Rue Camulogène
15e arrt Rue Camulogène
| |||
| |||
Situation | |||
---|---|---|---|
Arrondissement | 15e | ||
Quartier | Saint-Lambert | ||
Début | 7, rue Chauvelot | ||
Fin | En impasse | ||
Morphologie | |||
Longueur | 58 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Dénomination | Arrêté du 10 novembre 1873 | ||
Ancien nom | Rue de Palestro | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 1467 | ||
DGI | 1475 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 15e arrondissement de Paris
| |||
Images sur Wikimedia Commons | |||
modifier |
La rue Camulogène est une rue du 15e arrondissement de Paris.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]C'est actuellement une impasse. Néanmoins, elle a dû être une rue reliant la rue Chauvelot à la rue Castagnary avant la construction du chemin de fer de Petite Ceinture.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Elle porte le nom du chef gaulois de tribu des Parisii, Camulogène, tué durant la bataille de Lutèce pendant la guerre contre César (51 av. J.-C.).
Historique
[modifier | modifier le code]Cette voie nommée en 1837 était appelée anciennement « rue de Palestro[1] ». Au fond de la rue Camulogène se trouve l’impasse du Labrador. Il y a là de petites maisons construites au début du XIXe siècle par le promoteur philanthrope Alexandre Chauvelot destinées à une population modeste.
L’urbanisation massive de Paris, le départ vers la banlieue d'une nombreuse population ouvrière chassée par la répression de 1848 vont alors l'aider à réaliser de nouveaux projets.
Chauvelot, promoteur du hameau de Plaisance (14e arrondissement) et de la Nouvelle Californie à Malakoff, créa vers 1850 le Village de l'avenir, situé à l'ouest des voies ferrées, entre les rues Jacques-Baudry puis Castagnary, des Morillons, Brancion et le boulevard Lefebvre.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- Jacques Réda, écrivain : « Je n’ai jamais chanté la rue Camulogène, et j’en ai du regret, en vérité c’est une impasse, l’indigène y demeure secret. Devant le feu du soir en délire j’ai fui, mais je n’ai pas battu de vitesse la nuit. »