Rue Franklin (Lyon)

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Rue Franklin
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Situation
Coordonnées 45° 45′ 11″ nord, 4° 49′ 36″ est
Ville Lyon
Quartier Ainay (2e arr.)
Début Quai Maréchal-Joffre
Fin Quai du Docteur-Gailleton
Morphologie
Type Rue
Histoire
Anciens noms rue de la Reine (1821-1852 et 1852-1878)
rue de la Concorde (1848-1852)
Géolocalisation sur la carte : Lyon
(Voir situation sur carte : Lyon)
Rue Franklin

La rue Franklin est une rue du quartier d'Ainay située sur la presqu'île dans le 2e arrondissement de Lyon, en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

La rue débute sur le quai Maréchal-Joffre et se termine sur le quai du Docteur-Gailleton. Elle est traversée par les rues Vaubecour, d'Enghien, Henri-IV, Auguste-Comte, et de la Charité. La circulation se fait en sens unique du quai Gailleton au quai Joffre avec un stationnement des deux côtés[1].

La ligne Bus TCL Ligne S1 a un arrêt Franklin à l'angle de la rue de la Charité et de la rue Franklin et un autre arrêt nommé Ainay à l'angle de la rue Franklin et Vaubecour[2].

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Anciennement rue de la Reine (1821-1848 et 1852-1878), puis rue de la Concorde (1848-1852)[3], elle est dédiée à Benjamin Franklin[4] (1706-1790), inventeur, homme politique, et l'un des pères fondateurs des États-Unis. Franklin est venu à Lyon en 1785 et a été nommé membre associé de l'académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon[5]. Son nom a été attribué le 19 novembre 1878 (délibération municipale) et confirmé par arrêté préfectoral du 2 juillet 1879[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1548, le confluent se trouvait à cet endroit[1].

Clair Tisseur (1827-1895) dit Nizier du Puitspelu a vécu au no 10 de 1858 à 1877[6].

Charles Maurras a vécu au numéro 28 bis lors de Seconde Guerre mondiale[7].

L’archéologue Camille Germain de Montauzan (1862-1942) a vécu au no 57 jusqu'à sa mort[8]. Il rédige une étude sur les aqueducs antiques, un plan de la grotte Bérelle et mène les fouilles du théâtre antique[1].

L'architecte Jules Paulet (1866-1953) a vécu au no 26. On lui doit l'église du Sacré-Cœur[1].

Le 2 décembre 1969, Pierre Rémond dit Nenœil, du gang des Lyonnais[9], se rend au café de la Mairie, à l'angle de la rue d'Enghien et Franklin, et tire sur le sous-brigadier Jean Bianchini qui riposte et tue Pierre Rémond. Le sous-brigadier Bianchini meurt plus tard de ses blessures[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Rue Franklin », sur ruesdelyon.net (consulté le ).
  2. « Plan du réseau », sur tcl.fr (consulté le ).
  3. a et b Maurice Vanario, Rues de Lyon à travers les siècles, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, (ISBN 2841471268), p. 131.
  4. Adolphe Vachet, À travers les rues de Lyon, Lyon, (lire en ligne), p. 219
  5. Émile Bélot, Benjamin Franklin : chef de la démocratie américaine, Lyon, F. Plan, (lire en ligne), p. 3
  6. Académie du Gourguillon, De la Grand'Côte au Gourguillon : contes lyonnais des autrefois, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, 277 p. (ISBN 978-2-402165228)
  7. Roger Joseph, Le poète Charles Maurras ou la muse intérieure, Points et Contrepoints, , 223 p., p. 66
  8. Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, Dumoulin, , p. 29
  9. « Pierre Rémond avait commis avec ses complices quatre-vingt-trois actes de banditisme », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  10. « Jean Bianchini »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur policehommage.blogspot.com (consulté le ).