Robert Nkili

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Robert Nkili
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Fonctions
Ministre du Transport
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Ministre du Travail et de la Prévoyance Sociale
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Biographie
Naissance
Nationalité
Activité
Fratrie

Robert Nkili, né en 1945 à Endom au Cameroun, est un homme politique camerounais. Il est ministre du Travail de 2002 et 2011 puis ministre des Transports entre 2011 et 2015. Il est nommé sénateur de la région du centre le 31 mars 2023 par le Président de la République Paul Biya.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et débuts[modifier | modifier le code]

Robert Nkili est né le 6 juillet 1945 à d'Endom, dans le département du Nyong-et-Mfoumou[1]. Il est le frère cadet de Jeanne-Irène Biya, première dame du Cameroun de 1982à 1992[2]. En 1984, il obtient un doctorat en Histoire à l'Université d'Aix-Marseille. Sa thèse est intitulée Image de couverture pour Le pouvoir administratif et politique dans la région nord du Cameroun sous la période française (1919-1960)[3].

Carrière[modifier | modifier le code]

En 1990, Robert Nkili est inspecteur général de pédagogie au Ministère de l’Éducation nationale du Cameroun. Le 24 août 2002, il est nommé ministre de l'Emploi, du travail et de la prévoyance sociale. Le 8 décembre 2004, à la suite du réaménagement du gouvernement, il devient Ministre du Travail et de la Sécurité sociale[4].

Le 9 décembre 2011, il est nommé ministre des Transports[5].

Il quitte le gouvernement le 2 octobre 2015[1].

Politique[modifier | modifier le code]

Robert Nkili est militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Il est membre titulaire du comité central[6].

Controverses et critiques[modifier | modifier le code]

Il est entendu par le Tribunal Criminel Spécial sur sa gestion du dossier d’achat de deux avions MA-60 pour la compagnie aérienne nationale Camair-Co[7]. Une enquête avait été demandée par les députés du SDF en 2015 pour apporter la lumière sur unsurplus de plus de 20 milliards Fcfa constaté dans l’acquisition de ces deux avions, qui auraient été achetés à 34,4 milliards Fcfa alors qu'ils ne coutaient que 5,6 milliards Fcfa l'un sur le marché[8],[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Génocide carcéral contre une tribu : dossier bouclé pour Robert Nkili sur l’argent des avions chinois », sur Icicemac (consulté le )
  2. Jeune Afrique, « Cameroun : le premier cercle très fermé de Franck Biya, fils (et successeur ?) du président Paul Biya – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  3. « Notice de personne: Nkili, Robert (1945-....) », sur bnf.fr (consulté le )
  4. « Composition Du Gouvernement De La République Du Cameroun - Gouvernement du 08 décembre 2004 » [PDF], sur ilo.org, (consulté le )
  5. « Robert Nkili va renforcer le contrôle la qualité de véhicules », sur Investir au Cameroun, (consulté le )
  6. RDPC, « Les Membres Titulaires du comité Central », sur Site Web Officiel du RDPC, (consulté le )
  7. Nathan Ndoumbe, « Cameroun: Annoncé au TCS et à Kondengui, l'ancien ministre Robert Nkili est en campagne avec le RDPC dans le département du Nyong-et-Mfoumou », sur Actu Cameroun, (consulté le )
  8. « Scandale des MA60 : l’étau se resserre autour de Robert Nkili », sur EcoMatin, (consulté le )
  9. Yannick Ebosse, « Actualités Cameroun :: Cameroun,Opération Epervier:Robert Nkili entendu par la police à son domicile :: Cameroon news », sur camer.be, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]