Raymond Van Ermen
Raymond Van Ermen[1] est directeur exécutif du "think tank et do tank" The-EPE" , Président de la Fondation Dunia Bora (un monde meilleur en Swahiili) et initiateur de "Blockchain for the UN Charter Values and the SDGs" (BC100+).
Biographie
[modifier | modifier le code]Né le , il est l'aîné d'une famille de cinq enfants et ses parents sont François Van Ermen (1918-1989) et Yvonne Heuvelmans (1920-1994).
Il sort en 1974 de l'Université catholique de Louvain. De 1984 à 1989 il est Secrétaire Général d'Inter-Environnement Wallonie. 1989 à 1997, il est Secrétaire Général du Bureau européen de l'environnement. De 1989 à 1996, il est Président du Conseil Wallon de l'Environnement. De 1998 à 2015 il est directeur exécutif de l'European Partners for the Environment (EPE). De 2006 à 2011 il est membre du comité international d'avis sur les investisements socialement responsables de BNP Paribas Asset Management. De 2001 à 2016, membre du Jury de la Médaille d'Or du World Environment Center à Washington DC, de 1998 à 2018 il fut administrateur et trésorier du European Water Partnership et vice-président du groupe de prospective du Comité 21 (France). Depuis 2022 Il est ambassadeur du Global Blockchain Business Council et membre du Comité de Pilotage de "Blockchain for UN Charter Values and the SDGs" . Il a créé la Fondation Dunia Bora active en Afrique de l'Est.
Après des études au Collège Saint Boniface à Ixelles/Bruxelles, une licence en Sciences Sociales et un post-graduat en Urbanisme Aménagement du Territoire à l'UCL, ainsi qu'un service militaire à Stockem-Arlon, il commence sa carrière comme syndic d'immeubles en copropriété, une profession qu'il partagea avec son père puis qui fut celle de deux de ses frères Emile et Yves Van Ermen. Il rejoint Inter-Environnement Wallonie, la fédération des ONG d'environnement en région Wallonne, d'abord comme bénévole sur les questions de plans de secteur en aménagement du territoire puis comme Chargé de Mission à temps plein. Le fil rouge de sa carrière aura été 'comment faire coopérer' du niveau d'un immeuble en copropriété à celui de la Wallonie (il lance des rencontres technologies propres avec l'Union Wallonne des Entreprises) puis l'Europe. Quand il devient Secrétaire Général du European Environment Bureau (Bureau Européen de l'Environnement )avec donc des responsabilités de lobbyiste, il reste Vice-président d'Inter-Environnement Wallonie et devient président du conseil consultatif régional multi-acteurs (patronat, syndicats, ong, universités) le Conseil Wallon de l'Environnement.
C'est ainsi qu'il se forme au partenariat multi-acteurs et c'est ce qui explique que, comme Secrétaire Général du Bureau Européen de l'Environnement, il met sur pied en 1994 European Partners for the Environment avec notamment Claude Fussler (Dow Europe) qui en devient le premier président, Michel Miller (Confédération Européenne des Syndicats), Konrad Otto-Zimmerman (ICLEI), Geraldine Walsh (Dublin Civic Trust) et Claus Stuffman comme directeur exécutif (anciennement DG Environnement). Jacqueline Aloisi de Larderel, Directrice au PNUE en est la marraine. Vingt ans plus tard, à l'âge des réseaux sociaux et des nouveaux modes de management collaboratif, les partenariats pour le développement durable sont reconnus comme un levier majeur tant au niveau des Nations unies qu'au niveau Européen. EPE est notamment un des acteurs du 'Partenariat Européen pour l'Innovation' sur les Matières Premières.
Il exerce des responsabilités au plan international. Il sera successivement administrateur et trésorier de Environment Liaison Committee International (Nairobi) à l'époque de la préparation de la conférence de Rio de 1992, membre du board of directors de RIET (Singapour) chargé du déploiement de financement communautaire pour les technologies vertes en Asie, membre du jury du prix du World Environment Center (Washington DC).
Sous son impulsion, EPE développe une série de rencontres au cours des années notamment sur le dialogue entre parties prenantes, la gestion efficace des Ressources (Resource Efficiency), l'économie circulaire, le verdissement de la commande publique et des chaînes de production, le commerce durable, le rôle des banques, la mobilisation du capital privé (Capital Stewardship), la création d'un effet d'échelle (Scale Up), la blockchain et les objectifs du développement durable.
Impliqué dans les initiatives prises pour préparer les Conférences des Nations unies sur le développement durable de 1992, 1997, 2002, 2012, la COP 21 en 2015 à Paris et la MedCOP Climat en 2016 à Tanger et Marrakech. Il publie après Rio+20 'How to bring partnerships to the next level ?' et promeut l'idée d'un 'Sommet des Partenariats 2022'.
il a initié en 2017, ‘Europe Ambition 2030’ un groupe informel d’organisations qui présente un scénario ‘Transformons notre Europe’ pour décrire la transformation de l’Union Européenne qui en ferait le leader mondial de la mise en œuvre de l’Agenda 2030’ des Nations unies ‘Transformons Notre Monde’ et ses 17 Objectifs du Développement Durable. Il organise une conférence à Milan le sur le thème 'SDGs, climate and the future of Europe' duquel débouche un plan d'action 'Europeans-as-one-brain' proposant des 'partenariats renforcés' entre Etats et partenariats multi-acteurs sur la mise en oeuvre des Objectifs du Développement Durable.
