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Rosalie Ścibor-Rylska

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Rosalie Ścibor-Rylska
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Rosalia Agnes Theresa Scibor-RylskaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Fratrie
Conjoints
Francis Vetch (d) (jusqu'en )
Jan Willem Lintner (d) (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Édouard Denis Vetch (d)
Henri Vetch (d)
Louise Vetch (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Hamilton Vetch (en) (grand-père maternel)
Robert Hamilton Vetch (en) (petit-oncle)
Anne-Mary Gaudin de Lagrange (nièce du conjoint)Voir et modifier les données sur Wikidata

Rosalie Ścibor-Rylska (née le à Cracovie et morte le ) est une femme polonaise, connue pour avoir été la maîtresse et l'inspiratrice de l'écrivain français Paul Claudel.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle fut la maîtresse et la muse de Paul Claudel, consul de France à Fou-Tchéou. Elle a inspiré les personnages d'Ysé dans Partage de midi et de Prouhèze dans Le Soulier de satin[1].

Née en 1871 d’un père polonais et d’une mère écossaise, elle se marie en 1892 avec son cousin Francis Vetch, un réunionnais[2]. À la suite des déboires financiers de son mari, elle quitte en 1900 Marseille pour la Chine et rencontre Paul Claudel à bord du SS Ernest Simons. Son époux profitant de la situation utilise la beauté de sa femme pour s'installer au consulat. Elle tombe enceinte et retourne en Europe pour accoucher d'une fille prénommée Louise en 1904[3].

Elle épouse ensuite John Lintner. Elle aura deux filles mort-nées et cinq autres enfants : Robert, Gaston, Édouard, Henry et Louise.

Sa tombe au cimetière de Vézelay porte ce haïku, issu de Cent phrases pour éventails :

« Seule la rose

est assez fragile pour exprimer l’éternité. »

Sa relation avec Claudel fut longtemps passée sous silence jusqu'à ce qu'elle soit mentionnée dans la nouvelle édition du Théâtre dans la Bibliothèque de la Pléiade, en 2011[4]. En 2017 paraissent, sous le titre de Lettres à Ysé, les missives que Claudel lui a adressées, avec quelques-unes de ses lettres, dans une édition posthume de Gérald Antoine[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Mourlevat 2011.
  2. Jean Lacoste, « La légende d’Ysé », sur En attendant Nadeau, (consulté le )
  3. Suzanne Dejaer, « Des épousailles après la mort à Vézelay », sur Auxerre TV, (consulté le )
  4. Jean-Pierre Thibaudat, La Pléiade lève le voile sur Rosalie, grand amour de Claudel sur nouvelobs.com/rue89, publié le 8 juin 2011 (consulté le 11 mars 2019)
  5. Thierry Clermont, Paul Claudel et Rosalie Vetch : l'extase sans fin, sur lefigaro.fr, publié le 15 novembre 2017 (consulté le 11 mars 2019)

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]