Roland Borer

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Roland Borer
Illustration.
Fonctions
Conseiller national

(24 ans et 4 jours)
Législature 44e à 49e
Biographie
Date de naissance (73 ans)
Lieu de naissance Soleure
Nationalité Suisse
Parti politique Parti des automobilistes, Union démocratique du centre (dès 1998)
Profession Officier instructeur

Roland Borer, né le à Soleure (originaire de Kleinlützel), est une personnalité politique suisse du canton de Soleure, membre du Parti des automobilistes, puis de l'Union démocratique du centre. Il est conseiller national de 1991 à 2015.

Biographie[modifier | modifier le code]

Roland Borer naît le 27 janvier 1951 à Soleure. Il est originaire de Kleinlützel, dans le canton de Soleure[1].

Il est officier instructeur dans l'armée suisse jusqu'à son élection au Conseil national en 1991[2]. Il exerce ensuite la profession d'entrepreneur. Il est major dans l'armée suisse[1].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Membre du Parti des automobilistes, Roland Borer siège au Grand Conseil du canton de Soleure de 1989 à 1991. Il est ensuite élu au Conseil national comme représentant du canton de Soleure en 1991[1]. En 1993, il se présente en vain à l'élection du Conseil d'État du canton de Soleure, mais n'obtient qu'environ un cinquième des voix des candidats élus[3]. Succédant à Jürg Scherrer, il est président du Parti des automobilistes de 1994 à 1998[4],[5]. En 1997, il est à nouveau candidat malheureux au Conseil d'État[6].

Après avoir siégé dans les groupes "Automobilisten (A)" (91-95) puis "Freiheit (F)" (95-98), il rejoint le le groupe de l'Union démocratique du centre (V). Il est le deuxième conseiller national du parti à rejoindre l'UDC après Ulrich Giezendanner en 1996[7]. Il est réélu sous les couleurs de l'UDC lors des quatre élections fédérales suivantes[1]. Au début de l'année 2015, la Basler Zeitung publie une photo de lui faisant ses achats en Allemagne alors qu'il dénonce régulièrement les achats des Suisses à l'étranger[8]. Lors des élections fédérales de 2015, il n'est pas réélu[9].

Lors des élections cantonales soleuroises de 2005 et de 2009, il est à nouveau candidat au Conseil d'État, mais n'est pas élu[10],[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Biographie de Roland Borer », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. (de) kfr, « Neuverteilung der Nationalratsmandate in Solothurn », Neue Zürcher Zeitung,‎ , p. 24 (lire en ligne)
  3. (de) kfr, « Kontinuität im Solothurner Kantonsrat », Neue Zürcher Zeitung,‎ , p. 13 (lire en ligne Accès payant)
  4. (de) « Borer neuer Präsident der Freiheitspartei », Neue Zürcher Zeitung,‎ , p. 13 (lire en ligne Accès payant)
  5. «The radical right in Switzerland: continuity and change - 1945-2000», Damir Skenderovic, Berghahn Book, p.108
  6. (de) U. M., « Solothurner Wahltag als Zahltag », Neue Zürcher Zeitung,‎ , p. 17 (lire en ligne Accès payant)
  7. Bernard Wuthrich, « L'aile nationaliste de l'UDC chasse sur les terres des petits partis d'extrême droite », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  8. Werner De Schepper, « La chasse aux vieux briscards », L'Hebdo,‎ , p. 41 (lire en ligne)
  9. (de) hä, « Luzi Stamms grosser Auftritt », Neue Zürcher Zeitung,‎ , p. 14 (lire en ligne Accès payant)
  10. (de) kfr, « Erst zwei Solothurner Regierungsräte gewählt », Neue Zürcher Zeitung,‎ , p. 9 (lire en ligne Accès payant)
  11. (de) Fabien Schäfer, « Weitere bittere Niederlage für FDP », Neue Zürcher Zeitung,‎ , p. 9 (lire en ligne Accès payant)

Liens externes[modifier | modifier le code]