À partir de son expérience sur la finance durable, il organise pour EPE plusieurs rencontres sur le sujet. D'abord au niveau européen sur le thème de la finance verte. Ensuite au plan de la coopération euro-méditerranéenne. Enfin au niveau mondial, il organise à Rome en 2016 et 2017 puis est chargé des conclusions à Buenos Aires en 2018 de trois conférences sur la mobilisation des investisseurs de conviction en soutien au développement durable avec la participation les trois années, comme principal orateur, de S.R. le Cardinal Turkson, préfet du dicastère sur l'écologie intégrale.
Dans le cadre de la 'société civile européenne', il est l'auteur du projet de 'Charte des Citoyennes et Citoyens Européens' proposé par le Forum Permanent de la Société Civile avec le soutien du Mouvement Européen International. Ce projet de Charte fut le déclencheur du processus qui mena à la Charte des Droits Fondamentaux, droits dont la défense fait aujourd'hui partie intégrante de la mission de la Cour de Justice de l'UE. Il a été un des acteurs de l'action au plan européen pour un 'verdissement' du Traité de l'Union Européenne et particulièrement son article 3 comme aussi pour le droit à l'accès à l'information en matière d'environnement (Convention d'Aarhus). Il s'est fait le promoteur de l'idée d'une Convention Européenne pour un accord multi-acteurs sur le thème d'une Bonne Vie pour Tous, Nouvelle Prospérité et Démocratie puis, en 2015 sous le titre 'Croissance et Dette'.
Il a proposé une nouvelle approche de la politique de voisinage 'l'Alliance des Trois Mers' devenue, après le Brexit ' l'Alliance des Quatre Mers' focalisée sur la mise en oeuvre de l'Agenda 2030 des Nations unies unanimement approuvé en 2015 par tou les etats Européens.
Il a tout au long de sa carrière, initié des rencontres innovantes :
Les visites de techniques propres par Inter environnement Wallonie et l’Union Wallonne des Entreprises
La première rencontre des ong d’environnement avec le secrétaire général de l’OCDE en
La conférence Vienne-Budapest 1989 des ONG de l’UE et celle de l’ex bloc communiste Bridging the Gap
La conférence .Rooths of the Future. a la Villette en des ONG avant la conférence de Rio des Nations unies en 1992
La première rencontre d’une délégation d’ONG d’environnement avec le président de la Commission européenne en 1992 avec Jacques Delors et les suivantes avec Santer et Prodi
La première rentre d’une délégation d’ONG d’environnement avec le Pape Jean Pail II en 1996 à l’occasion de la conférence Habitat des Nations unies
La première rencontre du conseil des ministres de l’environnement avec les ong d’environnement a Dresden et Klaus Toepfer comme président du conseil des ministres
Il a été à l’initiative avec quelques autres de plusieurs processus :
Le passage de lignes directrices en matière de démocratie participative à une convention, décidée à Sofia par un conseil des ministres de l’environnement de UNCEE - don’t Mme Merkel - et qui deviendra la Convention d’Arhus
La rédaction d’une charte des citoyens européens qui deviendra la Charte des Droits Fondamentaux
Le verdissement du Traité en 1992
Le lancement de European Partners for the Environment en 1994
Les conférences sur les investisseurs de conviction et les ODD en 2016, 2017, 2018
Europe Ambition 2030, ses conférences, ses scénarios et ses propositions notamment, en 2019, les propositions de sommet annuel des partenariats renforcés pour les ODD sous présidence du président du Conseil Européen, de Convention Européenne des Jeunes pour 2020, d’Alliance finance ODD.
En , il est invité par le Cardinal Turkson a présenté les conclusions de la première journée d'une rencontre internationale au Vatican, sous l'égide des Nations unies, sous le titre « Les religions et les ODD' qui rassembla des leaders religieux du monde entier. Ils furent reçus en audience par le Pape François. De même, il participa à une conférence au Vatican sur l'intelligence artificielle et le bien commun dont les participants furent également reçus en audience par le Pape.
En 2021, Il lance la Fondation Dunia Bora en soutien à un migrant handicapé venu du Burundi et désireux de contribuer au développement de l'Afrique de l'Est. Voir la page facebook Fondation Dunia Bora Europe.
En 2022, "Blockchain for the UN Charter Values and the SDGs" était lancée à son initiative et sous le haut patronage du Président de la 77ème Assemblée Générale des Nations unies, S.E. Mr Csaba Körösi. www.bc100plus.org
En Mai 2023, il organisait dans ce contexte une conférence hybride à l'Université de Turin, avec Mr Pier Virgilio Dastoli, Président du Mouvement Européen Italie sur la gouvernance européenne du global au local. En conclusion, 4 propositions étaient faites visant à préparer un futur grand élargissement de l'UE à l'horizon 2030, après la guerre lancée par la Russie contre l'Ukraine, en équipant l'UE d'une stratégie géopolitique ayant recours à la blockchain pour assurer traçabilité, transparence, confiance, lutter contre la corruption, redistribuer la valeur (token economy), rendre la démocratie européenne plus inclusive.
Il a publié une série d'articles disponibles sur Linkedin.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Raymond Van Ermen », sur raymondvanermen.org via Wikiwix (consulté le ).