Rue d'Estienne-d'Orves (Châtillon, Hauts-de-Seine)
Rue d'Estienne-d'Orves | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 48° 47′ 57″ nord, 2° 17′ 12″ est | |||
Pays | France | |||
Région | Île-de-France | |||
Ville | Châtillon | |||
Début | Rue Pierre-Brossolette | |||
Fin | Rue des Pierrelais | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Histoire | ||||
Anciens noms | Rue de Sceaux | |||
Géolocalisation sur la carte : Paris et de la petite couronne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : France
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La rue d'Estienne-d'Orves est une voie de communication de Châtillon dans les Hauts-de-Seine[1]. Elle suit le tracé de la route départementale 129.
Situation et accès[modifier | modifier le code]
Commençant au nord-ouest dans l'axe de la rue Pierre-Brossolette, au carrefour de la rue Gabriel-Péri et de l'avenue de la Division-Leclerc, elle marque l'extremité sud de la rue Sadi-Carnot, et se termine au droit de la rue de Fontenay, où elle est prolongée par la rue des Pierrelais.
Elle est desservie par la ligne 6 du tramway d'Île-de-France.
Historique[modifier | modifier le code]
Cette voie de circulation s'appelait jadis rue de Sceaux[2]. En 1878, on y fit passer la route de Chevreuse, anciennement route départementale no 54[3].
Il y passait la ligne de tramway no 86 (Saint-Germain-des-Prés - Fontenay)[4]. Ouverte en 1877, elle fut tout d'abord à traction animale, et sera électrifiée en 1905. Elle passe en 1910 sous l'égide de la Compagnie générale parisienne de tramways, mais sera supprimée en juin 1936[5].
À l'angle de la rue de Fontenay se produisit le 26 août 1976, l'effondrement d'un fontis provenant d'une carrière souterraine de gypse[6].
Origine du nom[modifier | modifier le code]
Cette rue a été renommée après-guerre en hommage au résistant français Honoré d'Estienne d'Orves (1901-1941) fusillé au mont Valérien, Compagnon de la Libération à titre posthume par décret du 30 octobre 1944.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]
L'altitude élevée de cet endroit fait que dans les alentours ont été installés des réservoirs d'eau destinés à alimenter la commune. Ainsi, dans cette rue se trouve une citerne inscrite à l'inventaire général du patrimoine culturel[7]. De même, à l'angle de l'avenue de la Division-Leclerc, se trouve le réservoir d'eau potable de Châtillon[8].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Rue de Sceaux à Châtillon
- Planimètre des villes de Châtillon-sous-Bagneux, Clamart, Issy-les-Moulineaux, Malakoff, Vanves, Clamart
- État des communes à la fin du XIXe siècle. Chatillon: notice historique et renseignements administratifs / publié sous les auspices du Conseil général (par Fernand Bournon ; Département de la Seine. Direction des affaires départementales, 1901
- Carte détaillée des Tramways Anciens
- Les tramways et Fontenay (1877-1937): Une histoire inachevée
- PICAR: Les carrières de Chatillon
- Citerne
- Réservoir de la commune de Châtillon