. 1 Dans la capitale, Nat. Mexique CONABIO, Mexico.
  3. Correa A., MD, C. Galdames et MNS Stapf. 2004 Cat. Pl. Vasc. Panama 1–599. Smithsonian Tropical Research Institute, Panama.
  4. Cowan, CP 1983. Flore Tabasco. Liste des fleuristes. Mexique 1: 1–123.
  5. Funk, VA, PE Berry, S. Alexander, TH Hollowell et CL Kelloff. 2007 Liste de contrôle des plantes du bouclier des Guyanes (Venezuela: Amazonas, Bolivar, Delta Amacuro; Guyane, Suriname, Guyane française). Contr. US Natl. Herbe 55: 1-584.
  6. Grayum, MH 2003. Arecaceae Dans Manuel des plantes du Costa Rica, BE Hammel, MH Grayum, C. Herrera et N. Zamora (eds. ). Monogr. Syst Bot. Missouri Bot. Gard 92: 201-293.
  7. Henderson, A., G. Galeano et R. Bernal. 1995 Guide de terrain Palms Americas 1–352. Princeton University Press, Princeton, New Jersey.
  8. Hokche, O., PE Berry et O. Huber. 2008. 1–860. Dans O. Hokche, PE Berry et O. Huber New Cat. Fl. Vasc. Venezuela Fondation de l'Institut botanique du Venezuela, Caracas.
  9. Idárraga-Piedrahita, A., RDC Ortiz, R. Callejas Posada et M. Merello. 2011 Flore d'Antioquia. Catalogue des plantes vasculaires, vol. 2 Liste des plantes vasculaires du département d'Antioquia. Pp. 1-939.
  10. Martínez Salas, EM, M. Sousa Sánchez & CH Ramos Álvarez. 2001 Région de Calakmul, Campeche. Liste des fleuristes. Mexico 22: 1-55.
  11. Pérez, A., M. Sousa Sánchez, AM Hanan-Alipi, F. Chiang Cabrera et P. Tenorio L. 2005. Végétation terrestre. 65-110. Dans Biodivers. Tabasco CONABIO-UNAM, Mexique.
  12. Quero, HJ 1994. Palmae Fl. Veracruz 81: 1–118.
  13. Sousa Sánchez, M. & EF Cabrera Cano. 1983 Flore de Quintana Roo. Liste de fleuriste. Mexique 2: 1–100.
  14. Steyermark, J. 1995. Projet Flore du Guayana Vénézuélien.
  15. traduction initiale à partir de l'article du Wikipedia de langue espagnole.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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