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Rik Slabbinck

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Rik Slabbinck
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Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
BrugesVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Nationalité
Activités
Lieu de travail

Rik Slabbinck est un peintre belge né à Bruges le [1] et décédé dans sa ville natale le [2].

Rik Slabbinck est élève à l'Académie de Bruges, dont il suit les cours du soir en 1933-1935, et à Saint-Lucas à Gand[3]. Travaille dans l'atelier de Constant Permeke (1936-1938)[4]. Cet expressionnisme flamand a dominé son travail jusqu'en 1945.

Il renonce à la déformation de l'expressionnisme et aux tonalités monochromes avec un clair-obscur subtil pour une brillante palette de couleurs chaudes. Les jeux d'ombres et le relief de la surface peinte sont déjà traités avec soin.

À Bruxelles, il a fréquenté régulièrement les membres du groupe La Route Libre et a participé aux expositions Apport[5]. En 1945, il est l'un des fondateurs du mouvement la Jeune Peinture belge, dont il démissionnera en 1947[6] ,[7]. Il tente de renouveler la forme plastique en donnant plus d'attention à la structure. L'absence de perspective et des aplats presque monochromes montrent une influence du mouvement abstrait.

À partir des années cinquante, ses couleurs ne sont plus issues de la réalité, mais déterminées par la composition. Il montre une préférence pour l'utilisation du couteau à palette - ce qui est idéal pour travailler sur de vastes couches de peinture. Les pinceaux sont utilisés pour créer des esquisses à l'huile. De cette manière, il crée des œuvres qui exhalent une forte force de synthèse.

De 1963 à 1979, il tient une master class à l'Institut Supérieur de l’Académie des beaux-arts d’Anvers (NHISKA)[8].

  • Deuxième Prix de Rome, 1940, 1943[5].
  • Prix Oleffe, 1984

Sociétés artistiques

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  • Apport, Cofondateur, 1941
  • La Jeune Peinture Belge, Cofondateur, 1945-1947
  • Académie Royale de Belgique, 1958[5].
  • La Nappe à carreaux, 1947
  • Nuages rouges, 1963
  • Stilleven met druiven, 1963
  • La Bouteille de champagne, 1975
  • Zomer in mijn land, 1988

Muséographie

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  • Civica Galleria d’Arte Moderna, Milan
  • Collections de la Chambre des représentants et du Sénat, Bruxelles
  • Groeningemuseum, Bruges
  • Koninklijk Museum voor Schone Kunsten, Anvers
  • MPAM et MBA, Oostende
  • Musée des beaux-arts, Liège
  • Musées royaux des beaux-arts, Bruxelles
  • Museum voor Schone Kunsten, Gand
  • Stedelijke Musea, Dendermonde
  • Walraff-Richartzmuseum, Cologne[9]

Expositions

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Expositions individuelles

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  • Anvers, 1936
  • Retrospective, Groeningemuseum, Brugge, 1964[10].
  • Rik Slabbinck, peintre soleil de Flandres, Candelaerhuys, Bruxelles, 2002
  • Rik Slabbinck, Galerie Albert I, Bruxelles, 2011

Expositions collectives

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  • Salon annuel Apport, Bruxelles, 1940-1943
  • La Jeune Peinture Belge, Galerie Plaats, LavHaye , 1946
  • La Jeune Peinture Belge, Galerie Van Lier, Amsterdam, 1947
  • Biennales de Venise, 1948 et 1958
  • Biennale de Sao Paolo, 1951
  • Biennale de Menton, 1953
  • Belgische schilderkunst van 1890-heden, Centraal Museum Utrecht, 1966[10].
  • Slabbinck - André Lopez, Casino Kursaal Oostende, 1994

Bibliographie

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  • Rik Slabbinck, Jozef Muls, Sikkel, Anvers, 1953
  • Rik Slabbinck, Peintre Solaire, Caso Paul, Lucien de Meyer éditeur, Bruxelles, 1966
  • Gaby Gyselen, Slabbinck, Tielt, Belgique, (ISBN 978-9020908442). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Wim Van Mulders, L'Art en Belgique depuis 1945, Anvers, Fonds Mercator, (ISBN 978-9061535126). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Flor Bex, L'Art en Belgique depuis 1975, Anvers, Fonds Mercator, (ISBN 978-9061534822). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Notes et références

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  1. Gyselen 1979, p. 11.
  2. « La disparition de Rik Slabbinck : de l'expressionnisme au fauvisme cinquante ans de peinture », sur archives.lesoir.be (consulté le ).
  3. Gyselen 1979, p. 15.
  4. Gyselen 1979, p. 17.
  5. a b et c Gyselen 1979, p. 27.
  6. Robert L. Delevaoy: La jeune peinture Belge. Formes. Paris-Bruxelles, 1946 p. 127. et suiv.
  7. Gyselen 1979, p. 42.
  8. Gyselen 1979, p. 106.
  9. « Rik Slabbinck », sur maesfinepaintings.com (consulté le ).
  10. a et b Gyselen 1979, p. 175-178.