Robert Alexis

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Robert Alexis
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Prix Virilo ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Robert Alexis, né le [1], est un écrivain français. Particulièrement secret, l'on ne connaît que peu de choses de lui sinon qu'il vit à Lyon, qu'il fut l'élève du philosophe François Dagognet et qu'il apprécie la discrétion de l'auteur du Trésor de la Sierra Madre, l'écrivain allemand B. Traven[2].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Les romans de Robert Alexis font voler en éclats toutes les figures du conformisme. Explorateur acharné de la complexité de l'identité, ses personnages sont soumis aux forces brutes du désir, seuls moyens de libération du "Moi". Le corps est le champ de l'expérience, traversant perversions et transgressions, l'identité se révèle multiple.

Une littérature du paradoxe qui use du processus mental de déconstruction des certitudes acquises avec « des mots qui entrent dans la chair de l'univers ». Il y a chez l'auteur, comme chez Novalis « Le monde doit être tel que je le veux... », un refus du monde tel qu'il paraît, un refus de la condition humaine et des normes qui mutilent l'être.

Dans toute l’œuvre, jalonnées de citations ou d'allusions, rien n'est anodin. Tout incite à « apprendre à changer de point de vue ».

Dans La Robe : il y a le sexologue Magnus Herschfeld quant aux déviances dites contre nature[pas clair].

Dans La Véranda : Hofmannsthal dont le narrateur recherche les poèmes et le lien d'ombre, la notion que l'âme préexiste au corps.

Dans Flowerbone : l'épigraphe de Diderot sur l'interprétation de la nature, un vers de John Donne, posent l'interrogation sur le changement de l'évolution.

Plus tumultueuse encore la confrontation de la créature et de la Création dans Les figures : l'épigraphe de Dante précède un extrait de Milton. « Satan découvre l'immense gouffre entre l'Enfer et le Ciel »...

Nouvelles et romans, difficilement classables, s'inspirent d'écrivains chercheurs tels que Jünger, Mann, Hermann Hesse ou Robert Musil. Ici, la pensée, sans théoriser, s'élabore comme une enquête indissociable du récit. Les personnages ne disparaissent jamais derrière les idées, ils en sont les fidèles soutiens au gré d'expériences parfois limites.

Publications[modifier | modifier le code]

- Sélection Prix Mauvais genres 2015[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Alexis, Robert (1956-....) », site de la BnF
  2. « in Robert Alexis, La Robe », sur jose-corti.fr (consulté le ).
  3. Pascale Haubruge, « Un premier roman à la robe enivrante », sur lesoir.be, "Le Soir" du 06/01/2006 (consulté le ).
  4. Benoît Legemble, « La Véranda »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lmda.net, Le Matricule des Anges, n° 80, février 2007 (consulté le ).
  5. Péju, « Le cristal et l'énigme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur liberation.fr, Libération, 13/3/2008 (consulté le ).
  6. Hugo Pradelle, « les Figures », La Quinzaine littéraire, 979, 1er au 15 novembre 2008 (article payant) (consulté le ).
  7. Benoît Legemble, « L’expérience du miroir »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lmda.net, Le Matricule des Anges, n° 107, Octobre 2009 (consulté le ).
  8. Benoît Legemble, « Cadavres exquis (critique pas encore en ligne) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lmda.net, Le Matricule des Anges, n° 116, Septembre 2010 (consulté le ).
  9. Leiloona de Bric à Book, « Nora de Robert Alexis »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur chroniquesdelarentreelitteraire.com (consulté le ).
  10. Prix Mauvais genres 2015, site L'Obs.

Liens externes[modifier | modifier le code]