Rechung Puk

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Rechung Puk
Image illustrative de l’article Rechung Puk
Rechung Puk en 1949, photographié par Hugh Edward Richardson
Présentation
Nom local རས་ཆུང་ཕུག
Culte Bouddhisme tibétain, Rechung Nyinggyu (Kagyu et Nyingma)
Type Monastère
Style dominant Tibétain
Date de démolition durant la révolution culturelle
Géographie
Pays Drapeau de la République populaire de Chine Chine
Région Région autonome du Tibet
Département xian de Nêdong, préfecture de Shannan
Coordonnées 29° 09′ 04″ nord, 91° 46′ 26″ est
Géolocalisation sur la carte : région autonome du Tibet
(Voir situation sur carte : région autonome du Tibet)
Rechung Puk
Géolocalisation sur la carte : Chine
(Voir situation sur carte : Chine)
Rechung Puk

Rechung Puk (tibétain : རས་ཆུང་ཕུག, Wylie : ras chung phug, THL : ré chung puk ; translittération en chinois simplifié : 日琼布寺 ; chinois traditionnel : 日瓊布寺 ; pinyin : rìqióngbù sì[1] ou 热炯寺, rèjiǒng sì en référence à son fondateur, Rechung (Rejiong)[2] est le nom d'une grotte et d'un monastère du XIIe siècle[2], construit à proximité sur le flanc de la montagne qui sépare la vallée de Yarlung de celle de Chonggye. Il est situé dans le xian de Nêdong[2], préfecture de Shannan, dans la région autonome du Tibet, en République populaire de Chine.

Histoire[modifier | modifier le code]

La grotte de l'Heruka noir, situé à Rechung Puk est l'une des grottes où Rechungpa (1084 - 1161), disciple de Milarépa[2], pratiqua la méditation et laissa une empreinte de pied[1]. Ce lien incita à la construction, autour de la grotte, d'un grand monastère qui abritait un millier de moines à son apogée. Le monastère appartient à la tradition Rechung Nyinggyu, comportant des enseignements Kagyu et Nyingma[3].

En 1959, le nombre de moines n'était plus que de 60. Le complexe a été détruit durant le révolution culturelle[4]. Dans les années 1980, on ne trouvait que quelques bâtiments reconstruits autour de la grotte, sous les ruines du monastère[3].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) Bradley Mayhew et Robert Kelly, Lonely Planet Tibet (lire en ligne), p. 268
  2. a b c et d (zh) « 热炯寺 », sur site gouvernemental du district Nedong
  3. a et b Stephen Batchelor, The Tibet Guide, foreword by the Dalai Lama, Wisdom Publications, 1987, (ISBN 0861710460), p. 255.
  4. Victor Chan, Tibet. Le guide du pèlerin, Éditions Olizane, 1998, 1211 p., (ISBN 2880862175 et 9782880862176), p. 379.

Liens internes[modifier | modifier le code]