Rue des Échevins (Nantes)
Rue des Échevins | ||||
Cheminée, vestige de la « maison des Engins », à l'extrémité sud-ouest de la rue. | ||||
Situation | ||||
---|---|---|---|---|
Coordonnées | 47° 12′ 54″ nord, 1° 33′ 10″ ouest | |||
Pays | France | |||
Région | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Centre-ville | |||
Début | Rue des Petites-Écuries | |||
Fin | Place du Bouffay | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Histoire | ||||
Création | Moyen Âge | |||
Anciens noms | Rue de Guermonde Rue Basse de la Bâclerie Rue du Petit-Bacchus |
|||
Géolocalisation sur la carte : Nantes
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
| ||||
modifier |
La rue des Échevins est une voie de Nantes, en France.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Située dans le centre-ville de Nantes, la rue des Échevins, qui relie la place du Bouffay (au niveau de la rue de la Bâclerie) à la rue des Petites-Écuries, est pavée et fait partie de la zone piétonnière du Bouffay.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]La voie doit son nom au fait qu'une demeure qui s'y trouvait, abrita naguère la première mairie de Nantes[1].
Historique
[modifier | modifier le code]Jusqu'au début du XXe siècle, la voie reliant la rue des Petites-Écuries à la rue de la Bâclerie suivait un tracé tortueux, empruntant la partie est de l'actuelle rue des Échevins, puis la partie sud de l'actuelle rue du Petit-Bacchus avant de bifurquer vers l'ouest pour déboucher rue de la Bâclerie, une dizaine de mètres plus au nord que l'actuelle rue des Échevins.
Au XVIIIe siècle, cette rue composée de trois segments s'appelait « rue de Germonde » (ou « de Guermonde »). Puis, en 1721, on la divise en « rue de Guermonde » et « rue Basse de la Bâclerie », avant de reprendre son unité sous le nom de « rue du Petit-Bacchus » en 1759[2].
Sur le tracé de la partie ouest de la rue des Échevins se trouvaient plusieurs maisons, dont, à l'angle nord-est de la place du Bouffay, une maison du XVe siècle à pans de bois et encorbellements, baptisée « maison des Engins » parce qu'elle servit de dépôt pour le matériel de guerre de la Ville[3]. Construite sur un terrain acheté à l'abbesse de Fontevrault, elle accueillit également la première mairie de Nantes, d'où l'autre nom donné à cette demeure : la « maison des Échevins »[4],[5]. Déjà signalée délabrée en 1471[5], puis en 1568[4], elle fut démolie en 1906 (seuls les vestiges d'une cheminée gothique sont encore visibles sur le pignon de la maison située à l'extrémité sud-ouest de la rue), ce qui permit de donner à cette artère son aspect quasiment rectiligne d'aujourd'hui[3].
Sa dénomination actuelle lui a été attribuée à la suite d'une délibération du conseil municipal du , répondant au souhait d'une partie des habitants de cette artère alors nommée « rue du Petit-Bacchus », réclamant ce changement[6].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Balade dans le Bouffay médiéval - Article Nantes Passion - no 149 - Novembre 2004 - pages 2 à 4.
- Pied 1906, p. 14-15.
- Olart 2009, p. 9.
- de Berranger 1975, p. 153.
- « Histoire de l'hôtel de ville de Nantes », archives municipales de Nantes (consulté le ).
- « Échevins (Rue des) », sur catalogue.archives.nantes.fr, archives municipales de Nantes (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Henri de Berranger, Évocation du vieux Nantes, Paris, Les Éditions de Minuit, (réimpr. 1994), 2e éd. (1re éd. 1960), 300 p. (ISBN 2-7073-0061-6, OCLC 312748431).
- Catherine Olart (photogr. Laurent Allenou), Nantes secret et insolite : les trésors cachés de la cité des ducs, Paris, Les Beaux Jours/Compagnie parisienne du livre, , 176 p. (ISBN 978-2-35179-040-3), p. 9.
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 14-15.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Cliché de la maison des Engins avant sa démolition », société historique de Nantes (consulté le ) (la maison avec l'enseigne « Platrier »).
- « Cheminée du XVIe siècle, rue du Petit-Bacchus », archives municipales de Nantes (consulté le ).