Rust Never Sleeps
Sortie | 22 juin 1979 |
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Enregistré |
Août 1976 - 1978 à Indigo Recording Studio, Malibu; Triad Recording, Ft. Lauderdale, FL; Broken Arrow Studio, Redwood City, CA et Woodland Sound Studios, Nashville. |
Durée | 38 min 16 s |
Genre | Folk rock, rock, hard rock, country rock |
Producteur | Neil Young, David Briggs et Tim Mulligan |
Label | Reprise Records |
Albums de Neil Young
Singles
- Hey Hey, My My (Into the Black)
Sortie : 27 août 1979
Rust Never Sleeps est un album rock de Neil Young et de son groupe Crazy Horse sorti en sur le label Reprise Records.
Historique[modifier | modifier le code]
Périodique | Note |
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AllMusic | ![]() |
Smash Hits | 8/10[2] |
C’est un album enregistré en public (mais avec son bruit souvent masqué), avec une face acoustique calme, où Neil Young souvent seul avec une guitare acoustique et un harmonica (titres 1 à 5) et une face électrique où il est accompagné par le Crazy Horse (titres 6 à 9). Les chansons ont été enregistrées pendant la tournée américaine de 1978, à l'exception de Pocahontas, enregistré le , et de Sail Away, enregistré le pendant les séances de l'album Comes a Time[3].
La photo de la pochette est signée par la femme de Neil, Pegi Young.
La chanson My My Hey Hey / Hey Hey, My My, qui ouvre l'album dans sa version acoustique (Out of the Blue) et le clôt dans le déluge de distorsion de sa version électrique (Into the Black), est devenue un standard. Composée avec Jeff Blackburn (du groupe The Ducks (en)), elle est l'unique single de l'album et s'est classée à la 79e place du Billboard Hot 100[4]. Une lettre de Kurt Cobain, qui s'est suicidé en , comprend une citation de Hey Hey, My My : « It's better to burn out than fade away » (Mieux vaut exploser en vol que s'éteindre à petit feu)[5].
Plusieurs titres sont repris dans un film du même nom sorti aussi en [6].
Titres[modifier | modifier le code]
Toutes les chansons ont été composées par Neil Young, sauf My My, Hey Hey (Out of the Blue) signée Neil Young et Jeff Blackburn.
- Les overdubs de ces titres ont été effectués aux Triad Recording Studios, Ft.Lauderdale, Woodland Sound Studios, Nashville, Broken Arrow Studio, Redwood City
Musiciens[modifier | modifier le code]
- Neil Young – Guitare, harmonica, orgue, percussions, chant
- Avec Crazy Horse
- Frank "Poncho" Sampedro – Guitare électrique, chœurs
- Billy Talbot – Basse, chœurs
- Ralph Molina – Batterie, chœurs
- Ainsi que :
- Joe Osborne – Basse
- Karl T. Himmel - Batterie
- Nicolette Larson - Chœurs
- Avec The Gone With The Wind Orchestra sur "Sail Away"
Titres interprétés dans le film Rust Never Sleeps[modifier | modifier le code]
- Introduction Star Spangled Banner / A Day in Life
- Sugar Mountain
- I Am a Child
- Comes a Time
- After the Gold Rush
- Thrasher
- My My, Hey Hey (Out of the Blue)
- When You Dance I can Really Love
- The Loner
- Welfare Mothers
- The Needle and the Damage Done
- A Lotta Love
- Powderfinger
- Sedan Delivery
- Cortez the Killer
- Cinnamon Girl
- Like a Hurricane
- Hey Hey, My My (Into the Black)
- Tonight's the Night
- En gras, les titres tirés de l'album.
Réception et ventes[modifier | modifier le code]
Aux États-Unis, Rust Never Sleeps s'est classé à la 8e place du Billboard 200[7] et s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires.
En 2003, il est classé 350e des 500 plus grands albums de tous les temps par le magazine Rolling Stone.
En 2014, le titre Powderfinger a été déclaré plus grande chanson de Neil Young dans le hors-série n°24 de Rolling Stone.
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Reprises[modifier | modifier le code]
- Pocahontas repris en 2007 par Emily Loizeau dans L'autre bout du monde
- Hey Hey, My My (Into the Black) repris par Oasis
Références[modifier | modifier le code]
- (en) William Ruhlmann, « Neil Young, Crazy Horse - Rust Never Sleeps Album Reviews, Songs & More », sur AllMusic (consulté le ).
- (en) Red Starr, « Neil Young: Rust Never Sleeps (Reprise) », Smash Hits, vol. 1, no 18, , p. 25.
- neilyoung.com/discography/rust never sleeps « Copie archivée » (version du 28 juin 2008 sur Internet Archive)
- allmusic.com/neil young/awards
- J.-M. Leduc et J.-N. Ogouz, Le rock de A à Z, Albin Michel, 1999, page 773.
- (en) Présentation de Rust Never Sleeps Video/DVD, sur AllMusic
- allmusic.com/rust never sleeps/awards
- hitparade.ch/rust never sleeps consulté 23/11/2013
- collectioncanada.gc.ca/rpm consulté le 23/11/2013
- official charts.com/neil young/albums consulté le 23/11/2013
- RIAA Database/goldplat/search consulté le 23/11/2013
- BPI website/certifiedawards/search consulté le 23/11/2013
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :